POMONA - CADORNA - LES FLAMANDS - Cargo

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Terraillon Marc
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Re: POMONA - CADORNA - LES FLAMANDS - Cargo

Message par Terraillon Marc »

Bonjour,

Ce navire a été construit chez D.J. Dunlop à Glasgow en 1883

Il est loué par la Compagnie des Chargeurs Réunis en 1888 à la Plattense Flottila à Buenos Ayres pour la ligne Buenos Ayres Bahia Blanca

Il est revendu à M. Adamo et à la Compagnie Sud Atlantique (à Buenos Ayres) - pas de date

En 1917, il est vendu à la Compagnie Dodero sous le nom de CADORNA

En 1918, il est vendu au gouvernement français et est renommé LES FLAMANDS

Sort final inconnu

A bientot :hello:
Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
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Terraillon Marc
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Re: POMONA - CADORNA - LES FLAMANDS - Cargo

Message par Terraillon Marc »

Bonjour

Voici sa fiche Miramar

Single Ship Report for "1095064"
IDNo: 1095064 Year: 1883
Name: POMONA Launch Date: 2.83
Type: Cargo ship Date of completion: 4.83
Flag: FRA Keel:

--------------------------------------------------------------------------------
Tons: 868 Link: 1374
DWT: Yard No: 163
Length overall: Ship Design:
LPP: Country of build: GBR
Beam: Builder: Dunlop
Material of build: Location of yard: Inch Yard
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn):

--------------------------------------------------------------------------------
Naval or paramilitary marking :
A: *
End: 1920

--------------------------------------------------------------------------------

Subsequent History:
17 CADORNA - 17 LES FLAMANDS

Disposal Data:
wrecked Pointe de Chardonniere, Ile d'Oleron 6.10.20


A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
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Yves D
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Re: POMONA - CADORNA - LES FLAMANDS - Cargo

Message par Yves D »

La trace du navire dans le Starke 1883
POMONA (steel) FR 1C
868 Cie. Française de Nav. à Vapeur Chargeurs Réunis, Le Havre 199.9 x 30.0
D. J. Dunlop & Co., Port Glasgow (2) #163
Lchd. for Soc. Postale Française de l’Atlantique
87 - La Platense Flotilla Co., Buenos Aires AR
88 - s/o, Glasgow BR 95064
94 - Adano & Gallo, Buenos Aires AR
95 - M. Adano, Buenos Aires
99 - Carbone Ibanez y Sarsotti, Buenos Aires
04 - Miguel Mihanovich, Buenos Aires
09 - Soc. Anon. Sud-Atlantica (M. Mihanovich, mgr.)
12 - Soc. Anon. de Navegacion Sud Atlantica, Buenos Aires
17 - CADORNA Dodero Hermanos, Montevideo UR
17 - LES FLAMANDS French Government FR
Wrecked 6 Oct 1920 on Pointe de Chardonniere, Ile d'Oléron, voy. Lorient - Rochefort, naval material

Cdlt
Yves
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La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
olivier 12
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Re: POMONA - CADORNA - LES FLAMANDS - Cargo

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

LES FLAMANDS

Le 1er Octobre 1917 à 06h20, le vapeur LES FLAMANDS se trouve par 43°28’30 N et 08°23’ W à 6 milles au S23W du cap Priorino Grande, dans les eaux territoriales espagnoles.
Beau temps calme. Mer plate.

Il est attaqué par un sous-marin d’assez grandes dimensions dont il ne peut reconnaître les caractéristiques en raison de la brume matinale couvrant la mer.

Image

Rapport du capitaine Arnaudtizon

Sous-marin

Ouvre le feu à 06h20.
1er coup trop court à bâbord
2e coup tombe à 200 m à tribord
3e coup tombe à 20 m sur bâbord milieu
4e coup tombe à 25 m sur bâbord avant
5e coup tombe trop court dans le sillage
Cesse le feu à 06h30

LES FLAMANDS

Alerte est donnée dès le premier coup de l’ennemi. Mis aux postes de combat. Reconnu le sous-marin sur bâbord. Viré immédiatement sur la droite pour permettre de commencer le feu en se rapprochant de la terre sur le feu du Ferrol.
Réglé la hausse à 4000 m en se basant sur la vitesse du son au 2e coup, par rapport à la lueur de départ.

