Bonjour à tous,
SAINT LOUIS Voilier de l'armement Bureau & fils, Nantes (1902-1928)
La fiche Miramar :
IDNo: 5618521
Year: 1902
Name: SAINT LOUIS
Type: barque
Date of completion: 11.1902
Flag: FRA
Tons: 2092
Yard No: 470
LPP: 79.8
Beam: 11.9
Country of build: FRA
Builder: Dubigeon
Location of yard: Nantes-Chantenay
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn): sail
Owner as Completed: L.Bureau & fils, Nantes
End: 1928
Disposal Data:
BU 1q.1928
http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/414512
Cordialement,
Franck
SAINT LOUIS - Voilier de l'armement Bureau & fils, Nantes
Re: SAINT LOUIS - Voilier de l'armement Bureau & fils, Nantes
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
-
olivier 12
- Messages : 4029
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: SAINT LOUIS - Voilier de l'armement Bureau & fils, Nantes
Bonjour à tous,
Deux clichés du trois-mâts barque SAINT LOUIS
(Picture Australia)
et à Chantenay (photo Tresset)
Peu de renseignements sur ce trois-mâts identique au LEON BUREAU et qui fut le dernier navire de l'armement Bureau et Fils. Lancé aux chantiers Dubigeon de Nantes Chantenay fin 1902, il avait un port en lourd de 2700 t pour une jauge brute de 1997 tx.
Il fut vendu avant la Grande Guerre à la Société Générale d'Armement, de Nantes, et traversa toute la période des hostilités sans problème.
Désarmé le 7 Juillet 1921, arrivant de Bordeaux, il fut remisé dans le canal de La Martinière. Il en sortit le 10 Septembre 1926 pour être démoli.
Cdlt
Deux clichés du trois-mâts barque SAINT LOUIS
(Picture Australia)
et à Chantenay (photo Tresset)
Peu de renseignements sur ce trois-mâts identique au LEON BUREAU et qui fut le dernier navire de l'armement Bureau et Fils. Lancé aux chantiers Dubigeon de Nantes Chantenay fin 1902, il avait un port en lourd de 2700 t pour une jauge brute de 1997 tx.
Il fut vendu avant la Grande Guerre à la Société Générale d'Armement, de Nantes, et traversa toute la période des hostilités sans problème.
Désarmé le 7 Juillet 1921, arrivant de Bordeaux, il fut remisé dans le canal de La Martinière. Il en sortit le 10 Septembre 1926 pour être démoli.
Cdlt
olivier
-
Terraillon Marc
- Messages : 3875
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: SAINT LOUIS - Voilier de l'armement Bureau & fils, Nantes
Bonjour
Le navire a l'indice (6) dans la base de données
A bientot
Le navire a l'indice (6) dans la base de données
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
SAINT-LOUIS — Trois-mâts barque — Société générale d’armement, Nantes.
Bonsoir à tous,
National Library of Australia ~ Pictures Australia
State Library of Victoria ~ Malcom Brodie shipping collection
Image H 99.220/526
National Library of Australia ~ Pictures Australia
State Library of Victoria ~ Malcom Brodie shipping collection
Image H 99.220/526
Dernière modification par Rutilius le ven. janv. 31, 2020 7:57 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: SAINT LOUIS - Voilier de l'armement Bureau & fils, Nantes
Le Saint Louis a d'abord été commandé par le capitaine Roude. Vendu à la Société Générale d'Armement (qui, à la veille de la guerre de 1914, avait plus de voiliers que l'armement Bordes), il est commandé à partir de 1908 par le capitaine Rault, auquel succède Huchon, puis Girard en 1911 et enfin Auguste Tiercelin, à compter du 3 octobre 1916 et qui ne le quitta que le 10 septembre 1926, à son départ du canal de La Martinière, pour la démolition à Lorient, en remorque du Tourbillon.
