INDEPENDANT Dundee de La Rochelle

olivier 12
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Re: INDEPENDANT Dundee de La Rochelle

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

INDEPENDANT

Dundee de pêche immatriculé à La Rochelle n° 2200

Equipage

LE BRUN Patron
LE BLOCH Matelot
GUERANDE Matelot
PLEBEYR Matelot

Rencontre avec un sous-marin

Le 12 Février 1917 à 17h30, à environ 15 milles dans l’ouest de Chassiron, le voilier est sur ses filets.
Beau temps pas très clair, mer calme, brise d’ESE

Entendu un coup de canon et aperçu un sous-marin à 1 mille sur l’arrière se dirigeant vers nous cap à l’Est. Le sous-marin semble porter une voile.
A ce moment, aperçu un vapeur venant de la Gironde à 2 milles. Le sous-marin change alors de route et se dirige vers ce vapeur en tirant un nouveau coup de canon. Le vapeur répond par deux coups de sifflet auxquels succèdent très rapidement deus autres coups de canon.

L’équipage d’INDEPENDANT coupe ses filets et fait route à toutes voiles cap au NE, vers les Baleines, pour s’éloigner. Il est 18h05 et peu après les feux du vapeur disparaissent.

Le sous-marin attaquant

C’était très certainement l’UC 21 de l’OL Rheinhold Saltzwedel et, d’après les divers rapports des navires de pêche on peut reconstituer sa route ainsi :

Le sous-marin descend lentement vers le sud. Il rencontre en premier lieu, à 16h00, le sloop de pêche REINE DES FLOTS qu’il arraisonne pour le couler. Mais l’arrivée opportune du patrouilleur 188 ne lui permet pas de mettre son projet à exécution et il plonge en catastrophe.

Il croise ensuite JEUNE ODETTE vers 16h45. L’arrivée de deux hydravions ne lui permet pas non plus de couler ce sloop. On peut d’ailleurs penser que les hydravions ont été alertés par le patrouilleur 188 et ont décollé en conséquence.

Peu après, vers 17h30, il se lance à la poursuite d’INDEPENDANT, mais se détourne de cet objectif pour aller couler le vapeur NORDKAP, un petit caboteur norvégien qui allait de Bilbao à Nantes. INDEPENDANT lui échappe également, la nuit étant alors tombée.

Bref, Saltzwedel n’aura guère été chanceux ce jour-là. Il est regrettable que les avions n’aient pas eu plus d’autonomie pour sauver également le NORDKAP.

Cdlt
olivier
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