Bonjour à tous,
VAUCLUSE Caboteur de la Compagnie Générale Transatlantique (1915-1934)
La fiche Miramar du Vaucluse :
IDNo: 5602749
Year: 1906
Name: SKJALM
Type: Cargo ship
Date of completion: 07.1906
Flag: NOR
Tons: 1480
Yard No: 60
LPP: 70.7
Beam: 10.8
Country of build: NOR ?
Builder: Framnaes
Location of yard: Sandefjord
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn): 1T-8
End: 1958
History:
1906 : SKJALM (J. A. Larsen)
1906 : SORRENTO (Otto Thoresen)
1914 : REA (Lloyd Hellenique)
1916 : VAUCLUSE (Cie Générale Transatlantique)
1934 : MANON (I.N. S.A.)
1934 : SICULO (Ligure-Sicula)
Disposal Data:
BU Genoa 17.03.1958
http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/200735
Cordialement,
Franck
VAUCLUSE - Compagnie Générale Transatlantique
Re: VAUCLUSE - Compagnie Générale Transatlantique
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: VAUCLUSE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
Un lien vers le Vaucluse de la Transat :
http://www.frenchlines.com/ship_fr_462.php
Cordialement,
Franck
Un lien vers le Vaucluse de la Transat :
http://www.frenchlines.com/ship_fr_462.php
Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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- Terraillon Marc
- Messages : 3875
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: VAUCLUSE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonsoir
Le navire a l'indice (2) dans la base de données
A bientot
Le navire a l'indice (2) dans la base de données
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Re: VAUCLUSE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
Dans son livre "Bateaux Pièges" l'amiral Lepotier décrit la rencontre du VAUCLUSE sur lequel avait pris place la "Quatrième spéciale", avec un sous marin :
"Le mois suivant (juin 1917), embarquée sur le cargo VAUCLUSE de la Compagnie Générale Transatlantique, la "Quatrième Spéciale" faisait route de Bordeaux vers Oran en longeant les côtes d' Espagne et du Portugal à 15 milles environ.
- Le 14 juin 1917, a raconté Benoit (EV), nous nous trouvions à 11 milles dans le sud-ouest du cap Saint-Vincent, à 9h45, lorsque nous aperçûmens un petit voilier suspect, à quatre quarts par bâbord.
Lorsque nous l'eûmes par notre travers, le pseudo-voilier amena sa voile et nous distinguâmes nettement...un sous-marin. Une bouffée de fumée noirâtre, s'échappant de sa coque à tribord arrière, indiquait indubitablement la mise en route de ses moteurs diésels.
Il avait alors le cap au Nord, mais il vint aussitôt vers l'Ouest, puis le Sud, pour se rapprocher de nous.
Ayant pris le commandement, conformément à mes instructions, j'ordonnais le simulacre de fuite et fis émettre le Allô commercial classique. A ce moment, le sous-marin ouvrit le feu, à environ 6.000 mètres et son tir fut immédiatement encadrant.
Le troisième coup atteignit le spardeck, près du servo-moteur de la barre, éclata contre un barrot, et blessa cinq hommes de l'équipage "civil" du VAUCLUSE .
La pièce "défensive" de 90 arrière riposta aussitôt, mais son tir était assez dispersé et surtout très lent, par suite de l'encrassement rapide de la vis-culasse.
Le tir ennemi, réglé coup par coup, devint ensuite très rapide, encadrant constamment le VAUCLUSE.
Un projectile éclata au pied du mât avant, à proximité des parcs à munitions de 75, après avoir traversé la passerelle de part en part. Il endommagea le mât et le treuil avant, traversa le pont et une partie des marchandises en pontée.
Un autre projectile, éclatant près du bord, projeta des éclats qui traversèrent un hublot et pénétrèrent dans la coursive bâbord. D'autres projectiles coupèrent des étais et manoeuvres diverses.
Je fis alors mettre à l'eau les fumigènes Berger à flotteurs restés intacts, quatre d'entre eux ayant été éventrés par un obus.
Le tir ennemi, aussitôt déréglé, continua un moment, puis cessa, notre mâture ayant probablement disparu, à son tour, dans la fumée.
J'ai décidé de profiter de ce nuage artificiel pour revenir secrètement vers l'ennemi afin de diminuer la distance de tir, mais ce dernier, sans doute méfiant, avait stoppé, si bien que lorsque nous débouchâmes au vent du nuage de fumée, la distance n'avait sensiblement pas varié. Elle était voisine de 5.000 mètres.
L'ennemi rouvrit le feu. Son tir fut légèrement long, cependant un de ses obus éclata à 1 mètre de l'étrave, sans causer de voie d'eau.
