Bonjour à tous,
CRABE IV
Patrouilleur auxiliaire
Chalutier CRABE construit par De la Brosse et Fouché à Nantes.
27 Avril 1907 Mis à flot
Immatriculation B 4 à Boulogne
16 Février 1915 Réquisitionné
1916-1918 Affecté à la 5e escadrille de patrouille de Méditerranée. Posté à Marseille.
30 Août 1917, sous les ordres du premier maître pilote Louis SARRAZIN, sauve plus de 300 passagers du paquebot NATAL des Messageries Maritimes, coulé après abordage près du phare du Planier.
(Voir récit du sauvetage à la fiche NATAL)
6 Février 1919 dé-réquisitionné.
15 Juillet 1929 renommé JACQUES CŒUR (F 700)
4 Septembre 1939 Réquisitionné
21 Mai 1940 Saisi à Dunkerque et renfloué par les Allemands. Devient patrouilleur M 4617.
Décembre 1942 Devient patrouilleur M 3600
17 Septembre 1943 saute sur une mine à Ostende.
Cdlt
CRABE IV Chalutier patrouilleur
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CRABE-IV ― Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier boulonnais B. 4. (1915~1919).
Bonsoir à tous,
_________________________________________________________________________________________
Le sauvetage des naufragés du paquebot Natal par l’équipage
du patrouilleur auxiliaire Crabe-IV
[30 août 1917]
du patrouilleur auxiliaire Crabe-IV
[30 août 1917]
• Patrouilleur auxiliaire Crabe-IV ― alors commandé par le premier maître patron pilote Louis Jean-Marie François Symphorien SARRAZIN ―, Journal de bord n° 5 / 1917 ― 8 juill. ~ 11 oct. 1917 ― : Service historique de la Défense, Cote SS Y 137, p. num. 222 à 225.
« Le 30 août 1917.
10 h. 50 ― Appareillé de Marseille.
11 h. 10 ― Tiré pour essai du canon de 75 mm nouvellement mis en place 5 coups d’exercice.
11 h. 40 ― Débarqué au Vieux Port, près de l’Hirondelle, le commissaire de tir. Sorti du port, route pour le Secteur 1.
11 h. 50 ― Croisé vapeur italien Orseolo, route au N.-O.
16 h. 40 ― Et anglais Wesfield, route au N.-O.
17 h. 45 ― Croisé trois vapeurs à 3 milles dans le S., route au S.-E.
18 h. 10 ― Escorté vapeur anglais Antigone du travers de La Ciotat à Riou.
20 h. 40 ― Reçu S.O.S. de Natal abordé 6 milles E. de Planier. Mis immédiatement en route à toute vitesse, cap au S. 85 O.
20 h. 46 ― Envoyé au Natal signal : « Secours 6 milles Est Crabe ».
J’ai mis le cap à cette aire de vent parce [[que] j’avais vu le bâtiment sortir de Marseille à la tombée de la nuit et, avec la route qu’il faisait, j’ai calculé qu’il devait être dans le Sud et non à l’Est de Planier. Au moment du signal de secours du Natal, nous sommes à quatre milles de lui et, à 20 h. 50, nous apercevons une lumière que nous distinguons être en approchant une bouée lumineuse. Nous voyons aussitôt des fusées rouges du vapeur abordeur et, sans changer notre route, à 21 h. 05, nous sommes en plein au milieu des premiers radeaux et seuls sur les lieux du sinistre avec le vapeur abor-deur dont nous ignorons le nom ; le Natal est déjà coulé et nous commençons le sauvetage avec nos embarcations mises aussitôt à la mer. La mer est agitée, mais heureusement que le bâtiment a, en coulant, laissé échapper de l’huile qui aplanit la mer pendant quelques temps.
