PAULINE — Trois-mâts goélette — Armement Jean Godin, Cardiff (1913~1920).

Rutilius
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PAULINE — Trois-mâts goélette — Armement Jean Godin, Cardiff (1913~1920).

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Bonjour à tous,

Pauline — Trois-mâts goélette — Armement Jean Godin, Cardiff (1913~1920).

□ Le 4 janvier 1918, le trois-mâts goélette Pauline repoussa l’attaque au canon du sous-marin allemand U-19 (Kapitänleutnant Johannes SPIESS), ce qui valut ultérieurement à son équipage un témoignage of-ficiel de satisfaction du Ministre de la Marine. Il était alors affrété par la Société des Ateliers et chan-tiers de Bretagne [Siège social : La Prairie-au-Duc, Nantes].

Capitaine, Jean-Marie LE BARCH, capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Vannes, f° 286, n° 573 ; maître d’équipage, François CRÉGUER, inscrit au quartier de Vannes, n° 2.127 ; matelot canonnier du Service d’armement militaire des bâtiments de commerce (A.M.B.C.) de Nantes, Auguste Marie LE MEUR.

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Journal officiel du 8 juin 1918, p. 4.948.

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Le Journal, n° 9.414, Samedi 6 juillet 1918, p. 2.

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Memgam
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Re: PAULINE — Trois-mâts goélette — Armement Godin.

Message par Memgam »

Bonjour,

"Etat des Voiliers caboteurs de plus de 75 tx de port en lourd en 1914,

Nantes.

Pauline, capitaine Bozec, goélette de 190 t de port en lourd, construite en 1867 à Graveline, armateur Godin."

Source : Louis Lacroix, Les écraseurs de crabe sur les derniers voiliers caboteurs, Aux portes du Large, Nantes, 1947, page XVI.

Cordialement.
Memgam
olivier 12
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Re: PAULINE — Trois-mâts goélette — Armement Godin.

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

PAULINE

Goélette française de 115 tonnes
Propriétaire GODIN.
Affréteur : Chantiers de Bretagne
Capitaine LE BARCH Jean Marie.
Chargement : Poteaux de mines
Armée d’un canon de 57 mm américain + 2 Berger à flotteurs

Rencontre avec un sous-marin le 4 Janvier 1918. Rapport du capitaine

Le 4 Janvier 1918, étant dans la baie Saint Yves par 50°27 N et 39°20 W, à 15h30, l’homme de barre CREQUER, maître d’équipage, a vu monter à la surface par trois quarts bâbord un sous-marin. Il a appelé tout le monde qui s’est aussitôt rendu aux postes de combat. Quelques secondes après, le sous-marin nous a tiré dessus et nous avons manœuvré pour lui présenter l’arrière afin qu’il ait moins de prise sur nous et pour faciliter notre tir en faisant route vent arrière, le navire ne s’écartant pas du but car la brise était très faible et la mer très calme.

Ses projectiles nous ont atteints à la vergue de hune tribord, emportant la moitié de la grosseur de la vergue sur une longueur de 2 m, puis au milieu du grand foc. Ce sous-marin nous a tiré une vingtaine de coups sans toutefois atteindre la coque.

Nous avons répondu dès que nous avons eu le champ de tir libre avec un tir à 5400 m, dérive 50. A la fin du combat, nous avions toujours la même distance mais nos coups encadraient très bien le but et ont forcé le sous-marin à abandonner le combat et à disparaître. II était alors 16h00. Un patrouilleur et un dirigeable sont apparus pour voir si nous avions des blessés, mais nous n’avions pas besoin de secours, seulement de rallier la terre au plus vite.

La nuit étant venue et ne voyant plus rien en surface, nous avons fait route en suivant la côte le plus près possible et en nous tenant sur nos gardes. Nous avons mouillé en rade à 19h30 et sommes entrés au port (nota : Cardiff) à la marée.

Pendant le combat tous les ordres ont été exécutés avec calme et sang froid, courageusement. Pas loin de nous, il y avait un brick goélette anglais, VICTOR, qui a été sauvé par nous car il n’était pas armé.