1er coup trop à droite
2e coup bon en direction mais trop court. Augmenté hausse de 800 m.
3e coup bon en direction mais un peu court. Augmenté hausse de 100 m
4e coup encore trop court. Augmenté hausse de 200 m
5e coup éclate sur le sous-marin partie milieu. Distingué nettement l’explosion de notre projectile et le dégagement d’une fumée noirâtre.
6e coup bon en distance et en direction
7e coup tiré au jugé dans la fumée.
Cessé le tir à 06h35 pour ne pas gaspiller les munitions. Gardé la pièce prête à faire feu. Fait route pour contourner le cap Prior et passé à 1 mille de terre en gardant aux postes de combat.

Il est impossible d’affirmer que l’ennemi a été gravement touché car la fumée qui se dégageait pouvait provenir de fumigènes. En tous cas, il a été atteint par notre 5e coup.

Tout l’équipage s’est admirablement comporté. Pendant l’engagement, l’équipe de canonniers a été à la hauteur de sa tâche. Le QM canonnier Guanter a fait preuve d’un coup d’oeil et d’un sang froid remarquable. N’ayant pas d’officier de tir et étant moi-même pourvu d’un brevet j’ai cru de mon devoir de prendre la direction du tir en laissant à l’officier de quart Marquette et au second capitaine la conduite du navire. Le second est capitaine au cabotage et ces deux officiers sont excellents manœuvriers.

Notre pièce n’était pas de fort calibre, 65 mm. L’engagement s’est produit au milieu d’une grande quantité de pêcheurs qui auraient pu être atteints par les projectiles de l’ennemi.
Je serais reconnaissant à la Marine de nous fournir une 2e pièce à l’avant, qui serait d’une grande utilité en navigation côtière.

Voici le croquis de l’engagement

Image

Remarques de l’officier enquêteur

La manœuvre du capitaine de LES FLAMANDS était la seule à faire pour pouvoir utiliser son artillerie et, en cas de blessure grave, pour s’en sortir. Le sous-marin n’aurait sans doute pas oser le poursuivre jusque dans la baie du Ferrol.
J’appuie la demande du capitaine pour un second canon à l’avant.
Il faut encourager à tout prix l’esprit offensif de nos hardis marins. Nous avons à enregistrer de nouvelles pages comme celles du KLEBER, si extraordinairement glorieuse et probante.

LES FLAMANDS touchant seulement Saint Jean de Luz, la commission d’enquête réglementaire siégeant à Bayonne n’a pu être réunie.

Je demande la Croix de Guerre pour le capitaine ARNAUDTIZON qui a déjà été canonné et torpillé sur le trois-mâts barque JEANNE CORDONNIER coulé dans l’ouest de Bishop le 31 Mai 1917. Après une dure navigation par gros temps d’ouest, le capitaine et son équipage (sauf un homme disparu) étaient arrivés à Sainte Marie des Scilly.
Arnaudtizon est titulaire de la médaille d’honneur d’or de 1ère classe, donnée par le ministère des colonies, pour divers sauvetages.

Note du Ministre de la Marine au Préfet Maritime de Brest (25 Novembre 1917)

« Je vous adresse en communication le rapport relatif à l’attaque dont a été l’objet le 1er Octobre 1917 le vapeur LES FLAMANDS, capitaine Arnaudtizon.
Cette enquête, faite hâtivement au passage du bateau à Saint Jean de Luz n’est pas suffisante. Je vous prie de bien vouloir faire procéder le plus tôt possible à l’enquête réglementaire, ce vapeur se trouvant actuellement en réparations à Brest. »

Note du Ministre de la Marine au commandant de la Marine à Bayonne (13 Novembre 1917)