Repêché d’abord les hommes qui sont à la mer ; puis nous commençons à ramener les radeaux. Notre projecteur, que nous avons allumé aussitôt que nous avons mis en route pour nous porter au secours, a, au dire des officiers que nous avons recueillis, grandement aidé à réconforter des personnes qui s’étaient affolées, car cela leur a fait espérer un prompt secours. Nous dégageons les radeaux au fur et à mesure qu’ils sont vides. J’ai manœuvré pour ramasser les premiers radeaux qui sont sous le vent, mais les radeaux dérivent de tous côtés sur nous et le mieux est de rester stoppé et de faire en avant et en arrière pour arrêter les radeaux au passage, car nous risquons de faire passer dans l’hélice des gens qui sont à la mer. La manœuvre de remorquage des radeaux par nos embarcations se fait avec calme et courage, et deux heures après, le sauvetage est terminé. La mer sur la fin est devenue plus agitée et le sauvetage s’effectue plus difficilement, car il faut remorquer les radeaux pour les accoster sous le vent. Enfin, tout s’est passé sans blessure et sans perte d’hommes, du moins à partir du moment où nous sommes arrivés sur les lieux.
L’Orb, arrivé sur les lieux environ trois-quarts d’heure à une heure après nous, a contribué au sau-vetage.
11 h. 00 [23 h. 00] ― Mis en route après avoir hissé nos embarcations pour rechercher des radeaux qui auraient pu dériver sous le vent. Fait des routes N.-S. parallèles et de 2 milles de longueur sous le vent du naufrage et jusqu’à 4 milles au large sans rien rencontrer. J’en conclus que les radeaux n’ont pas dérivé plus vite que nous les recueillions et que nous n’en avons laissé passer aucun.
11 h. 10 ― Tiré pour essai du canon de 75 mm nouvellement mis en place 5 coups d’exercice.
11 h. 40 ― Débarqué au Vieux Port, près de l’Hirondelle, le commissaire de tir. Sorti du port, route pour le Secteur 1.
11 h. 50 ― Croisé vapeur italien Orseolo, route au N.-O.
16 h. 40 ― Et anglais Wesfield, route au N.-O.
17 h. 45 ― Croisé trois vapeurs à 3 milles dans le S., route au S.-E.
18 h. 10 ― Escorté vapeur anglais Antigone du travers de La Ciotat à Riou.
20 h. 40 ― Reçu S.O.S. de Natal abordé 6 milles E. de Planier. Mis immédiatement en route à toute vitesse, cap au S. 85 O.
20 h. 46 ― Envoyé au Natal signal : « Secours 6 milles Est Crabe ».
J’ai mis le cap à cette aire de vent parce [[que] j’avais vu le bâtiment sortir de Marseille à la tombée de la nuit et, avec la route qu’il faisait, j’ai calculé qu’il devait être dans le Sud et non à l’Est de Planier. Au moment du signal de secours du Natal, nous sommes à quatre milles de lui et, à 20 h. 50, nous apercevons une lumière que nous distinguons être en approchant une bouée lumineuse. Nous voyons aussitôt des fusées rouges du vapeur abordeur et, sans changer notre route, à 21 h. 05, nous sommes en plein au milieu des premiers radeaux et seuls sur les lieux du sinistre avec le vapeur abor-deur dont nous ignorons le nom ; le Natal est déjà coulé et nous commençons le sauvetage avec nos embarcations mises aussitôt à la mer. La mer est agitée, mais heureusement que le bâtiment a, en coulant, laissé échapper de l’huile qui aplanit la mer pendant quelques temps.
Repêché d’abord les hommes qui sont à la mer ; puis nous commençons à ramener les radeaux. Notre projecteur, que nous avons allumé aussitôt que nous avons mis en route pour nous porter au secours, a, au dire des officiers que nous avons recueillis, grandement aidé à réconforter des personnes qui s’étaient affolées, car cela leur a fait espérer un prompt secours. Nous dégageons les radeaux au fur et à mesure qu’ils sont vides. J’ai manœuvré pour ramasser les premiers radeaux qui sont sous le vent, mais les radeaux dérivent de tous côtés sur nous et le mieux est de rester stoppé et de faire en avant et en arrière pour arrêter les radeaux au passage, car nous risquons de faire passer dans l’hélice des gens qui sont à la mer. La manœuvre de remorquage des radeaux par nos embarcations se fait avec calme et courage, et deux heures après, le sauvetage est terminé. La mer sur la fin est devenue plus agitée et le sauvetage s’effectue plus difficilement, car il faut remorquer les radeaux pour les accoster sous le vent. Enfin, tout s’est passé sans blessure et sans perte d’hommes, du moins à partir du moment où nous sommes arrivés sur les lieux.
