Colonel-de-Villebois-Mareuil ― Trois-mâts barque du type Jubille Rig (1900–1929) ― Compagnie maritime française, puis, à partir de 1913, Société nouvelle d’armement. Vendu à la démolition en 1926 et démoli en 1929.
□ Du nom de Georges Henri Anne Marie Victor de VILLEBOIS-MAREUIL, officier né à Nantes, le 22 mars 1847 à Nantes, mort en Afrique du Sud le 5 avril 1900 aux côtés des Boers, lors de la bataille de Boshof livrée contre les troupes britanniques.
□ Du nom de Georges Henri Anne Marie Victor de VILLEBOIS-MAREUIL, officier né à Nantes, le 22 mars 1847 à Nantes, mort en Afrique du Sud le 5 avril 1900 aux côtés des Boers, lors de la bataille de Boshof livrée contre les troupes britanniques.
• Armée et marine, n° 49, 9 déc. 1900, p. 1.066.
« Lancement du "Colonel-de-Villebois-Mareuil "
Les chantiers nantais de Chantenay ont lancé, le 26 novembre [1900], le trois-mâts en acier de 3.000 ton-neaux Colonel-de-Villebois-Mareuil pour le compte de la Compagnie maritime française.
Le parrain était M. Roger de Villebois-Mareuil (*), et la marraine, Mme Jollan de Clerville.
Ce beau voilier est le frère du Commandant-Marchand, dont nous avons annoncé le baptême au mois de juin dernier. Il sera bientôt suivi par deux autres trois-mâts qui seront lancés, le Duc-d’Aumale, le 27 décembre, et le La-Tour-d’Auvergne, le 27 janvier. »
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(*) Frère de Georges de Villebois-Mareuil (né en 1849).
__________________________________________________________________________________________Le parrain était M. Roger de Villebois-Mareuil (*), et la marraine, Mme Jollan de Clerville.
Ce beau voilier est le frère du Commandant-Marchand, dont nous avons annoncé le baptême au mois de juin dernier. Il sera bientôt suivi par deux autres trois-mâts qui seront lancés, le Duc-d’Aumale, le 27 décembre, et le La-Tour-d’Auvergne, le 27 janvier. »
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(*) Frère de Georges de Villebois-Mareuil (né en 1849).
• Louis LACROIX : « Les derniers grands voiliers »,
éd. J. Peyronnet & Cie, Paris, 1937, p. 233 et 234.
éd. J. Peyronnet & Cie, Paris, 1937, p. 233 et 234.
« COLONEL-DE-VILLEBOIS-MAREUIL
L’ordre de mise en chantier de ce navire avait été donné primitivement aux Chantiers Nantais (*) de Chan-tenay par Messieurs Guillon. Puis la Compagnie Maritime française qui venait de prendre possession aux Chantiers de la Loire de son premier navire Commandant-Marchand et se trouvait en retard sur ses pré-visions de construction demanda à Messieurs Guillon de lui céder leur droit de priorité de mise sur cale du navire préparé pour eux. Un accord intervint, et c’est ainsi que Colonel-de-Villebois-Mareuil qui était du type à Jubille Rig passa aux mains de cette société. Il fut d’ailleurs le seul de ce type appartenant à cette compagnie.
Il fut lancé le 26 novembre 1900 et le capitaine Le Dantec le prit en commandement pour son premier voyage.
C’était un navire du type Ca des Chantiers de la Loire de Nantes.
Lorsque la Société Nouvelle d’Armement eut, en 1908 [En 1913], absorbé la flotte de la Compagnie Mari-time française, le trois-mâts Colonel-de-Villebois-Mareuil suivit le sort des autres unités. Sa navigation, si l’on s’en rapporte aux documents qui sont restés, n’offrit rien de sensationnel. Après avoir navigué toute la guerre sans accrocs, Colonel-de-Villebois-Mareuil vint en 1922 désarmer au canal de la Marti-nière près de Nantes. Il en ressortit le 1er janvier 1927 et fut démoli en 1929. »
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(*) « Les Chantiers nantais de construction navale étaient établis en aval des Chantiers Dubigeon ; ils étaient dirigés par M. Tuauden, ancien ingénieur des Chantiers de la Loire » (Louis Lacroix, op. cit., p. 240).
__________________________________________________________________________________________Il fut lancé le 26 novembre 1900 et le capitaine Le Dantec le prit en commandement pour son premier voyage.
C’était un navire du type Ca des Chantiers de la Loire de Nantes.
Lorsque la Société Nouvelle d’Armement eut, en 1908 [En 1913], absorbé la flotte de la Compagnie Mari-time française, le trois-mâts Colonel-de-Villebois-Mareuil suivit le sort des autres unités. Sa navigation, si l’on s’en rapporte aux documents qui sont restés, n’offrit rien de sensationnel. Après avoir navigué toute la guerre sans accrocs, Colonel-de-Villebois-Mareuil vint en 1922 désarmer au canal de la Marti-nière près de Nantes. Il en ressortit le 1er janvier 1927 et fut démoli en 1929. »
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(*) « Les Chantiers nantais de construction navale étaient établis en aval des Chantiers Dubigeon ; ils étaient dirigés par M. Tuauden, ancien ingénieur des Chantiers de la Loire » (Louis Lacroix, op. cit., p. 240).