« Vous m’avez transmis un dossier relatif à l’attaque du vapeur LES FLAMANDS par un sous-marin, signalant que la commission d’enquête siégeant à Bayonne n’avait pu se réunir en raison de la courte escale à Saint Jean de Luz.
Les facilités de communication qui existent entre Bayonne et Saint Jean de Luz enlèvent toute valeur à une semblable explication.
Je vous prie de bien vouloir me faire connaître les motifs de cette abstention de la commission.
Il importe au plus haut point que les actions de guerre sur les navires de commerce soient faites conformément aux instructions en vigueur. Un délai d’une heure ou deux eût certainement permis à la commission de compléter l’enquête dont l’interrogatoire a été établi par l’officier enquêteur lui-même.

En l’espèce, le capitaine du navire a formulé des propositions dont certaines pourraient être justifiées, celle du pointeur par exemple… »

Réponse du commandant de la Marine à Bayonne

« En réponse à la lettre ministérielle, il y a lieu de présenter les observations suivantes :

- Saint Jean de Luz est à 35 km de Bayonne, soit une heure de train environ et il y a peu de trains.
- Le commandant de la Marine n’a pas d’automobile et ne peut utiliser que celle de la place, quand elle est libre, c’est à dire fort rarement
- La commission se compose de l’Administrateur, qui est à son bureau, de l’inspecteur de la navigation et de l’officier des équipages en charge de l’AMBC qui sont toujours dehors, soit à Bayonne, soit au bureau distant de 6 km.
- Quant au Président, le capitaine de Frégate DUPOURGIDE, il est soit à Hendaye, soit à Bayonne, soit à Saint Jean de Luz.

On voit qu’avec la meilleure volonté du monde cette commission ne peut être réunie qu’en prévenant la veille.
Il ressort de ces indications que l’explication fournie par la commission paraît judicieuse. »

Note du Capitaine de Frégate ayant mené l’enquête

« Je vous rend compte des conditions dans lesquelles s’est effectuée l’enquête que vise la lettre ministérielle du 13 Novembre.

C’est tout à fait par hasard que je me suis arrêté à Saint Jean de Luz le 3 Octobre. En arrivant au BR à, 16h00, j’ai appris la présence sur rade d’un transport de la Marine. Bien que je n’eusse régulièrement pas à l’interroger, je fis appeler le commandant et lui demandai s’il se prêterait à l’interrogatoire posé d’ordinaire aux capitaines des navires de commerce.

Sur sa réponse affirmative, je l’interrogeai séance tenante. En toute sincérité, je croyais agir pour le mieux du service et, dans des conditions analogues –sauf ordre formel contraire- j’agirais de même sans perdre un temps précieux à chercher à réunir les membres épars d’une commission que peut très bien ne pas toucher un appel téléphonique.
Ce qui importe dans un cas aussi simple, est de laisser à tout navire de la Marine de Guerre ou de la Marine Marchande la liberté de faire route le plus tôt possible vers sa destination.
Il n’y a pas eu d’autre motif à l’abandon de la commission, et encore moins de motif inavouable ou secret comme le laisse entendre la lettre ministérielle.
Si j’ai proposé une récompense pour le commandant, tout à fait inconnu de moi, c’est parce que sa manœuvre m’a paru excellente et qu’il ne lui appartenait pas de s’en louer. Je n’avais pas à faire de propositions pour le personnel subalterne alors que lui seul l’avait vu à l’œuvre. »

Récompenses

Toute cette agitation déclenchée par le Ministre, si rigoureux quant à la réglementation des enquêtes, ne va pas empêcher de décerner les récompenses suivantes :

ARNAUDTIZON Ludovic Lieutenant de Vaisseau auxiliaire Commandant

Citation à l’ordre de la Brigade au motif

« Son navire étant attaqué au canon par un sous-marin, a riposté énergiquement et réussi à forcer l’ennemi à abandonner la poursuite »

GUANTER François
Quartier-maître canonnier

Citation à l’ordre du régiment au motif

« Pour le sang-froid et les qualités de pointeur dont il a fait preuve lors de l’attaque de son navire par un sous-marin ».