Depuis Ipswich (1916), le trois mâts Saint Louis se rendit au Chili avec un chargement de ciment, de là, il se dirigea sur l'Australie avec un chargement de nitrate, puis il navigua dans le Pacifique entre l'Australie et San Francisco, comme beaucoup de nos grands voiliers affrêtés par le Shipping Board américain durant les dernières années de la guerre de 1914-1918. Ils transportaient les blés australiens en Californie qui, après transformation en farine, étaient acheminés en Europe par des vapeurs. Arrivé à San Francisco le 20 janvier 1919, venant de Sydney, le Saint Louis revint à Nantes le 24 août, chargé de farine. Il avait quitté l'Europe depuis près de trois ans.
Il repartit en Australie et quitta Port Pirié le 4 mars 1920 avec du blé, en même temps que Molière. Tiercelin prit la route du Cap de Bonne Espérance, Delanoë, celle du Cap Horn et ils arrivèrent à Nantes à la même marée, bien que Saint Louis eut fait une escale de trois jours pour débarquer à Durban un matelot blessé par le treuil à brasser et qu'il fallut amputer.
Le premier septembre 1920, Auguste Tiercelin repartait pour un voyage identique en Australie où il arriva le 16 décembre 1920 en 106 jours de mer. Il en repartit le 25 janvier 1921 avec 33 500 sacs de blé pour Bordeaux pour un retour par la même route de Bonne Espérance, le capitaine Tiercelin disant : "J'aime mieux naviguer avec des poissons volants qu'avec des albatros..." Cela lui prit 133 jours. Le navire fut alors désarmé au canal de la Martinière, gardant son capitaine, avec une équipe de matelots. Il y avait alors un équipage complet pour sept navires désarmés. Et ce fut le départ pour la démolition le 10 septembre 1926.
Auguste Julien Tiercelin né en Bretagne à Messac le 4 mars 1880, naufragé de l'Ernest Reyer en 1901 près de la Columbia River, (sujet dans le forum) ; capturé sur le Pierre Loti en 1915 par le Prinz Eitel Friedrich (autre sujet du forum). Le capitaine Tiercelin est décédé en 1957, à La Rochelle, juste avant le congrès des anciens cap horniers qui s'est tenu à Anvers.
Source : Henri Picard, La fin des cap-horniers, les dernières aventures des long-courriers français, Edita Vilo, 1976.
L'alignement des grands voiliers dans le canal de La Martinière , cf Louis Lacroix, Les derniers grands voiliers, Peyronnet, 1937.
Depuis Ipswich (1916), le trois mâts Saint Louis se rendit au Chili avec un chargement de ciment, de là, il se dirigea sur l'Australie avec un chargement de nitrate, puis il navigua dans le Pacifique entre l'Australie et San Francisco, comme beaucoup de nos grands voiliers affrêtés par le Shipping Board américain durant les dernières années de la guerre de 1914-1918. Ils transportaient les blés australiens en Californie qui, après transformation en farine, étaient acheminés en Europe par des vapeurs. Arrivé à San Francisco le 20 janvier 1919, venant de Sydney, le Saint Louis revint à Nantes le 24 août, chargé de farine. Il avait quitté l'Europe depuis près de trois ans.
Il repartit en Australie et quitta Port Pirié le 4 mars 1920 avec du blé, en même temps que Molière. Tiercelin prit la route du Cap de Bonne Espérance, Delanoë, celle du Cap Horn et ils arrivèrent à Nantes à la même marée, bien que Saint Louis eut fait une escale de trois jours pour débarquer à Durban un matelot blessé par le treuil à brasser et qu'il fallut amputer.
Le premier septembre 1920, Auguste Tiercelin repartait pour un voyage identique en Australie où il arriva le 16 décembre 1920 en 106 jours de mer. Il en repartit le 25 janvier 1921 avec 33 500 sacs de blé pour Bordeaux pour un retour par la même route de Bonne Espérance, le capitaine Tiercelin disant : "J'aime mieux naviguer avec des poissons volants qu'avec des albatros..." Cela lui prit 133 jours. Le navire fut alors désarmé au canal de la Martinière, gardant son capitaine, avec une équipe de matelots. Il y avait alors un équipage complet pour sept navires désarmés. Et ce fut le départ pour la démolition le 10 septembre 1926.