Liste d’équipage

LE BARCH Jean Marie Capitaine au cabotage Vannes 573
CREQUER François Maître d’équipage Vannes 2127
LIONDRE Jean Louis Matelot Vannes 588
DANIEL Maurice Novice Auray 194
RIO Joseph Mousse Auray 200

LE MEUR Auguste Canonnier 96282.2
LESCOET Robert Aide canonnier Lorient 5290

Déposition de CREQUER François, maître d’équipage

Quitté Camaret le 6 Décembre 1917 en convoi de 40 navires avec deux convoyeurs, GOELAND et 1 patrouilleur. Route sur Lizard selon ordres des patrouilleurs. Perdu de vue le convoi dans la nuit du 6 au 7 et continué route sur Lizard.

Mouillé sur rade de Falmouth le 9 à 12h00. Appareillé avec un remorqueur le 14 Décembre à 10h00 et revenu au mouillage sur ordre de l’Amirauté à 12h00.
Appareillé pour Cardiff seul et sans convoi le 28 Décembre. Le 29, rencontré le brick goélette VICTOR, non armé, sous Longship. Mouillé avec lui sous l’île Mullion. Appareillé le 3 Janvier 1918 à 08h00 du matin et retrouvé VICTOR, goélette de 400 tx, parti un peu avant nous. Fait route au plus près avec VICTOR un peu en arrière.

Le 4 à 15h30, VICTOR, qui était plus près de terre que nous, vire de bord. J’étais sur le pont avec le novice et le canonnier. Le capitaine, le matelot, le mousse et l’aide canonnier étaient au repos en bas. Aperçu un sous marin émergeant en surface, qui grossissait, et ouvrait aussitôt le feu sur nous. Le 1er projectile tombe à 20 m à bâbord. Le novice court prévenir en bas et tout le monde monte sur le pont. Viré de bord vent de face pour avoir le champ de tir libre. Mis cap sur la terre, sur la pointe Ste Agnès Head. Nous étions à 5 milles de cette pointe. Riposté avec une hausse de 5400 m et une dérive de 50, six minutes après le premier tir du sous-marin. Dans l’intervalle, il avait tiré 8 coups dont un avait touché la vergue de hune, sans la briser. Avons tiré 13 coups avec la même hausse, encadrant le sous-marin quand un autre projectile a traversé notre grand foc. Le sous-marin a tiré en tout une vingtaine de coups plutôt longs, puis a disparu.

Un patrouilleur est venu nous causer et nous a donné l’ordre de rallier la terre. Un dirigeable est aussi venu et nous a accompagnés jusqu’à la nuit.
Passé le travers de Trevose à 05h30 le 5 Janvier et mouillé sur rade de Cardiff le 7 Janvier au matin. VICTOR, qui est resté en vue plus à terre que nous, a manœuvré de concert avec nous et est rentré avec nous à Cardiff.

Déposition du canonnier LE MEUR


J’ai assuré le tir avec l’aide canonnier et le novice qui a approvisionné 15 projectiles. Avons tiré 13 coups.

Rapport d’enquête de l’officier AMBC


PAULINE, 115 tx JB, n’a que 3 hommes par bordée, y compris l’homme de barre. Il est certain que ces hommes apportaient beaucoup de soins à la veille et le sous-marin fut aperçu à 5000 m sans jumelles. C’est une grande distance vu le peu de hauteur du pont de PAULINE au dessus de l’eau. Toutefois, le capitaine n’envoyait jamais sur la vergue, même par beau temps dans les parages dangereux.

La pièce a été armée rapidement, mais n’a pu ouvrir le feu que 10 minutes après le sous-marin car il fallait virer de bord pour dégager le champ de tir et la brise était presque nulle. Hausse 5400 m et dérive 50. Le sous-marin paraissait approcher doucement. Premier coup bon en direction. 13 coups tirés en 15 minutes. Le parc du pont était approvisionné à 15 coups. Le tir aurait du être plus rapide. Le sous-marin a plongé après le 13e coup. Le matériel d’artillerie a bien fonctionné. Pas utilisé les Berger.

