Báró Kemény [II], ou Baron-Kemeny ― Cargo ― Société anonyme de navigation Adria [Adria Magyar Királyi Tengerhajózási R.T.], société de droit hongrois, dont le siège social était établi à Fiurme (Au-triche-Hongrie ― aujourd’hui Rijeka, Croatie).
Bâtiment réquisitionné par l'autorité maritime française afin d’assurer le rapatriement de soldats autro-hongrois. Avarié par un incendie survenu le 22 novembre 1918 au large de Spalato (Autriche-Hongrie ― aujourd’hui Split, Croatie), alors qu’il allait de Cattaro (Monténégro ― aujourd’hui) à Fiume, avec à son bord environ 2.000 passagers militaires.
Bâtiment réquisitionné par l'autorité maritime française afin d’assurer le rapatriement de soldats autro-hongrois. Avarié par un incendie survenu le 22 novembre 1918 au large de Spalato (Autriche-Hongrie ― aujourd’hui Split, Croatie), alors qu’il allait de Cattaro (Monténégro ― aujourd’hui) à Fiume, avec à son bord environ 2.000 passagers militaires.
Victimes de l’incendie
― ATGER Louis Jacques, né le 15 août 1897 à Yssingeaux (Haute-Loire) et domicilié à Bourges (Cher), mort le 22 novembre 1918 « en mer à bord du vapeur réquisitionné Baron-Kemeny (incendie du bâtiment) ». Enseigne de vaisseau de 2e classe, « Aviso Hélène » (*) (Acte transcrit le 9 mai 1919 à Bourges).
• « Guerre 1914-1918. Tableau d’honneur. Morts pour la France. »,
Publications de La Fare, Paris, 1921, p. 50.
Publications de La Fare, Paris, 1921, p. 50.
« ATGER (Louis Jacques), […] Enseigne de vaisseau. ― Nommé commissaire du gouvernement sur le cargo autrichien Kémény avec mission de surveiller le rapatriement de soldats autrichiens de l’armée de Bukovine ; ce vapeur ayant pris à Cattaro 2.000 autrichiens pour les conduire à Fiurme, était dans l’Adriatique, en vue de Spalato, lorsque, le 22 novembre 1918, le feu se déclara à bord. L’enseigne Atger, n’écoutant que son devoir, fit tous ses efforts pour sauver tout le monde et combattre l’incen-die. Il y réussit, mais, victime de son dévouement, il périt lui-même avec un second maître. »
― BOINOT Jules André Élie, né le 23 janvier 1891 au Château-d’Oléron (Charente-Inférieure ― aujour-d’hui Charente-Maritime) et y domicilié, mort le 22 novembre 1918 « à bord du vapeur Baron-Kemeny (incendié), victime de son dévouement ; trouve la mort en essayant de sauver le plus grand nombre possible de soldats autrichiens ». Second maître mécanicien, croiseur cuirassé Waldeck-Rousseau, ma-tricule n° 20.220 – 3.
― BOINOT Jules André Élie, né le 23 janvier 1891 au Château-d’Oléron (Charente-Inférieure ― aujour-d’hui Charente-Maritime) et y domicilié, mort le 22 novembre 1918 « à bord du vapeur Baron-Kemeny (incendié), victime de son dévouement ; trouve la mort en essayant de sauver le plus grand nombre possible de soldats autrichiens ». Second maître mécanicien, croiseur cuirassé Waldeck-Rousseau, ma-tricule n° 20.220 – 3.
• Le Temps, n° 20.997, Mercredi 1er janvier 1919,
p. 3, en rubrique « Nécrologie ».
p. 3, en rubrique « Nécrologie ».
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(*) Erreur d'affectation commise par le rédacteur de la fiche « Mort pour la France » établie au nom de cet officier de marine. Ce dernier était, en effet, embarqué sur le croiseur cuirassé Waldeck-Rousseau, ayant été momentanément détaché en qualité de commissaire du gouvernement à bord du cargo réquisitionné Baron-Kemeny.