L’Orb, arrivé sur les lieux environ trois-quarts d’heure à une heure après nous, a contribué au sau-vetage.
11 h. 00 [23 h. 00] ― Mis en route après avoir hissé nos embarcations pour rechercher des radeaux qui auraient pu dériver sous le vent. Fait des routes N.-S. parallèles et de 2 milles de longueur sous le vent du naufrage et jusqu’à 4 milles au large sans rien rencontrer. J’en conclus que les radeaux n’ont pas dérivé plus vite que nous les recueillions et que nous n’en avons laissé passer aucun.
Le 31 août 1917.
0 h. 30 ― A 0 h. 30, fait route pour retourner sur les lieux du naufrage.
1 h. 05 ― Reçu ordre de l’Henriette d’aller débarquer nos naufragés à Marseille.
3 h. 30 ― Nous nous amarrons à la Joliette par ordre de l’amiral du Front de mer, le long du ponton de la Compagnie transatlantique. Débarqué les naufragés. Le gendarme de service a compté 296 hommes ; il reste encore les officiers, soit une dizaine, 5 femmes et 4 enfants.
5 h. 45 ― Appareillé de la Joliette. Route pour rejoindre le secteur 3. [...] »
1 h. 05 ― Reçu ordre de l’Henriette d’aller débarquer nos naufragés à Marseille.
3 h. 30 ― Nous nous amarrons à la Joliette par ordre de l’amiral du Front de mer, le long du ponton de la Compagnie transatlantique. Débarqué les naufragés. Le gendarme de service a compté 296 hommes ; il reste encore les officiers, soit une dizaine, 5 femmes et 4 enfants.
5 h. 45 ― Appareillé de la Joliette. Route pour rejoindre le secteur 3. [...] »
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
CRABE-IV ― Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier boulonnais B. 4. (1915~1919).
Bonsoir à tous,
Commandants successifs du patrouilleur auxiliaire Crabe-IV
En se référant aux mentions apposées sur la couverture ou dans le texte même des fascicules consti-tuant le Journal de bord ou le Journal de navigation du patrouilleur auxiliaire Crabe-IV (Service his-torique de la Défense, Cote SS Y 137, p. num. 43 à 436), ont successivement commandé ce bâtiment :
□ A compter du 23 mars 1915, et jusqu’au 11 décembre 1915 : J. ALIQUOT (Lecture probable) [Journal de bord n° - / -, – 23 mars ~ 21 mai 1915 –, p. num. 43 et s. ― Signature].
□ Du 11 au 22 décembre 1915 : FR... [Journal de bord n° - / -, – 20 oct. ~ 28 déc. 1915 –, Mention spéciale, p. num. 133].
□ A compter du 22 décembre 1915, et jusqu’au 31 décembre 1916 au moins : Premier maître de timonerie HERVÉ [Journal de bord n° - / -, – 28 déc. 1915 ~ 2 avr. 1916 –, p. num. 137].
□ A compter du 7 janvier 1917 au moins, et jusqu’au 14 juin 1917 : Premier maître de manœuvre Silvère PARÈS [Journal de navigation n° 4 / 1917, – 7 janv. ~ 3 juill. 1917 –, p. num. 301].
□ A compter du 14 juin 1917, et jusqu’au 7 juillet 1918 : Premier maître patron pilote Louis Jean-Marie François Symphorien SARRAZIN [Journal de navigation n° 4 / 1917, – 7 janv. ~ 3 juill. 1917 –, Mention spéciale, p. num. 331].
□ A compter du 7 juillet 1918, et jusqu’au 25 novembre 1918 au moins : Premier maître de timonerie OLLIVIER, qui fut promu enseigne de vaisseau en Novembre 1918 [Journal de navigation n° 1 / 1918, – 8 juill. ~ 17 sept. 1918 –, p. num. 341].
□ A compter du 23 mars 1915, et jusqu’au 11 décembre 1915 : J. ALIQUOT (Lecture probable) [Journal de bord n° - / -, – 23 mars ~ 21 mai 1915 –, p. num. 43 et s. ― Signature].
