Bonjour à tous,
CIGALE-II Patrouilleur type "LIBELLULE (1918 - 1919)
Chantier :
Ateliers et Chantiers de Provence, Port de Bouc
Commence : 1917
Mis à flot : 1918
En service : 1918
Retiré : 1919
Caractéristiques : 368 t - 500 cv - 43,5 x 7,3 x 3,75 m - Chalutier armé - 1 machine compound - 1 chaudière - I. 120 + I 75 + 1 mitrailleuse + I. 100 + I. 47
Observations :
18.07.1917 : Date du marché
1918 : 4ème escadrille de patrouille
1918_1919 : 7ème escadrille de patrouille
17.03.1920 : Vente à Mr Creybesac (Bizerte), conserve son nom; vente à la Compania Vitoriano (Garay - Espagne); rebaptisé "ELGUETTA"
1939 : inscrit au Lloyd sous le nom de "MARI-BEGONA"
Sources : Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours - Tome II - LV J.M. ROCHE - imp. Groupe Rezotel-Maury Millau
CIGALE-II - Patrouilleur
Re: CIGALE-II - Patrouilleur
Cordialement. Malou
Re: CIGALE-II - Patrouilleur
Bonjour à tous,
CAMPION Émile Edouard Jean M.P.F.
Né le 9 juin 1883 à CAMBRAI (Nord) - Décédé le 3 novembre 1918 à TOULON (Var).
Entre dans la Marine en 1901, Aspirant le 5 octobre 1904; port TOULON. Au 1er janvier 1906, sur le croiseur "JURIEN-DE-LA-GRAVIÈRE", Division navale de l'Océan Atlantique (Cdt Ernest GERVAIS). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1906. Officier breveté Fusilier. Aux 1er janvier 1908, 1909, port TOULON. Au 1er janvier 1911, sur le "TOURVILLE", École de canonnage (Eugène BARTHE, Cdt). Au 1er janvier 1912, sur le cuirassé "MARCEAU", École des Électriciens (Cdt Jean PRADIER). Le 1er octobre 1913, Commandant un groupe de torpilleurs, Station des torpilleurs de TOULON. Lieutenant de vaisseau le 1er juin 1915. Il se distingue cette même année, Officier de tir sur le cuirassé garde-côtes "REQUIN". Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de guerre avec citation à l'ordre de l'Armée navale : " Officier du plus grand mérite, chargé de l'artillerie et de la direction du tir. N'est pas breveté canonnier, mais cependant a été l'inspirateur d'une méthode de tir et d'un dispositif spécial de pointage parfaitement adaptés aux circonstances et aujourd'hui généralisés à bord des navires affectés à la défense du canal de Suez. Leur application a donné les plus heureux résultats, le 3 février. A dirigé avec le plus grand sang-froid et avec une précision remarquables le tir. Très belle attitude sous le feu.". Le 19 avril 1918, Commandant le patrouilleur auxilliaire "SALAMBÔ" (ou SALAMMBÔ, selon les sources), il coule avec le bâtiment victime du torpillage du sous-marin U 38 au large de la CRÈTE, et dans l'eau, porte secours à ses hommes survivants qui seront recueillis comme lui par un doris. Nouvelle citation : " Commandant le SALAMBO : a fait tout on devoir pour éviter le torpillage de son bâtiment par un sous-marin ennemi, le 19 avril 1918. A coulé avec son bâtiment, à son poste sur la passerelle. Une fois à l'eau, s'est dévoué pour ses hommes à qui il a porté secours, a refusé d'être recueilli avant eux par le doris qui a ramené les survivants. Déjà cité à l'ordre de l'armée.". Le 3 novembre 1918, il décède à son domicile de TOULON de la grippe. Il commandait alors le patrouilleur auxiliaire "CIGALE-II"...

[:geneamar:8]
CAMPION Émile Edouard Jean M.P.F.
Né le 9 juin 1883 à CAMBRAI (Nord) - Décédé le 3 novembre 1918 à TOULON (Var).
