A Marseille, dans une chapelle latérale de la basilique Notre-Dame-de-la Garde, est apposé l’ex-voto suivant, qui, bien évidemment, a aiguisé ma curiosité :

Mais en vain ai-je recherché le nom du bâtiment ayant successivement fait l’objet de ces trois attaques de sous-marins, le 22 janvier 1918. De même, n’ai-je pu déterminer l’unité à laquelle appartenait ses passagers « calédoniens ».
L’hypothèse la plus vraisemblable est qu’il s’agissait d’un détachement de tirailleurs nouvellement recrutés et envoyés en renfort au Bataillon mixte du Pacifique – ex-Bataillon d’étape des tirailleurs canaques. Dans le Journal des marches et opérations dudit bataillon (Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 875/24, p. num. 24), apparaissent en effet les mentions suivantes :
« 16 février [1918]. – Un détachement de 8 sergents européens et caporaux fourriers, 7 caporaux, 2 clairons, 353 Néo-calédoniens et Tahitiens venant de Marseille arrivent au Camp et campent à Valescure Golf.
17 février. – Ce détachement rejoint dans la soirée le Camp des Darboussières. Les Néo-calédoniens sont affectés à la 5e Compagnie ; les Tahitiens sont répartis entre les 3e et 4e Compagnies. »
________________________L’hypothèse la plus vraisemblable est qu’il s’agissait d’un détachement de tirailleurs nouvellement recrutés et envoyés en renfort au Bataillon mixte du Pacifique – ex-Bataillon d’étape des tirailleurs canaques. Dans le Journal des marches et opérations dudit bataillon (Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 875/24, p. num. 24), apparaissent en effet les mentions suivantes :
« 16 février [1918]. – Un détachement de 8 sergents européens et caporaux fourriers, 7 caporaux, 2 clairons, 353 Néo-calédoniens et Tahitiens venant de Marseille arrivent au Camp et campent à Valescure Golf.
17 février. – Ce détachement rejoint dans la soirée le Camp des Darboussières. Les Néo-calédoniens sont affectés à la 5e Compagnie ; les Tahitiens sont répartis entre les 3e et 4e Compagnies. »
Bien amicalement à vous,
Daniel.