Bonjour à tous,
HONDURAS Cargo mixte de la Compagnie Générale Transatlantique (1909-1932)
La fiche Miramar :
IDNo: 5607850
Year: 1909
Name: HONDURAS
Type: Passenger/cargo
Date of completion: 04.1909
Flag: FRA
Tons: 5913
Yard No: 117
LPP: 118.0
Beam: 15.7
Country of build: FRA
Builder: St Nazaire (Penhoet)
Location of yard: Grand Quevilly
Number of
screws/Mchy/
Speed(kn): 1T-11
Owner as Completed: Cie Generale Transatlantique, Le Havre
End: 1934
Disposal Data:
BU Monfalcone 21.09.1934
http://www.miramarshipindex.org.nz/ship/show/325660
Cordialement,
Franck
HONDURAS - Compagnie Générale Transatlantique
Re: HONDURAS - Compagnie Générale Transatlantique
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: HONDURAS - Compagnie Générale Transatlantique
Re,
Voir également sur le site de la French Lines :
http://www.frenchlines.com/ship_fr_211.php
Le bateau aurait croisé un sous-marin le 7 décembre 1916
Cordialement,
Franck
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http://www.frenchlines.com/ship_fr_211.php
Le bateau aurait croisé un sous-marin le 7 décembre 1916
Cordialement,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Re: HONDURAS - Compagnie Générale Transatlantique
Bonsoir Franck,
Bonsoir à tous,
« Le bateau aurait croisé un sous-marin le 7 décembre 1916. »
Une première piste :
■ L’Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 6.272, Mardi 2 janvier 1917, p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes » :
« LES TORPILLAGES
LE HAVRE, 1er janvier. ― Nous lisons dans le Havre-Éclair : " On nous informe que le vapeur Honduras, de la Compagnie Transatlantique, actuellement dans notre port, a, au cours de sa traversée de la [censuré] le sous-marin U-46, qui était maquillé, et qui fut ensuite coulé par le torpilleur Gabion.
Ce sous-marin ne tira pas moins de 54 obus sur le Honduras. Un projectile de ce pirate, en ricochant, est tombé à bord. C’est un miracle que personne n’ait été blessé. Un autre obus a occasionné des avaries sur le pont, à l’arrière du Honduras, [censuré] il aperçut en effet peu après une flamme et de la fumée sur ce sous-marin.
Auparavant, ce sous-marin avait torpillé un vapeur chargé d’oranges, car le Honduras navigua pendant plus de deux heures dans un lit d’oranges.
Ajoutons que M. Duturch, le commandant, pour la brillante conduite dont il vient de faire preuve, serait proposé pour la Légion d’honneur et que son équipage toucherait une prime." »
_________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: HONDURAS - Compagnie Générale Transatlantique
le sous-marin U-46, qui était maquillé, et qui fut ensuite coulé par le torpilleur Gabion.
Bonsoir à tous,
Bien entendu, l'U 46 ne fut pas coulé lors de cette attaque. Il a même survécu à la guerre pour finir par prendre du service au Japon jusqu'en 1925.
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
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Re: HONDURAS - Compagnie Générale Transatlantique
Bonsoir,
but U 46 was not at sea at this date, in fact the attacker was UC 21 !
Oliver
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Oliver
-
- Messages : 4029
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: HONDURAS - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
HONDURAS
(Histoire familiale …) Mon GP, Victor Bichon, officier mécanicien de 1ère classe, fut muté le 1er Avril 1911 sur le vapeur HONDURAS. Il était alors sur le paquebot LA PROVENCE, en tant qu’aide mécanicien, depuis près de 18 mois. Il passa donc officier mécanicien chef de quart et, étant donné cette promotion, ne prit pas de congés. Il navigua pendant encore 14 mois, jusqu’en Juin 1912, sur HONDURAS, soit un embarquement d’une durée totale de 32 mois.
HONDURAS avait été lancé aux chantiers de Normandie, à Rouen, le 22 Janvier 1909. C’était donc un navire relativement récent. Il comportait deux mâts, 1 cheminée et 1 hélice. Ses caractéristiques étaient :
Longueur 123 m Largeur 15,7 m Creux 11,10 m Tirant d’eau 7,80 m
Jauge nette 5922 tx Jauge brute 6175 tx Port en lourd 8033 t Capacité 11436 m3
Il était équipé d’une machine à triple expansion de 1600 cv et de deux chaudières cylindriques timbrées à 12 bars donnant une vitesse de 10 nœuds.
Pas de TSF
Le navire était essentiellement affecté au transport du coton entre La Nouvelle Orléans et Le Havre. En 1921, il inaugura la ligne du Pacifique Nord. Il fut désarmé à Roscanvel le 4 Mars 1932 et livré à la démolition deux ans plus tard, le 1er Août 1934.
Voici sa photo.

Attaque du 7 Décembre 1916. Rapport du capitaine
Quitté Newport News (Virginie) le 19 Novembre 1916 avec un plein chargement de barres d’acier, coton, fil de fer barbelé et barils d’alcool. Equipage de 38 hommes et pas de passagers.
Capitaine DUTRUCH Daniel Arcachon 22
2e capitaine BOUGAIN, Saint Nazaire 289
1er lieutenant HELARY François, Binic 102
QM canonniers ELARD, Morlaix 5649, et LE CHAPPELAIN François, Paimpol 14366.
Fait route pour Le Havre avec temps variable, et assez grosse mer jusqu’au 6 Décembre sans incident notable.