A 4.500 mètres, je décidai d'ouvrir le feu avec les 75. Ils tirèrent 32 coups, et les 10 ou 12 derniers furent très encadrant. L'un d'eux, au lieu de soulever une gerbe d'eau, dégagea une épaisse fumée noirâtre qui couvrit le pont du sous-marin. Malgré cette constation, rien ne permet d'affirmer qu'il ait subi des avaries majeures. Toutefois, il cessa le feu et plongea en une minute environ..."
Dans son livre "Bateaux Pièges" l'amiral Lepotier décrit la rencontre du VAUCLUSE sur lequel avait pris place la "Quatrième spéciale", avec un sous marin :
"Le mois suivant (juin 1917), embarquée sur le cargo VAUCLUSE de la Compagnie Générale Transatlantique, la "Quatrième Spéciale" faisait route de Bordeaux vers Oran en longeant les côtes d' Espagne et du Portugal à 15 milles environ.
- Le 14 juin 1917, a raconté Benoit (EV), nous nous trouvions à 11 milles dans le sud-ouest du cap Saint-Vincent, à 9h45, lorsque nous aperçûmens un petit voilier suspect, à quatre quarts par bâbord.
Lorsque nous l'eûmes par notre travers, le pseudo-voilier amena sa voile et nous distinguâmes nettement...un sous-marin. Une bouffée de fumée noirâtre, s'échappant de sa coque à tribord arrière, indiquait indubitablement la mise en route de ses moteurs diésels.
Il avait alors le cap au Nord, mais il vint aussitôt vers l'Ouest, puis le Sud, pour se rapprocher de nous.
Ayant pris le commandement, conformément à mes instructions, j'ordonnais le simulacre de fuite et fis émettre le Allô commercial classique. A ce moment, le sous-marin ouvrit le feu, à environ 6.000 mètres et son tir fut immédiatement encadrant.
Le troisième coup atteignit le spardeck, près du servo-moteur de la barre, éclata contre un barrot, et blessa cinq hommes de l'équipage "civil" du VAUCLUSE .
La pièce "défensive" de 90 arrière riposta aussitôt, mais son tir était assez dispersé et surtout très lent, par suite de l'encrassement rapide de la vis-culasse.
Le tir ennemi, réglé coup par coup, devint ensuite très rapide, encadrant constamment le VAUCLUSE.
Un projectile éclata au pied du mât avant, à proximité des parcs à munitions de 75, après avoir traversé la passerelle de part en part. Il endommagea le mât et le treuil avant, traversa le pont et une partie des marchandises en pontée.
Un autre projectile, éclatant près du bord, projeta des éclats qui traversèrent un hublot et pénétrèrent dans la coursive bâbord. D'autres projectiles coupèrent des étais et manoeuvres diverses.
Je fis alors mettre à l'eau les fumigènes Berger à flotteurs restés intacts, quatre d'entre eux ayant été éventrés par un obus.
Le tir ennemi, aussitôt déréglé, continua un moment, puis cessa, notre mâture ayant probablement disparu, à son tour, dans la fumée.
J'ai décidé de profiter de ce nuage artificiel pour revenir secrètement vers l'ennemi afin de diminuer la distance de tir, mais ce dernier, sans doute méfiant, avait stoppé, si bien que lorsque nous débouchâmes au vent du nuage de fumée, la distance n'avait sensiblement pas varié. Elle était voisine de 5.000 mètres.
L'ennemi rouvrit le feu. Son tir fut légèrement long, cependant un de ses obus éclata à 1 mètre de l'étrave, sans causer de voie d'eau.
A 4.500 mètres, je décidai d'ouvrir le feu avec les 75. Ils tirèrent 32 coups, et les 10 ou 12 derniers furent très encadrant. L'un d'eux, au lieu de soulever une gerbe d'eau, dégagea une épaisse fumée noirâtre qui couvrit le pont du sous-marin. Malgré cette constation, rien ne permet d'affirmer qu'il ait subi des avaries majeures. Toutefois, il cessa le feu et plongea en une minute environ..."
Re: VAUCLUSE - Compagnie Générale Transatlantique
la suite...
" Le capitaine au long-cours SYLVESTRE, commandant du VAUCLUSE, sut communiquer à son équipage sa confiance et son énergie sous un feu violent. C'est le capitaine au long-cours NICOL, second du navire, qui dirigeait le tir de la pièce arrière avec compétence et il est parvenu à en tirer le rendement maximum, malgré les multiples incidents inhérents à ce vieux matériel.
Le lieutenant LAFOU se portait aux endroits atteints par les projectiles et dirigeait les mesures de sécurité et les secours aux blessés. Parmi ces derniers, le maître d'équipage ROBE a continué à mener ses hommes avec un parfait mépris de ses blessures.
Les novices Marcel NOURRY et Paul HECQUET, agés de 17 ans, et le mousse Raymond GUILLAUMIN, agé de 15 ans, blessés à leurs postes de combat par des éclats d'obus, n'ont cessé de montrer le plus grand courage, sans se plaindre de leurs souffrances, et plaisantant même au milieu de leurs camarades atteints également. Parmi eux le matelot civil Martial ROCHE, blessé à la tête, est resté jusqu'au bout à son poste.