Auguste Julien Tiercelin né en Bretagne à Messac le 4 mars 1880, naufragé de l'Ernest Reyer en 1901 près de la Columbia River, (sujet dans le forum) ; capturé sur le Pierre Loti en 1915 par le Prinz Eitel Friedrich (autre sujet du forum). Le capitaine Tiercelin est décédé en 1957, à La Rochelle, juste avant le congrès des anciens cap horniers qui s'est tenu à Anvers.
Source : Henri Picard, La fin des cap-horniers, les dernières aventures des long-courriers français, Edita Vilo, 1976.
L'alignement des grands voiliers dans le canal de La Martinière , cf Louis Lacroix, Les derniers grands voiliers, Peyronnet, 1937.
Memgam
SAINT-LOUIS — Trois-mâts barque — Société générale d’armement, Nantes.
Bonsoir à tous,
Le dernier capitaine du trois-mâts barque Saint-Louis
— TIERCELIN Auguste Jean Marie, né le 4 mars 1880 à Messac (Ille-et-Vilaine) et décédé le ... juin 1957 à La Rochelle (Charente-Inférieure — aujourd’hui Charente-Maritime).
• Fils de Louis TIERCELIN et de Jeanne Marie DELACOUR.
• Au moins une fille, Marie Noëlle, née le 24 décembre 1910.
Capitaine au long-cours (Brevet du 20 juill. 1914), inscrit au quartier de Nantes, n° 541. Provenait du quartier de Vannes, où il était inscrit en qualité de capitaine au long-cours, f° 67, n° 128.
A commandé le trois-mâts barque Saint-Louis du 8 octobre 1916 au 24 juillet 1921.
La matricule établie à son nom porte en gras la mention suivante : « A pris l’engagement de ne pas prendre les armes contre l’Allemagne pendant la durée de la présente guerre (1914~191.) et a affecter à un navire-hôpital s’il était mobilisé (D.M. du 20 X bre 1915) ».
En 1933, officier de port aux Sables-d’Olonne et expert du Bureau Veritas.
[Archives départementales de la Loire-Atlantique — Registres de matricules des gens de mer — Quartier de Nantes — Capitaines — Matricules de 1883 (1893~1928) : Cote 7 R 4 / 1113*, p. num. 80]
• Fils de Louis TIERCELIN et de Jeanne Marie DELACOUR.
• Au moins une fille, Marie Noëlle, née le 24 décembre 1910.
Capitaine au long-cours (Brevet du 20 juill. 1914), inscrit au quartier de Nantes, n° 541. Provenait du quartier de Vannes, où il était inscrit en qualité de capitaine au long-cours, f° 67, n° 128.
A commandé le trois-mâts barque Saint-Louis du 8 octobre 1916 au 24 juillet 1921.
La matricule établie à son nom porte en gras la mention suivante : « A pris l’engagement de ne pas prendre les armes contre l’Allemagne pendant la durée de la présente guerre (1914~191.) et a affecter à un navire-hôpital s’il était mobilisé (D.M. du 20 X bre 1915) ».
En 1933, officier de port aux Sables-d’Olonne et expert du Bureau Veritas.
[Archives départementales de la Loire-Atlantique — Registres de matricules des gens de mer — Quartier de Nantes — Capitaines — Matricules de 1883 (1893~1928) : Cote 7 R 4 / 1113*, p. num. 80]
Dernière modification par Rutilius le mer. janv. 20, 2021 11:51 am, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: SAINT LOUIS - Voilier de l'armement Bureau & fils, Nantes
Bonjour,
Le CLC Auguste Tiercelin est décédé en juin 1957, quelques jours avant le XIII ème congrès de l'Amicale des capitaines au long cours cap-horniers qui s'est tenu à Anvers les 21, 22, 23 et 24 juin 1957.
On notera que le congrès lui a rendu hommage ainsi qu'à un membre particulier décédé la même année : Roger Vercel, romancier, auteur de la trilogie "La fosse aux vents", sur les grands voiliers.