Le sous-marin attaquant

LES FLAMANDS n’ayant pas été coulé, le sous-marin est inconnu.
Mais vu les grandes précisions (lieu, heure et circonstances de la rencontre) peut-être un spécialiste pourra-t-il l’identifier… ;) !

Cdlt
olivier
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Yves D
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Re: POMONA - CADORNA - LES FLAMANDS - Cargo

Message par Yves D »

Bonjour Olivier et tous
A première vue, il pourrait s'agir de l'U 89 qui opérait alors dans son secteur au large du Cap Finisterre où il coulait le 2 le portugais Trafaria et l'anglais Baron blantyre le 3. Dans Spindler il n'est fait aucune allusion à un engagement au canon la veille. En dehors de lui, je ne vois personne d'autre à ce stade. Il faudrait pouvoir vérifier dans le KTB (que je n'ai pas).
Amts
Yves
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La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
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JB D OLERON
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Re: POMONA - CADORNA - LES FLAMANDS - Cargo

Message par JB D OLERON »

Bonjour,

Ce navire a été construit chez D.J. Dunlop à Glasgow en 1883

Il est loué par la Compagnie des Chargeurs Réunis en 1888 à la Plattense Flottila à Buenos Ayres pour la ligne Buenos Ayres Bahia Blanca

Il est revendu à M. Adamo et à la Compagnie Sud Atlantique (à Buenos Ayres) - pas de date

En 1917, il est vendu à la Compagnie Dodero sous le nom de CADORNA

En 1918, il est vendu au gouvernement français et est renommé LES FLAMANDS

Sort final inconnu

A bientot :hello:
J AI DES INFOS CONCERNANT LA "FIN " DE CE NAVIRE SUR LEQUEL ÉTAIT LE GRAND PÈRE DE MON ÉPOUSE CONTACTER MOI PAR MAIL SI VOUS LE VOULEZ BIEN
CORDIALEMENT
JB DELPECH
[email protected]
JB D OLERON
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Re: POMONA - CADORNA - LES FLAMANDS - Cargo

Message par JB D OLERON »

[quotemsg=20859,1,40]Bonjour,

Ce navire a été construit chez D.J. Dunlop à Glasgow en 1883

Il est loué par la Compagnie des Chargeurs Réunis en 1888 à la Plattense Flottila à Buenos Ayres pour la ligne Buenos Ayres Bahia Blanca

Il est revendu à M. Adamo et à la Compagnie Sud Atlantique (à Buenos Ayres) - pas de date

En 1917, il est vendu à la Compagnie Dodero sous le nom de CADORNA

En 1918, il est vendu au gouvernement français et est renommé LES FLAMANDS

Sort final inconnu

A bientot :hello:[/quotemsg
VOICI EN PIÈCES JOINTES CE QUE JE POSSÈDES SUR LE BATEAU LES FLAMANTS
olivier 12
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Re: POMONA - CADORNA - LES FLAMANDS - Cargo

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Grâce à Jean-Bernard Delpech, que je remercie pour les documents envoyés, voici quelques précisions sur le naufrage de LES FLAMANDS

Le 8 Décembre 1920, LES FLAMANDS vint s'échouer sur les murs des écluses à poissons de la pointe de Chardonnière, sur la côte ouest de l'île d'Oléron, près de la foret et du village de Domino.
Sur les cartes marines actuelles, une épave est encore signalée à cet endroit, peut-être celle de LES FLAMANDS.

Image

Le navire transportait des ferrailles et des tubes de fer. Tout l'équipage s'en sortit sain et sauf. Il fut alors logé au bar de la Gaité, à Domino, pendant tout le temps que durèrent les tentatives de renflouement. Mais ce fut un échec.
LES FLAMANDS fut alors vendu un ferrailleur de Rochefort qui le dépeça avec l'aide de journaliers oléronnais. L'abri de navigation fut racheté par le grand-oncle de Jean-Bernard Delpech, Augustin Moreau, qui en fit un cabanon de jardin sur les dunes. A bord de LES FLAMANDS se trouvait un matelot nommé Marcel Bausmayer, originaire de l'Est de la France. Il se maria à Oléron et y fonda une nombreuse famille. Jean-Bernard Delpech est son petit-fils par alliance.