□ Du 11 au 22 décembre 1915 : FR... [Journal de bord n° - / -, – 20 oct. ~ 28 déc. 1915 –, Mention spéciale, p. num. 133].
□ A compter du 22 décembre 1915, et jusqu’au 31 décembre 1916 au moins : Premier maître de timonerie HERVÉ [Journal de bord n° - / -, – 28 déc. 1915 ~ 2 avr. 1916 –, p. num. 137].
□ A compter du 7 janvier 1917 au moins, et jusqu’au 14 juin 1917 : Premier maître de manœuvre Silvère PARÈS [Journal de navigation n° 4 / 1917, – 7 janv. ~ 3 juill. 1917 –, p. num. 301].
□ A compter du 14 juin 1917, et jusqu’au 7 juillet 1918 : Premier maître patron pilote Louis Jean-Marie François Symphorien SARRAZIN [Journal de navigation n° 4 / 1917, – 7 janv. ~ 3 juill. 1917 –, Mention spéciale, p. num. 331].
□ A compter du 7 juillet 1918, et jusqu’au 25 novembre 1918 au moins : Premier maître de timonerie OLLIVIER, qui fut promu enseigne de vaisseau en Novembre 1918 [Journal de navigation n° 1 / 1918, – 8 juill. ~ 17 sept. 1918 –, p. num. 341].
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: CRABE IV Chalutier patrouilleur
Bonjour,
La fiche MIRAMAR :
A bientôt.
La fiche MIRAMAR :
- CRABE
- CRABE IV.jpg (78.78 Kio) Consulté 521 fois
A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
Marc.
A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
CRABE-IV ― Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier boulonnais B. 4. (1915~1919).
Bonjour à tous,
Crabe-IV ― Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier boulonnais B. 4. (1915~1919).
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Crabe-IV ― Patrouilleur auxiliaire, ex-chalutier boulonnais B. 4. (1915~1919).
Chalutier à vapeur en acier lancé le 27 avril 1907 par la société en nom collectif E. de La Brosse et Fou-ché [Siège social : Nantes, La Prairie-au-Duc] (1), pour le compte de l’armement L. Groselier-Ducho-chois [Siège social : Boulogne-sur-Mer, 6, rue de Bressy] ; coût de la construction : 170.000 fr. (2) Initia-lement immatriculé le 28 mai 1907 au quartier de Nantes au nom de la société constructrice, f° 622, n° 1.872. (3)
Primitivement armé le 27 mai 1907 à Nantes, n° 368, en vue de son transfert à Boulogne-sur-Mer ; y dé-sarmé le 4 juin 1907, n° 233. Réarmé dès le 5 juin 1907 audit quartier, n° 222, pour une première campagne de pêche en Islande ; capitaine Émile NEUKELMAN. Réimmatriculé le 7 septembre 1907 à Boulogne-sur-Mer, f° 2, n° 4 (3) ; signal distinctif : J.V.R.K. (4)
Réquisitionné par la Marine le 16 février 1915 ; reconverti en patrouilleur auxiliaire, étant renommé Crabe-IV. Du 23 mars 1915 au 11 décembre 1915, affecté à la Flottille des chalutiers de la Manche, étant basé à Boulogne-sur-Mer. De Janvier 1916 à Juillet 1916, affecté à la Base navale de Corfou, étant intégré à la 5e Escadrille de patrouille de la Méditerranée (5) ; de Juillet 1916 à fin Novembre 1918, basé à Ajaccio puis à Marseille. Déréquisitionné le 6 février 1919. Administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :
— du 16 février 1915 au 8 décembre 1917 ;
— du 31 janvier au 27 avril 1818 ;
— du 23 juillet au 27 août 1918 ;
— du 30 septembre au 20 novembre 1918 ;
— du 15 janvier au 6 février 1919. (6)
Cédé en Décembre 1920 à la société en commandite simple dite « Société boulonnaise de pêche à va-peur » (Bouclet fils, Zunnequin & Cie) [Siège administratif : Boulogne-sur-Mer, 6, rue Saint-Vincent-de-Paul], personne mo-rale constituée le 23 juillet 1920 et venue aux droits de la société en commandite L. Bouclet & Cie, formée le 23 janvier 1894 à Boulogne-sur-Mer (Archives commerciales de la France, n° 11, Mercredi 7 février 1894, p. 173). Signal distinctif : O.F.B.N. (7).
