Cette liste est une bonne illustration des pertes de la Marine française. Comme toute liste de ce genre, elle peut être discutée sur quelques points.
Ainsi, le torpilleur numéroté 325 n'est pas compté sur cette liste, mais l'est sur d'autres, peut-être parce qu'il a sauté sur une mine posé par l'UC 27 au large des îles Kerkenah seulement le 22 janvier 1919,
Le torpilleur numéroté 289, échoué près de Nabeul en Tunisie en 1918 n'y figure pas non plus.
Quant à la Carabine, elle ne figure pas dans d'autres liste, car, victime d'un abordage par le cargo britannique Mentor, le 1 octobre 1918, elle n'a pas coulée. remorquée à Palerme, provisoirement réparée pour être remorquée à Bizerte où elle a été finalement condamnée le 8 janvier 1919.
Le Corse, indiqué comme croiseur auxiliaire dans la liste ci-dessus, présentée par Rutilius, est considéré comme un patrouilleur par Jean Labayle-Couhat.
Certaines listes sont plus détaillées, donnant le nom de tous les navires perdus, y compris les chalutiers, remorqueurs et autres navires réquisitionnés.
Source : Jean Labayle-Couhat, French warships of world war I, Ian Allan, 1974