Rapport de la commission d’enquête

Ce rapport reprend tous les éléments des divers interrogatoires.
Il précise :

Le capitaine, le second et tous les hommes de ce petit bâtiment ont fait bravement leur devoir. La nécessité de la manœuvre et d’assurer le tir a pris tout le monde sur un bâtiment au personnel aussi réduit. On ne peut lui tenir grief de n’avoir pas utilisé les Berger. Par son tir régulier, PAULINE a protégé le brick goélette anglais VICTOR, non armé, qui a pu arriver à bon port à Cardiff en même temps qu’elle. Aucun renseignement sur les dimensions et l’armement du sous-marin.

Note du 29 Janvier 1918. Amirauté de Londres


Je suis chargé de vous faire savoir que les Lords ont eu connaissance d’un rapport relatif à une attaque dont le voilier VICTOR a été l’objet de la part d’un sous-marin le 4 Janvier à 7 milles à l’Est de l’île Godrevy. Le rapport relate que le voilier n’étant pas armé et le vent étant calme, il se trouvait à la merci du sous-marin ennemi et eut sans aucun doute été coulé sans la présence du voilier français PAULINE qui immédiatement pointa son canon sur le sous-marin et ouvrit le feu, maintenant l’ennemi à distance.
Cette action dura 25 minutes au bout desquelles le sous-marin plongea par suite de l’approche d’un dirigeable. VICTOR ne fut pas endommagé étant donné que le sous-marin avait concentré la majeure partie de son tir sur le voilier français qui éprouva quelques dommages dans la mâture.

Je suis chargé de vous prier de bien vouloir transmettre aux armateurs de PAULINE, par l’intermédiaire du Ministère de la Marine, l’expression des sentiments de reconnaissance des Lords.

Signé :
Axel FLINT, officier de liaison britannique attaché à l’Etat Major Général de la Marine.

Note du 21 Mai 1918 du Capitaine de Vaisseau commandant la Marine à Nantes

Monsieur le Commodore Heaton ELLIS, Officier de liaison de la Marine Britannique m’a fait parvenir une lettre des Lords de l’Amirauté dont je vous adresse copie.
Vous voudrez bien la transmettre aux armateurs de PAULINE dont le dossier d’enquête est actuellement à l’étude et entraînera certainement des récompenses pour l’équipage de ce petit bâtiment.

Je ne saurais qu’approuver votre note accompagnant le rapport de la commission d’enquête sur cette attaque, à savoir qu’il convenait certainement d’enquêter bien que l’incident remonta à 3 mois. Surtout pour les petits bâtiments, le cas est fréquent et il importe de procéder à l’enquête, fut-ce très tardivement, si elle n’a pas été menée à temps.
Cet engagement remonte à trois mois, mais ce bâtiment est revenu à Nantes sans qu’aucun homme de son équipage n’ait été interrogé. C’est pourquoi j’ai procédé à leur interrogatoire, ne voulant pas donner à ces hommes l’impression que l’on tenait leur action pour négligeable.
Ils ont fait preuve de hardiesse, de bravoure, et n’ont pas hésité à accepter le combat. La manœuvre était judicieuse. Ils ont probablement sauvé de la destruction le brick goélette anglais VICTOR.

Récompenses

Citation à l’Ordre du Régiment

CREQUER François (aussi nommé CREQUEUR) Second du bâtiment

Etant de quart, a fait preuve de décision et d’intelligence en manœuvrant le bâtiment pour permettre le plus rapidement le tir contre un sous-marin reconnu par lui et dont les premiers coups frappaient le navire

Témoignage Officiel de Satisfaction

LE BARCH Jean Marie Capitaine au cabotage Commandant

Attitude courageuse et déterminée lors de la rencontre de son petit navire avec un sous-marin ennemi.

Equipage PAULINE

Attitude résolue lors de l’attaque au canon de leur bâtiment par un sous-marin et dans la riposte.

Rapport d’enquête anglais sur VICTOR 4 Janvier 1918

VICTOR brick goélette non armé
Armateur Oakley Sollas de Londres
Capitaine Charles Price, de Dublin
7 hommes d’équipage. Pas de passagers
Sur lest traversée Falmouth – Mounts Bay – Cardiff

Fait route à 1 nœud ESE Bonne visibilité, mer belle, à 7 milles NE Godvery Island
Aperçu le sous-marin 5 minutes avant qu’il ouvre le feu.
Voilier français PAULINE à 1 mille au NE
Navire non abandonné. Environ 10 coups de canon tirés sur lui. Un obus a traversé la voile.