Un projectile ayant éclaté contre la cloison de son poste T.S.F. et avarié ses appareils, le quartier-maître T.S.F. RETUREAU parvint à monter rapidement un dispositif de fortune pour pouvoir émettre les signaux d'alerte..."
Un vrai combat ... mais là encore quel était le sous-marin et comment s'en est-il tiré ???
Bien cordialement,
Alain
" Le capitaine au long-cours SYLVESTRE, commandant du VAUCLUSE, sut communiquer à son équipage sa confiance et son énergie sous un feu violent. C'est le capitaine au long-cours NICOL, second du navire, qui dirigeait le tir de la pièce arrière avec compétence et il est parvenu à en tirer le rendement maximum, malgré les multiples incidents inhérents à ce vieux matériel.
Le lieutenant LAFOU se portait aux endroits atteints par les projectiles et dirigeait les mesures de sécurité et les secours aux blessés. Parmi ces derniers, le maître d'équipage ROBE a continué à mener ses hommes avec un parfait mépris de ses blessures.
Les novices Marcel NOURRY et Paul HECQUET, agés de 17 ans, et le mousse Raymond GUILLAUMIN, agé de 15 ans, blessés à leurs postes de combat par des éclats d'obus, n'ont cessé de montrer le plus grand courage, sans se plaindre de leurs souffrances, et plaisantant même au milieu de leurs camarades atteints également. Parmi eux le matelot civil Martial ROCHE, blessé à la tête, est resté jusqu'au bout à son poste.
Un projectile ayant éclaté contre la cloison de son poste T.S.F. et avarié ses appareils, le quartier-maître T.S.F. RETUREAU parvint à monter rapidement un dispositif de fortune pour pouvoir émettre les signaux d'alerte..."
Un vrai combat ... mais là encore quel était le sous-marin et comment s'en est-il tiré ???
Bien cordialement,
Alain
Re: VAUCLUSE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonsoir Alain,
this was U 39 (Kapitänleutnant Walter Forstmann) and as it was becoming unconfortable he prefered to dive !
Oliver
PS: 2,5 hours later the french sous-marin DUPUY-DE-LÔME (L.d.V. Marchand) saw U 39 and tried to attack but was seen by U 39 while diving. This was 19 miles South-West of Cabo Sao Vicente. U 39 was able to evade this attack !
this was U 39 (Kapitänleutnant Walter Forstmann) and as it was becoming unconfortable he prefered to dive !
Oliver
PS: 2,5 hours later the french sous-marin DUPUY-DE-LÔME (L.d.V. Marchand) saw U 39 and tried to attack but was seen by U 39 while diving. This was 19 miles South-West of Cabo Sao Vicente. U 39 was able to evade this attack !
- Terraillon Marc
- Messages : 3875
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: VAUCLUSE - Compagnie Générale Transatlantique
60 1906 Dry cargo, SS (900 IHP) Skjalm 1485 I. A. Larsen, Skien
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
- Terraillon Marc
- Messages : 3875
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: VAUCLUSE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonsoir,
D'aprés le site
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_sh ... s_shipyard
le chantier de construction est norvégien
"This is a list of ships built by the Framnæs Mekaniske Værksted at the shipyard in Sandefjord, Norway."

A bientot
D'aprés le site
http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_sh ... s_shipyard
le chantier de construction est norvégien
"This is a list of ships built by the Framnæs Mekaniske Værksted at the shipyard in Sandefjord, Norway."

A bientot

Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Re: VAUCLUSE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour Marc, bonjour Oliver,
Merci pour ces renseignements.
Cdt,
Alain
Re: VAUCLUSE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
• Journal officiel du 14 août 1917, p. 6.388.

• Le Temps, n° 20.490, Dimanche 12 août 1917, p. 3, en rubrique « Vie militaire ~ Marine ».
« CROIX DE GUERRE ET TÉMOIGNAGES DE SATISFACTION. ― Sur proposition du contre-amiral Merveilleux du Vignaux, directeur général de la guerre sous-marine, le ministre a décerné 21 Croix de guerre à des officiers ou marins embarqués sur les vapeurs de la Compagnie générale transatlantique Sainte-Adresse et Vaucluse.
Ce dernier bâtiment reçoit un témoignage de satisfaction pour l’attitude très courageuse de son équipage, sous le commandement de l’enseigne de vaisseau Sylvestre, le 14 juin 1917, au cours d’un combat d’artillerie avec un sous-marin qui fut forcé à renoncer à la lutte.
Parmi les blessés du Vaucluse, ont été cités à l’ordre de l’armée : le maître d’équipage Bobe, le mousse Guillemin et les deux matelots cuisiniers Hecquet et Nourry ; celui-ci obtient en outre la médaille militaire. [...] »
_____________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.