Pas de renseignements sur les causes du naufrage, mais à voir le navire bien posé sur les diguettes, perpendiculaire à la côte, on peut penser à un assoupissement de l'officier de quart... à moins qu'il n'ait confondu les lumières du bar de la Gaité avec les feux du pertuis de Maumusson :)

Image

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olivier
Memgam
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Re: POMONA - CADORNA - LES FLAMANDS - Cargo

Message par Memgam »

"Un transport en détresse.

Saint-Nazaire, 6 octobre. Le transport de l'Etat, Les Flamands, en route pour Rochefort, était en détresse dans la nuit du 4 au 5. Il demanda du secours.
Le vapeur Capitaine Coulon de la Compagnie Générale Transatlantique télégraphia : "Arriverais sur les lieux vers 6 heures". Entre-temps, deux remorqueurs, Nord et Atlas ont quitté le port de Saint-Nazaire. Dans la matinée du 5 le Capitaine Coulon rencontra le Bora qui lui donna la position des Flamands. Ordre a été donner de les diriger si possible vers Quiberon. Les détails manquent"

Ouest-Eclair, édition de Nantes du 7 octobre 1920, Nouvelles Maritimes.

"Le renflouement du transport Les Flamands.

"Saint-Nazaire, 7 octobre, Le transport de l'Etat Les Flamands, après une série de manoeuvres tendant à le remorquer au Croisic s'est échoué à l'entrée de ce port. Les opérations de renflouement facilitées par l'état actuel de la mer, se poursuivent dans de bonnes conditions".

Ouest-Eclair, édition de Nantes du 8 octobre 1920, Nouvelles Maritimes.
Memgam
Rutilius
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Re: POMONA - CADORNA - LES FLAMANDS - Cargo

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,


LES FLAMANDS ― Cargo ― Flotte de l’État.


Historique (Complément) :


6 octobre 1920 : S’échoue à l’entrée du port du Croisic. Renfloué puis remorqué par le Mammouth, il sera réparé à Lorient.

L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 7.246, Vendredi 8 octobre 1920, p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes – Marine de commerce ».

« UN TRANSPORT EN DÉTRESSE

Saint-Nazaire, 6 octobre (De notre correspondant particulier). ― Le transport de l'État Les Flamands, en route pour Rochefort, était en détresse dans la nuit du 4 au 5. Il demanda du secours.
Le vapeur Capitaine-Coullon, de la
Compagnie Générale Transatlantique, télégraphie : « Arriverai sur les lieux vers 6 heures. ». Entre temps, deux remorqueurs, Boro [lire : Nord] et Atlas, ont quitté le port de Saint-Nazaire. Dans la matinée du 5, le Capitaine-Coullon rencontra le Boro qui lui donne la position des Flamands. Ordre fut donné de les diriger si possible sur Quiberon. Les détails manquent. »

L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 7.247, Samedi 9 octobre 1920, p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes – Marine de commerce ».

« LE RENFLOUEMENT DU TRANSPORT " LES FLAMANDS "

Saint-Nazaire, 7 octobre. ― Le transport d'État Les Flamands, après une série de manœuvres tendant à le remorquer au Croisic, s'est échoué à l'entrée de ce port. Les opérations de renflouement facilitées par l'état actuel de la mer se poursuivent dans de bonnes conditions.
»

L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 7.249, Lundi 11 octobre 1920, p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes – Marine de commerce – Flotte ».

« Le Mammouth a appareillé du Croisic, remorquant Les Flamands, vapeur qui s’était échoué ces jours derniers sous le phare du Croisic. »


8 décembre 1920 : S’échoue à la Pointe de Chardonnière (Île d’Oléron).

L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 7.250, Samedi 11 décembre 1920, p. 3, en rubrique « Nouvelles maritimes – Événements de mer ».


Image
_______________________

Bien amicalement à vous,
Daniel.
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