NELLY ― Cargo ― Armement Joseph Lasry, Oran.

[dbu55]

Bonjour à toutes et à tous,

Un marin du NELLY mort pour la France,

TESSERAUD Théophile né le 09/02/1882 à Bignac (Charente), Matelot Canonnier - Décédé le 08/05/1917 (35 Ans) à bord du NELLY - Tué au cours d'un engagement entre le NELLY et un sous-marin ennemi - (ERREUR sur liste MDH - Fiche classée dans le département de Charente-Maritime)

Cordialement
Dominique

[Yves D]

Si j'en crois ma dbase, le Nelly n'a pas survécu non plus, il a été canonné puis sabordé par UC 61. La présence à son bord d'un canonnier de l'AMBC indique qu'il était armé.

On le retrouve également dans le Starke Reg. de 1883
CAIRNGORM (iron) BR 1C
1,920 SS. Cairngorm, Ltd. (Robertson & Co.), London 275.7 x 36.0
C A. McMillan & Son, Dumbarton (6) #249 87175
88 - s/o (E. C. Thin, mgr.)
91 - CONSEIL FRÈRES Les fils de Th. Conseil, Bordeaux FR
10 - Soc. les Affréteurs Réunis (E. Shaki), Bordeaux
11 - NELLY Joseph Lasry, Oran
Shelled, captured and scuttled with explosives by UC 61, 8 May 1917, 44 miles SW of Penmarch, 47.18N 04.55W

Cdlt
Yves

[Terraillon Marc]

Bonsoir

Le navire a l'indice (2) dans la base de données

Il est également recensé dans le recueil de JPC

"08/05 NELLY CARGO 1868 Armé, TSF, 44 milles S37W de Penmarc’h coulé au canon par un sous-marin, 1 tué et 12 blessés, cargo, armt J Lasry Oran "

A bientot

[Rutilius]

Bonsoir à tous,


■ Vedette automobile n° 30, alors commandée par le deuxième maître de timonerie Le Bot (Journal de bord n° 1 / 1917 – 17 mars ~ 23 juill. 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 618, p. num. 18).


« Le 8 mai 1917 – Le Palais et en mer.

.......................................................................................................................................................


20 h – Coulé une mine au fusil. Ramené les naufragés d’un vapeur français Nelly à terre et remorqué les deux embarcations.

21 h 40 – Amarré dans l’avant-port. S. O. de nuit au mouillage.


Le 9 mai 1917 – Le Palais et en mer.

6 h 30 – Branlebas et déjeuner.

7 h 30 – Appareillé pour conduire les naufragés sur la Caroline. »

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Bien amicalement à vous,
Daniel.

[Memgam]

"Au moment où je regagne la Caroline, J'apprends que l'équipage du vapeur français Nelly, coulé au canon la veille à 4 h 40 par deux sous-marins à environ 45 milles dans le Sud-Ouest de Penmarc'h, vient d'être ramené au Palais. Le capitaine, le bosco et trois hommes blessés assez sérieusement blessés sont envoyés à l'hopital, et je prends le reste de l'équipage à mon bord pour le conduire à Lorient, où je ramène en même temps la mine désarmée, suspendue à un bossoir d'embarcation de la Caroline." Marcel Rondeleux, L'apogée de la guerre sous-marine, 1919-1918, Les éditions de France, 1937.

[Rutilius]

Bonjour à tous,

« Au moment où je regagne la Caroline... »

Selon des mentions apposées çà et là sur le Journal de bord ou sur le Journal de navigation de la Vedette n° 30, il s'agissait de la Caroline V.

Bien amicalement à vous,
Daniel.

[Memgam]

Caroline V est bien le navire portant le guidon du commandant de la 2 ème escadrille de patrouille de l'Océan, en l'occurence le CF Marcel Rondeleux. Caroline V est un yacht construit au chantier Dubigeon à Nantes en 1909. D'un déplacement de 311 tx, (38 x 7,5 m), vitesse : 10 noeuds, gréé en trois mâts-goëlette, et appartenant au marquis de Montaigu. Au cours de son utilisation par la Marine, Marcel Rondeleux, qui était un fervent de voile, a du se résoudre à supprimer une partie de la mâture pour améliorer la stabilité. Une photo de ce joli navire est parue dans le chasse-marée n° 103 de décembre 1996, p 66. Déréquisitionné en 1919, il a été transformé en cargo sous le nom de Janot et démoli en 1931 (Roche).

[Terraillon Marc]

Bonsoir

CAROLINE V a été en service dans la Marine Nationale de 1917 à 1919.

J'ouvre un sujet spécifique

A bientot

[Rutilius]

Bonjour à tous,


• Le Morbihannais, n° 81, Jeudi 5 juillet 1917, p. 2, en rubrique « Chronique locale ».


« LES MARINS A L’HONNEUR.

M. le vice-amiral Favereau, préfet maritime, a remis la médaille militaire et la croix de guerre au capitaine français Sebas [lire : Seres], du cargo Nelly. Attaqué par un sous-marin ennemi, le 8 mai 1917, au Sud de Belle-Île, il s’était défendu avec une grande vaillance et n’abandonna son navire qu’ à la dernière extrémité. [...]»

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Bien amicalement à vous,
Daniel.

[Rutilius]

Bonsoir à tous,


• Le Temps, n° 20.414, Lundi 28 mai 1917, p. 2, en rubrique « Sur mer ».


« Combat d’un vapeur français.

On nous communique la note suivante :

Au large des côtes bretonnes, le 8 mai [1917] au point du jour, deux sous-marins ont attaqué le vapeur de charge français Nelly, qui s’est vaillamment défendu sous une canonnade intense et malgré un commencement d’incendie, jusqu’au moment où son gouvernail fut immobilisé par un projectile ennemi. C’est alors que le capitaine, grièvement blessé au début de l’action mais toujours à son poste, se résolut à abandonner la lutte. Il ordonna de stopper et d’amener les embarcations. Le tir des sous-marins ne cessa qu’après qu’elles se furent éloignées du navire de plus de 200 mètres.
Les Allemands firent sauter la Nelly en plaçant des bombes dans les cales.
Les naufragés furent recueillis au bout de quatre heures par un bâtiment norvégien (*) dont le capitaine et l’équipage firent preuve à leur égard des plus généreux sentiments d’humanité.

[La Nelly, construite à Dumbarton en 1883, jaugeait 1.868 tonnes.] »

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(*) En réalité, la Vedette automobile n° 30. (V. ci-dessus.)

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Bien amicalement à vous,
Daniel.