Abordé le 9 mars 1922 en rade de Brixham (Devon, Royaume-Uni) par le cargo Flore [II], de la Société des Affréteurs Réunis » (Jean Stern). (8)
S’échoue le 29 Janvier 1929 sur les récifs de Beachy Head, sur la côte Sud du Royaume-Uni ; 15 hommes d’équipage recueillis par le canot de sauvetage de Newhaven (East Sussex, Royaume-Uni) et débarqués dans ce port. Renfloué, puis remorqué le 30, seule la proue ayant été endommagée lors de l’échoue-ment. (9)
Après réparation des avaries, acquis par l’armement Veuve Pierre Leborgne, de Fécamp, et renommé Jacques-Cœur ; ré-immatriculé audit quartier, f° x, n° 700, conservant son signal distinctif. (10)
En 1938, propriété de l’armement Jean Prentout, de Fécamp. Signal distinctif : F.O.N.H. (11)
A nouveau réquisitionné par la Marine le 4 septembre 1939 à Boulogne-sur-Mer.
Saisi le 21 mai 1940 à Dunkerque par la Kriegsmarine ; renfloué, est reconverti en dragueur de mines, étant d’abord renommé M-4617, puis M-3600 en Décembre 1942, étant alors affecté à la 36e Flottille. Le 17 septembre 1943, au large de la côte belge, touche une mine à 23 h. 05 et coule immédiatement.
Caractéristiques générales. — Jauge : 285,5 tx jb et 99 tx jn. Dimensions : 139.8 x 22.0 x 10.1 ft [42,36 x 6,70 x 3,04 m]. Propulsion : Machine à triple expansion développant 51 nhp ; une hélice. Vitesse : ... nd.
_________________________________________________________________________________________
(1) Le Phare de la Loire, n° 23.751, Dimanche 28 avril 1907, p. 5.
(2) Francois GUENNOC : « La pêche boulonnaise du temps des chalutiers à vapeur », Tome I. (1894~1920), Punch Éditions, Coll. « Mémoires de Flandres et d’Artois », Wimille, Juillet 2000, p. 176.
(3) Inscription maritime ~ Quartier de Nantes ~ Matricule des bâtiments de commerce (1907) : Archives départementales de Loire-Atlantique, Cote 7 R 4 / 30. [f° 622, n° 1.822]
(4) Lloyd’s Register of Shipping 1907~1908, Steamers, Lettre C., n° 1.615, p. num. 264 ~ Lloyd’s Register of Shipping 1914~1915, Steamers, Lettre C., n° 1.835, p. num. 263 ~ Lloyd’s Register of Shipping 1920~1921, Steamers, Lettre C., n° 55.531, p. num. 289.
(5) Escadrille qui comprenait alors les 12 autres patrouilleurs auxiliaires — ex-chalutiers —, suivants : Gabrielle, Gloire-de-Marie, Henriette-II, Inès, Jean-Doré, Louise-Marguerite, Montesquieu, Notre-Dame-de-la-Mer, Providence-I, Stella, Vega, Wagram.
[• Lieutenant de vaisseau André Camille Gustave FAUVE : « Le transport de l’armée serbe de Corfou à Salonique en 1916 », École de guerre navale, Session 1936, monographie imprimée, 1936, 34 p. + III annexes, dont cartes — Spécialement Annexe III, §. II.]
(6) Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce (Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 736).
(7) Francois GUENNOC, op. cit., p. 166. ~ Lloyd’s Register of Shipping 1922~1923, Sailing Vessels, Trawlers, Lettre C., n° 82.708, p. num. 347 ~ Lloyd’s Register of Shipping 1928~1929, Sailing Vessels, Trawlers, Lettre C., n° 57.417, p. num. 255.
