QUO VADIS
Goélette construite en 1901 aux Sables d’Olonne.
160 tpl 80 tx JB
Capitaine armateur Joseph GUEGOT, de Perros Guirec, inscrit à Lannion n° 4792
Equipage de 5 hommes + capitaine
La perte de QUO VADIS
Pendant la journée du 17 décembre 1916, QUO VADIS était resté dans la baie de Penzance, attendant le nuit pour traverser la Manche. Il effectue un voyage Swansea – Mortagne sur Gironde avec un chargement de 160 t de charbon.
Le 18 Décembre à 04h15 du matin la goélette, qui a passé Lizard, se trouve à 23 milles dans le S15E de Lizard par 40°39 N (Correction 49°39 N. Merci Yves) et 05°06 W.

Légère brise de SE finissant en calme plat. Nuit très claire avec grand clair de lune. Visibilité 7 à 8 milles.
Un sous-marin est soudain aperçu à bâbord, élongeant le voilier à quelques mètres. Il avait du l’apercevoir de loin à cause de sa voile blanche éclairée par la lune. Le commandant allemand demande en français la nationalité, puis invite l’équipage à évacuer la goélette. Ce commandant parlait lentement, mais très correctement le français.
Sur sa demande, le capitaine lui remet les papiers du bord : connaissement, charte-partie et rôle d’équipage. Aucun document confidentiel car les instructions pour la navigation avaient été données verbalement à Swansea.
Trois marins viennent sur QUO VADIS, prennent quelques objets et posent des bombes tandis que deux guetteurs restent sur le kiosque, jumelles aux yeux.
Il s’écoule 20 minutes entre la mise à feu et l’explosion des bombes. La goélette coule.
L’embarcation fait deux milles à l’aviron. Vers 06h00, elle est dépassée par le sous-marin, toujours en surface, et qui était resté sur les lieux. A 07h30, un voilier est aperçu en même temps que deux destroyers anglais dont l’un, le CONTEST, récupère les naufragés. Il les dépose à 23h00 à Falmouth.
Description du sous-marin
40 m de long
Canon de 100 mm sur l’avant, à courte volée et affut cylindrique
Filières passant par dessus le kiosque, avec isolateur en porcelaine sur l’une d’elle (antenne TSF)
Peinture noire ou verte foncée et grise sur le kiosque
Dessin du sous-marin fait par le capitaine Guégot

Le sous-marin attaquant
C’était l’UC 17 du KL Ralph WENNINGER (voir MARIA LOUIS)
Cdlt