Sous marin de 200 pieds environ
Ressemblait à un poseur de mines
1 canon de 23 à tir rapide
Pas vu d’équipage sur le pont

Navire était à la merci du sous-marin et aurait été coulé sans la présence du voilier français PAULINE qui a immédiatement ouvert le feu sur le sous-marin et l’a tenu à distance pendant au moins 25 minutes. Le sous-marin a plongé quand il a vu un dirigeable s’approcher. Le voilier n’a pas été endommagé car le sous-marin a concentré son tir sur PAULINE qui a reçu quelques dommages.

Le sous-marin attaquant


D’après le maître d’équipage de PAULINE qui avait déjà rencontré ce type de sous-marin, il ressemblait au type U 36.

Il s’agissait en réalité de l’U 19 du Kptlt Johannes SPIESS.

Cdlt
olivier
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PAULINE — Trois-mâts goélette — Armement Jean Godin, Cardiff (1913~1920).

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Bonjour à tous,

Pauline — Trois-mâts goélette — Armement Jean Godin, Cardiff (1913~1920).

Trois-mâts goélette construit en 1867 à Gravelines (Nord) ; coque en chêne et orme, chevillée en cuivre et fer galvanisé.

Francisé le 29 septembre 1913 à Nantes, n° 3.957, au nom de l’armateur Jean Simon Gustave GODIN, établi à Cardiff (Pays de Galles, Royaume-Uni), 26, Romilly Road ; immatriculé au quartier de Nantes le 28 novembre 1913, f° 252, n° 750. Signal distinctif : O.Q.F.C. (1). Était précédemment immatriculé au quartier de Lannion, f° 292, n° 879, au nom de l’armateur Pierre Marie LE COZIC, né le 21 juillet 1875 à Trébeurden (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), capitaine au cabotage (Brevet ordinaire), inscrit au quartier de Lannion, n° 155. Initialement armé au cabotage international le 26 juin 1914 à Nantes, n° 466 ; désarmé le 24 juillet 1915 à Nantes, n° 304 ; capitaine Joseph Marie NICOLAS, né le 31 octobre 1881 à L’Île-aux-Moines (Morbihan), capitaine au cabotage (Brevet supérieur), inscrit au quartier de Vannes, n° 10.013. (2)

Cédé en 1920 à Augustin LE DORÉ, né le 7 août 1884 à Auray (Morbihan) et y établi, capitaine au long-cours. (1) Cédé la même année à Martin BADANS, établi à Nantes, au 21, rue du Château ; à nouveau immatriculé audit quartier, f° 90, n° 59 ; signal distinctif : O.Q.F.C. (3) En dernier lieu, armé le 27 septembre 1921 à Auray, n° 210 ; désarmé le 29 sep-tembre 1922 au Guilvinec, n° 963.

Mis en vente volontairement aux enchères publiques le 13 janvier 1923 à la Bourse de Nantes, sur la mise à prix de 10.000 fr., par le ministère de Me Léon GUÉRIN, courtier maritime. (4)

Livré à la démolition en Décembre 1923 à Loctudy (Finistère).

Caractéristiques générales. — Jauge : 114,86 tx jb et 88,33 tx jn. Dimensions : longueur de l’avant de l’étrave à l’arrière, 27,80 m ; plus grande largeur extérieure, 6,34 m ; hauteur au milieu du navire, 3,32 m. Tirant d’eau en charge : 3,70 m. Port en lourd : environ 185 t.

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(1) Inscription maritime — Quartier de Nantes — Matricules des bâtiments de commerce — Matrice de 1902 — f° 252, n° 750 : Archives départementales de Loire-Atlantique, Cote 7 R 4 / 1322.

(2) Inscription maritime — Quartier de Nantes — Désarmement des bâtiments de commerce — 25 juillet 1915, n° 304 : Archives départementales de Loire-Atlantique, Cote 7 R 4 / 782.

(3) Inscription maritime — Quartier de Nantes — Matricules des bâtiments de commerce — Matrice de 1921 — f° 90, n° 59 : Archives départementales de Loire-Atlantique, Cote 7 R 4 / 1323.

(4) L’Ouest-Éclair — éd. de Nantes –, n° 7.767, Mardi 9 janvier 1923, p. 8.