(8) Cour d’appel de Paris, 3e Chambre, 9 juin 1922, Faillite Société des Affréteurs réunis c./. Société Bouclet fils, Zunnequin, Canu & Cie — En appel de Trib. com. Boulogne-sur-Mer, 24 mai 1927 : Journal des Tribunaux de commerce, 1933, p. 347.
Flore [II] : Cargo de 3.236 tx jb et 2.052 tx jn lancé le 20 janvier 1920 par le chantier de Willington Quay (Yarrow, Royaume-Uni) de la société Eltringham’s Ltd. pour le compte de la Société des Affréteurs Réunis » (Jean Stern). Signal distinctif : O.H.G.N. (Lloyd’s Register of Shipping 1921~1922, Steamers, Lettre F., n° 15.858, p. num. 432).
((9) L’Écho d‘Alger, n° 7.055, Jeudi 31 janvier 1929, p. 4. ~ L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes —, n° 9.557, Jeudi 31 janvier 1929, p. 9.
(10) Lloyd’s Register of Shipping 1933~1934, Sailing Vessels, Trawlers, Lettre J., n° 1.094, p. num. 298.
(11) Lloyd’s Register of Shipping 1938~1939, Sailing Vessels, Trawlers, Lettre J., n° 59.418, p. num. 322.
Primitivement armé le 27 mai 1907 à Nantes, n° 368, en vue de son transfert à Boulogne-sur-Mer ; y dé-sarmé le 4 juin 1907, n° 233. Réarmé dès le 5 juin 1907 audit quartier, n° 222, pour une première campagne de pêche en Islande ; capitaine Émile NEUKELMAN. Réimmatriculé le 7 septembre 1907 à Boulogne-sur-Mer, f° 2, n° 4 (3) ; signal distinctif : J.V.R.K. (4)
Réquisitionné par la Marine le 16 février 1915 ; reconverti en patrouilleur auxiliaire, étant renommé Crabe-IV. Du 23 mars 1915 au 11 décembre 1915, affecté à la Flottille des chalutiers de la Manche, étant basé à Boulogne-sur-Mer. De Janvier 1916 à Juillet 1916, affecté à la Base navale de Corfou, étant intégré à la 5e Escadrille de patrouille de la Méditerranée (5) ; de Juillet 1916 à fin Novembre 1918, basé à Ajaccio puis à Marseille. Déréquisitionné le 6 février 1919. Administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :
— du 16 février 1915 au 8 décembre 1917 ;
— du 31 janvier au 27 avril 1818 ;
— du 23 juillet au 27 août 1918 ;
— du 30 septembre au 20 novembre 1918 ;
— du 15 janvier au 6 février 1919. (6)
Cédé en Décembre 1920 à la société en commandite simple dite « Société boulonnaise de pêche à va-peur » (Bouclet fils, Zunnequin & Cie) [Siège administratif : Boulogne-sur-Mer, 6, rue Saint-Vincent-de-Paul], personne mo-rale constituée le 23 juillet 1920 et venue aux droits de la société en commandite L. Bouclet & Cie, formée le 23 janvier 1894 à Boulogne-sur-Mer (Archives commerciales de la France, n° 11, Mercredi 7 février 1894, p. 173). Signal distinctif : O.F.B.N. (7).
Abordé le 9 mars 1922 en rade de Brixham (Devon, Royaume-Uni) par le cargo Flore [II], de la Société des Affréteurs Réunis » (Jean Stern). (8)
S’échoue le 29 Janvier 1929 sur les récifs de Beachy Head, sur la côte Sud du Royaume-Uni ; 15 hommes d’équipage recueillis par le canot de sauvetage de Newhaven (East Sussex, Royaume-Uni) et débarqués dans ce port. Renfloué, puis remorqué le 30, seule la proue ayant été endommagée lors de l’échoue-ment. (9)
Après réparation des avaries, acquis par l’armement Veuve Pierre Leborgne, de Fécamp, et renommé Jacques-Cœur ; ré-immatriculé audit quartier, f° x, n° 700, conservant son signal distinctif. (10)
En 1938, propriété de l’armement Jean Prentout, de Fécamp. Signal distinctif : F.O.N.H. (11)
A nouveau réquisitionné par la Marine le 4 septembre 1939 à Boulogne-sur-Mer.