La mention en gras sur sa matricule est relative à la capture du trois-mâts Pierre Loti, où Auguste Tiercelin était second capitaine et il a dû signer cet engagement signalé ci-dessus par Rutilius (cf le sujet Pierre Loti dans le forum).
Source : Henri Picard, La fin des cap-horniers, Edita-Vilo, 1974, page 154.
Compte-rendu du congrès de l'AICLCCH, 1957.
Cordialement.
Le CLC Auguste Tiercelin est décédé en juin 1957, quelques jours avant le XIII ème congrès de l'Amicale des capitaines au long cours cap-horniers qui s'est tenu à Anvers les 21, 22, 23 et 24 juin 1957.
On notera que le congrès lui a rendu hommage ainsi qu'à un membre particulier décédé la même année : Roger Vercel, romancier, auteur de la trilogie "La fosse aux vents", sur les grands voiliers.
La mention en gras sur sa matricule est relative à la capture du trois-mâts Pierre Loti, où Auguste Tiercelin était second capitaine et il a dû signer cet engagement signalé ci-dessus par Rutilius (cf le sujet Pierre Loti dans le forum).
Source : Henri Picard, La fin des cap-horniers, Edita-Vilo, 1974, page 154.
Compte-rendu du congrès de l'AICLCCH, 1957.
Cordialement.
Memgam
SAINT-LOUIS — Trois-mâts barque — Société générale d’armement, Nantes.
Bonjour à tous,
Saint-Louis — Trois-mâts barque — Société générale d’armement, Nantes (1902~1926).
Trois-mâts barque en acier lancé en Novembre 1902 à Chantenay-sur-Loire par la Société A. Dubigeon et fils [Siège social : 1, boulevard Carnot, Nantes] pour le compte de la société en nom collectif Louis Bu-reau et fils [Siège social : boulevard Delorme, Nantes].
Francisé le 8 novembre 1902 à Nantes, n° 3.674. Immatriculé le 12 novembre 1902 au même quartier, f° 211, n° 628. Signal distinctif : O.S.U.V. Jauge initiale : 2.092,39 tx jb et 1.580,88 tx jn ; ultérieurement : 1.997 tx jb et 1.779,19 tx jn.
Cédé en 1906 à la Société générale d’armement [Siège social : Nantes]. En 1919, réimmatriculé f° 15, n° 43.
Remorqué le 7 juillet 1921 jusqu’au Canal de La Martinière puis désarmé le 12 à Nantes, n° 438. Sorti du canal le 10 septembre 1926, étant remorqué par le Tourbillon, de la Société générale d’armement ; vendu à la démolition à une entreprise lorientaise.
[• Inscription maritime de Nantes — Matricule des bâtiments du commerce (1902), f° 211, n° 628 : Archives dépar-tementales de Loire-Atlantique, Cote 7 R 4 / 1322.]
Trois-mâts barque en acier lancé en Novembre 1902 à Chantenay-sur-Loire par la Société A. Dubigeon et fils [Siège social : 1, boulevard Carnot, Nantes] pour le compte de la société en nom collectif Louis Bu-reau et fils [Siège social : boulevard Delorme, Nantes].
Francisé le 8 novembre 1902 à Nantes, n° 3.674. Immatriculé le 12 novembre 1902 au même quartier, f° 211, n° 628. Signal distinctif : O.S.U.V. Jauge initiale : 2.092,39 tx jb et 1.580,88 tx jn ; ultérieurement : 1.997 tx jb et 1.779,19 tx jn.
Cédé en 1906 à la Société générale d’armement [Siège social : Nantes]. En 1919, réimmatriculé f° 15, n° 43.
Remorqué le 7 juillet 1921 jusqu’au Canal de La Martinière puis désarmé le 12 à Nantes, n° 438. Sorti du canal le 10 septembre 1926, étant remorqué par le Tourbillon, de la Société générale d’armement ; vendu à la démolition à une entreprise lorientaise.
[• Inscription maritime de Nantes — Matricule des bâtiments du commerce (1902), f° 211, n° 628 : Archives dépar-tementales de Loire-Atlantique, Cote 7 R 4 / 1322.]
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.