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L’Ouest-Éclair — éd. de Nantes —, n° 7.767, Mardi 9 janvier 1923, p. 8.

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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PAULINE — Trois-mâts goélette — Armement Jean Godin, Cardiff (1913~1920).

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Bonjour à tous,


Composition de l’équipage du trois-mâts goélette Pauline le 4 janvier 1918,
jour de l’engagement avec le sous-marin allemand U-19



Marins du commerce

— LE BARCH Jean Marie, né le 28 février 1873 à l’Île-aux-Moines (Morbihan) et y domicilié. Capitaine. Capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Vannes, f° 286, n° 573 [(Déc. min. 15 avr. 1899, J.O. 20 avr. 1899, p. 2.666]. [Gages mensuels : 200 fr.]. № 9 sur le rôle de désarmement.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date 28 juillet 1921 (J.O. 10 août 1921, p. 9.408 et 9.419), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Le Barch (Jean-Marie), Vannes 573, capi-taine au cabotage : comme capitaine de la goélette Pauline, s’est signalé par sa courageuse énergie en ri-postant à un sous-marin ennemi qu’iI a forcé à plonger. Une citation. »

[Embarqué le 29 novembre 1917 à Camaret (Finistère) ; débarqué le 31 mars 1918 à Port-Navalo (Morbihan).] (*)


— CRÉQUER François Alexis Marie, né le 5 novembre 1886 à l’Île-aux-Moines (Morbihan) et y domicilié, décédé dans cette commune le 5 janvier 1970. Maître d’équipage, inscrit le 11 novembre 1905 au quar-tier de Vannes, f° et n° 2.127 ; classe 1906, n° 313 au recrutement de Vannes. [Gages mensuels : 150 fr.]. № 2 sur le rôle de désarmement.

— LIONDRE Jean-Louis, né le 4 juillet 1872 à Séné (Morbihan). Matelot, inscrit au quartier de Vannes, f° 295, n° 588 ; classe 1892, n° 776 au recrutement de Vannes. [Gages mensuels : 140 fr.]. № 3 sur le rôle de désarmement.

— RIO Joseph Marie, né le 23 février 1902 à Locmariaquer (Morbihan), au lieu-dit « Kerouarch ». Mousse, inscrit provisoire au quartier d’Auray, f° 147, n° 200. [Gages mensuels : 80 fr.]. № 6 sur le rôle de désarmement.

— DANIEL Maurice André, né le 27 octobre 1901 à Locmariaquer (Morbihan), au lieu-dit « Kerouarch ». Mousse, inscrit provisoire au quartier d’Auray, f° 146, n° 194 ; classe 1921, n° 3.223 au recrutement de Lorient. [Gages mensuels : 50 fr.]. № 5 sur le rôle de désarmement.

Marins de l’État

— LE MEUR Auguste Marie, né le 29 mars 1891 à Brest (Finistère) et y domicilié. Matelot de 3e classe canonnier, matricule n° 96.282 – 2 au 2e Dépôt des équipages de la flotte ; classe 1911, n° 3.531 au re-crutement de Brest. Service d’armement militaire des bâtiments de commerce (A.M.B.C.) de Nantes (Personnel des équipes embarquées).

□ Croix de guerre avec étoile de bronze.

— LESCOËT Robert François, né le 6 août 1898 à Gâvres (Morbihan). Matelot de 3e classe sans spé-cialité, inscrit au quartier de Lorient, n° 5.290 ; classe 1918, n° 640 au recrutement de Lorient.

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(*) Capitaine du 17 septembre au 28 novembre 1917, puis du 1er au 11 avril 1914 :

— KERGOSIEN Adolphe, né le 19 juin 1884 à Locmariaquer (Morbihan). Capitaine au cabotage (Brevet supérieur), inscrit au quartier d’Auray, f° et n° 419. [Gages mensuels : 200 fr.]. № 1 sur le rôle de dé-sarmement.
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• Rôle de désarmement : Inscription maritime — Quartier de Nantes — Désarmement des bâtiments de commerce — 21 août 1918, n° 127 : Archives départementales de Loire-Atlantique, Cote 7 R 4 / 790, p. num. 16 à 18.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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