Saisi le 21 mai 1940 à Dunkerque par la Kriegsmarine ; renfloué, est reconverti en dragueur de mines, étant d’abord renommé M-4617, puis M-3600 en Décembre 1942, étant alors affecté à la 36e Flottille. Le 17 septembre 1943, au large de la côte belge, touche une mine à 23 h. 05 et coule immédiatement.
Caractéristiques générales. — Jauge : 285,5 tx jb et 99 tx jn. Dimensions : 139.8 x 22.0 x 10.1 ft [42,36 x 6,70 x 3,04 m]. Propulsion : Machine à triple expansion développant 51 nhp ; une hélice. Vitesse : ... nd.
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(1) Le Phare de la Loire, n° 23.751, Dimanche 28 avril 1907, p. 5.
(2) Francois GUENNOC : « La pêche boulonnaise du temps des chalutiers à vapeur », Tome I. (1894~1920), Punch Éditions, Coll. « Mémoires de Flandres et d’Artois », Wimille, Juillet 2000, p. 176.
(3) Inscription maritime ~ Quartier de Nantes ~ Matricule des bâtiments de commerce (1907) : Archives départementales de Loire-Atlantique, Cote 7 R 4 / 30. [f° 622, n° 1.822]
(4) Lloyd’s Register of Shipping 1907~1908, Steamers, Lettre C., n° 1.615, p. num. 264 ~ Lloyd’s Register of Shipping 1914~1915, Steamers, Lettre C., n° 1.835, p. num. 263 ~ Lloyd’s Register of Shipping 1920~1921, Steamers, Lettre C., n° 55.531, p. num. 289.
(5) Escadrille qui comprenait alors les 12 autres patrouilleurs auxiliaires — ex-chalutiers —, suivants : Gabrielle, Gloire-de-Marie, Henriette-II, Inès, Jean-Doré, Louise-Marguerite, Montesquieu, Notre-Dame-de-la-Mer, Providence-I, Stella, Vega, Wagram.
[• Lieutenant de vaisseau André Camille Gustave FAUVE : « Le transport de l’armée serbe de Corfou à Salonique en 1916 », École de guerre navale, Session 1936, monographie imprimée, 1936, 34 p. + III annexes, dont cartes — Spécialement Annexe III, §. II.]
(6) Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce (Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 736).
(7) Francois GUENNOC, op. cit., p. 166. ~ Lloyd’s Register of Shipping 1922~1923, Sailing Vessels, Trawlers, Lettre C., n° 82.708, p. num. 347 ~ Lloyd’s Register of Shipping 1928~1929, Sailing Vessels, Trawlers, Lettre C., n° 57.417, p. num. 255.
(8) Cour d’appel de Paris, 3e Chambre, 9 juin 1922, Faillite Société des Affréteurs réunis c./. Société Bouclet fils, Zunnequin, Canu & Cie — En appel de Trib. com. Boulogne-sur-Mer, 24 mai 1927 : Journal des Tribunaux de commerce, 1933, p. 347.
Flore [II] : Cargo de 3.236 tx jb et 2.052 tx jn lancé le 20 janvier 1920 par le chantier de Willington Quay (Yarrow, Royaume-Uni) de la société Eltringham’s Ltd. pour le compte de la Société des Affréteurs Réunis » (Jean Stern). Signal distinctif : O.H.G.N. (Lloyd’s Register of Shipping 1921~1922, Steamers, Lettre F., n° 15.858, p. num. 432).
((9) L’Écho d‘Alger, n° 7.055, Jeudi 31 janvier 1929, p. 4. ~ L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes —, n° 9.557, Jeudi 31 janvier 1929, p. 9.
(10) Lloyd’s Register of Shipping 1933~1934, Sailing Vessels, Trawlers, Lettre J., n° 1.094, p. num. 298.
(11) Lloyd’s Register of Shipping 1938~1939, Sailing Vessels, Trawlers, Lettre J., n° 59.418, p. num. 322.
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• Le Phare de la Loire, n° 23.751, Dimanche 28 avril 1907, p. 5.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.