La goëlette (Schooner) (A sur le schéma),encore appellée goëlette carrée (Topsail schooner), dispose de voiles latines sur le grand-mâts, une grand-voile aurique (trapézoïdale avec corne) et sur le mât de misaine, à l'avant, d'une voile de misaine, également aurique et au-dessus, de deux voiles carrées, un hunier et un perroquet au-dessus. Losrqu'il n'y a qu'une voile carrée, c'est un hunier et on partle de goëlette à huniers ce qui est le cas du gréement des deux goëlettes de la Marine nationale, Etoile et Belle Poule.
La goëlette franche (fore and aft schooner) (B sur le schéma), ne dispose pas de voiles carrées et possède donc des voiles auriques à corne surmontées de voiles triangulaires, les flèches, dont nous rappelons qu'il en existe une sur la goëlette carrée, au grand-mât, le fléche en cul.
Losrque toutes les voiles du mât de misaine sont carrées, celles du grand-mât étant auriques, il s'agit d'un brigantin (brigantine)
Lorsque toutes les voiles des deux mâts sont carrées, il s'agit d'un brick (brig).
Source : Capitaine Henri Paasch, De la quille à la pomme de mât, Eckardt & Messtorff, 1901, reprint 1978.
Harold A. Underhill, Deep water sail, Brown, Son & Ferguson, 1952, 1976.
Bonnefoux et Paris, Dictionnaire de la Marine à voiles, Difunat, 1980 (1855).
