Roubine, ex-Sofia grec ― Brick-goélette de 327 tx jn propriété de la Société méridionale salinière ― société qui fut absorbée le 14 octobre 1969 par la Compagnie des salins du midi et des salines de l’Est.
Coulé au canon le 23 février 1916 par le sous-marin allemand U-38 (Kapitänleutnant Max VALENTINER) à 30 milles dans le S. 25 E. de Porquerolles.
Coulé au canon le 23 février 1916 par le sous-marin allemand U-38 (Kapitänleutnant Max VALENTINER) à 30 milles dans le S. 25 E. de Porquerolles.
• L’Ouest Éclair ― éd. de Caen ―, n° 6.101, Samedi 26 février 1916,
p. 4, en rubrique « Dernière heure ».
« Le voilier Roubine torpillé par un sous-marin
p. 4, en rubrique « Dernière heure ».
« Le voilier Roubine torpillé par un sous-marin
MARSEILLE, 26 février. ― Un torpilleur est entré ce matin au Frioul, dans la rade de Marseille, remorquant une barque du voilier Roubine, torpillé mercredi matin, dans la Méditerranée, par un sous-marin ennemi. Dans cette embarcation se trouvaient six hommes de l’équipage et les cadavres de deux marins de ce voilier. Ces corps portaient des blessures mortelles occasionnées par les coups de feu, tirés par les hommes de l’équipage du sous-marin ennemi, qui aurait fait feu sur les embarcations et les marins, alors que ces derniers cherchaient à se sauver.
Les rescapés du Roubine seront débarqués cet après-midi et seront présentés à l’amirauté, à qui ils donneront les détails sur les circonstances qui ont amené le torpillage [du] Roubine et la mort de deux de leurs collègues.
Une autre barque en détresse ayant été également signalée au large, un torpilleur et un chalutier sont partis aussitôt à sa recherche. »
On oubliera les écarts et excès habituels de plume des rédacteurs de l’époque ― « torpillé » pour « coulé au canon » ; coups de feu prétendument tirés sur les naufragés... ― pour ne retenir que les seuls éléments de fait plausibles.
Les rescapés du Roubine seront débarqués cet après-midi et seront présentés à l’amirauté, à qui ils donneront les détails sur les circonstances qui ont amené le torpillage [du] Roubine et la mort de deux de leurs collègues.
Une autre barque en détresse ayant été également signalée au large, un torpilleur et un chalutier sont partis aussitôt à sa recherche. »
On oubliera les écarts et excès habituels de plume des rédacteurs de l’époque ― « torpillé » pour « coulé au canon » ; coups de feu prétendument tirés sur les naufragés... ― pour ne retenir que les seuls éléments de fait plausibles.
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