Entre dans la Marine en 1901, Aspirant le 5 octobre 1904; port TOULON. Au 1er janvier 1906, sur le croiseur "JURIEN-DE-LA-GRAVIÈRE", Division navale de l'Océan Atlantique (Cdt Ernest GERVAIS). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1906. Officier breveté Fusilier. Aux 1er janvier 1908, 1909, port TOULON. Au 1er janvier 1911, sur le "TOURVILLE", École de canonnage (Eugène BARTHE, Cdt). Au 1er janvier 1912, sur le cuirassé "MARCEAU", École des Électriciens (Cdt Jean PRADIER). Le 1er octobre 1913, Commandant un groupe de torpilleurs, Station des torpilleurs de TOULON. Lieutenant de vaisseau le 1er juin 1915. Il se distingue cette même année, Officier de tir sur le cuirassé garde-côtes "REQUIN". Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de guerre avec citation à l'ordre de l'Armée navale : " Officier du plus grand mérite, chargé de l'artillerie et de la direction du tir. N'est pas breveté canonnier, mais cependant a été l'inspirateur d'une méthode de tir et d'un dispositif spécial de pointage parfaitement adaptés aux circonstances et aujourd'hui généralisés à bord des navires affectés à la défense du canal de Suez. Leur application a donné les plus heureux résultats, le 3 février. A dirigé avec le plus grand sang-froid et avec une précision remarquables le tir. Très belle attitude sous le feu.". Le 19 avril 1918, Commandant le patrouilleur auxilliaire "SALAMBÔ" (ou SALAMMBÔ, selon les sources), il coule avec le bâtiment victime du torpillage du sous-marin U 38 au large de la CRÈTE, et dans l'eau, porte secours à ses hommes survivants qui seront recueillis comme lui par un doris. Nouvelle citation : " Commandant le SALAMBO : a fait tout on devoir pour éviter le torpillage de son bâtiment par un sous-marin ennemi, le 19 avril 1918. A coulé avec son bâtiment, à son poste sur la passerelle. Une fois à l'eau, s'est dévoué pour ses hommes à qui il a porté secours, a refusé d'être recueilli avant eux par le doris qui a ramené les survivants. Déjà cité à l'ordre de l'armée.". Le 3 novembre 1918, il décède à son domicile de TOULON de la grippe. Il commandait alors le patrouilleur auxiliaire "CIGALE-II"...

[:geneamar:8]
Cordialement. Malou
Re: CIGALE-II - Patrouilleur
Bonjour,
SHD, Châtellerault, AA 661 5 I
Edition de mars 1998 (numérisée en décembre 2014)
Carton 743
CIGALE ΙΙ : Patrouilleur (type chalutier)
1917 - Marché de gré à gré (commun à COCCINELLE - CRIQUET et
LIBELLULE)
A bientôt.
SHD, Châtellerault, AA 661 5 I
Edition de mars 1998 (numérisée en décembre 2014)
Carton 743
CIGALE ΙΙ : Patrouilleur (type chalutier)
1917 - Marché de gré à gré (commun à COCCINELLE - CRIQUET et
LIBELLULE)
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
CIGALE-II ― Patrouilleur du type Libellule (1918~1919).
Bonsoir à tous,
Cigale-II ― Patrouilleur du type Libellule (1918~1919).
Cigale-II ― Patrouilleur du type Libellule (1918~1919).
Le patrouilleur Cigale-II fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 11 no-vembre 1918 au 13 juillet 1919.
Du 17 décembre 1918 au 19 juin 1919, il prit part aux opérations de Syrie~Cilicie (Instruction du 28 no-vembre 1922 relative à l’application à la Marine de la Loi instituant la médaille commémorative de Syrie~Cilicie : Bull. off. Marine 1922, n° 35, p. 695 et 699).
Avec 12 petits chalutiers et 11 autres de plus fort tonnage, il fut mis en vente le 11 décembre 1919 par le Sous-secrétariat à la liquidation des stocks dans les locaux de la Préfecture maritime de Toulon selon la procédure d’adjudication publique sur soumissions cachetées (La Dépêche de Brest, n° 13.335, Di-manche 30 novembre 1919, p. 6).
Du 17 décembre 1918 au 19 juin 1919, il prit part aux opérations de Syrie~Cilicie (Instruction du 28 no-vembre 1922 relative à l’application à la Marine de la Loi instituant la médaille commémorative de Syrie~Cilicie : Bull. off. Marine 1922, n° 35, p. 695 et 699).
Avec 12 petits chalutiers et 11 autres de plus fort tonnage, il fut mis en vente le 11 décembre 1919 par le Sous-secrétariat à la liquidation des stocks dans les locaux de la Préfecture maritime de Toulon selon la procédure d’adjudication publique sur soumissions cachetées (La Dépêche de Brest, n° 13.335, Di-manche 30 novembre 1919, p. 6).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.