Le 7 Décembre à 13h15, par 47°54 N et 05°28 W Greenwich, le navire faisant route au N60E pour doubler le phare d’Ar Men, j’ai aperçu à 60° sur bâbord arrière un objet semblant être un navire à voile chaviré. Mis le cap dessus et reconnu alors un sous-marin de grande dimension ayant cap au NNW. Venu sur la droite pour lui présenter l’arrière et donné l’ordre à la machine de forcer la vitesse.
A ce moment, d’une distance de 2 milles, deux obus sont tirés du sous-marin et tombent très près. Mis équipage aux postes de combat et répondu avec ma pièce de retraite en continuant la fuite. Le feu du sous-marin devient de plus en plus précis et le navire est encadré. Je suis obligé de faire des embardées pour dérégler son tir, tout en offrant le moins de surface possible. L’engagement continue et nous répondons avec vigueur. Un obus tombe sur le pont arrière au pied de la cloison de la timonerie, faisant des dégâts dans les caisses à munitions et pénétrant dans la cambuse. Nous recevons beaucoup d’éclats d’obus.
A 13h40, un coup heureux semble porter sur l’ennemi qui cesse aussitôt son feu. Nous continuons de tirer jusqu’à 13h45 sans qu’il réponde. Il reste en surface mais devient invisible au fur et à mesure que la distance augmente. Continué à fuir en conservant le même cap, puis fait route au N60E. Le sous-marin avait tiré une trentaine de coups au rythme d’un à la minute. HONDURAS a tiré 22 coups, soit un toutes les 90 secondes. On n’est pas certain que le sous-marin ait été touché et il n’a pas lancé de torpille.
HONDURAS possède un canon de 65 mm sur affût de côte, placé à l’arrière, au dessus du roof.
Le pont a été déblayé ainsi que la timonerie arrière. Beaucoup d’éclats d’obus s’étaient logés dans le secteur de l’appareil à gouverner. Deux hommes ont été légèrement blessés :
- ELARD François, QM canonnier, coupure à l’index de la main droite
- LE NENN Joseph, Morlaix 775, Matelot, brûlure superficielle à l’avant bras droit.
A 14h55, fait le signal « OI » (L’ennemi nous a donné la chasse) à un vapeur anglais qui courait au SW et qui, l’ayant aperçu, a mis cap au NNW et s’est écarté.
A 16h00, communiqué avec le GABION dont nous avions aperçu la fumée au moment du signal fait au vapeur marchand. Nous étions dans le S45W d’Ar Men. GABION nous a prévenus que nous ne pouvions franchir le chenal du Four, les feux étant éteints. Marché alors à petite vitesse et à 08h00 le 8 Décembre entré dans le Raz de Sein et fait route pour le chenal du Four. Mais l’appareil à gouverner se bloque souvent et nous crée des difficultés. A hauteur de Saint Mathieu, je suis arraisonné et vais mouiller dans l’anse Bertheaume. A ma demande, je suis convoyé au mouillage de Brest.
Nous avons eu des difficultés pendant l’engagement, notre pièce ne revenant plus en batterie.
Les officiers et tout l’équipage se sont montrés en la circonstance ce qu’ils devaient être, c’est-à-dire pleins de calme et d’un esprit très combatif.
Le sous-marin a finalement stoppé à environ 7000m. Il semblait avoir 2 canons de 88 mm. Voici sa silhouette.

Rapport de l’officier enquêteur
Il reprend tous les éléments du rapport du capitaine et précise que des éclats d’obus ont pénétré dans la cambuse, y ont crevé 4 barriques et allumé un début d’incendie rapidement éteint. D’autres éclats ont pénétré dans la timonerie écrasant une caisse de cartouches de 65 sans les faire éclater, puis se sont fragmentés avec des débris de tôles dans les organes de la barre.
Très bonne conduite du personnel et le capitaine a bien manœuvré.
Au cours de l’action, une avarie de frein a empêché la pièce de revenir en batterie. Mais le QM Elard a su prendre les mesures nécessaires et la mise à feu ne pouvant plus être actionnée par le levier ad hoc, a manœuvré lui-même le marteau à la main. C’est là qu’il a été légèrement blessé à l’index, tandis que le matelot Le Nenn était brûlé à l’avant bras par la poudre d’un projectile. Le 2e capitaine Bougain, qui dirigeait le tir près du roof de la timonerie a vu le projectile éclater près de lui et n’a pas été blessé. Mais un éclat a déchiré sa veste.
Le sous-marin n’était sans doute pas maquillé et le vague aspect de voilier chaviré qu’il présentait est plutôt du à la distance (4000m), à l’ignorance de la forme du sous-marin et à l’éclairage.
Toutefois, l’incident prouve une fois de plus que les capitaines ne sauraient être trop méfiants. L’ennemi recoure à toutes sortes de stratagèmes pour les attirer et c’est à eux de ne pas tomber dans le piège. Méfiance est mère de sureté…
L’attitude du capitaine me paraît mériter un Témoignage Officiel de Satisfaction.
Le sous-marin attaquant
Le sous-marin attaquant était donc l’UC 21, commandé par un redoutable sous-marinier, l’Oberleutnant z/s Rheinhold SALTZWEDEL. Celui-ci coula en tout 111 navires. Il trouva la mort le 2 Décembre 1917 en mer du Nord, avec tout son équipage, ayant sauté sur une mine.
Le vapeur torpillé précédemment et chargé d’oranges était très probablement le Danois NEXOS, de l’armement Lauritzen. Il avait été coulé deux jours auparavant, le 5 Décembre, par l’UC 21, à 26 milles dans l’WSW d’Ar Men.
Récompenses
Citation à l’Ordre de la Brigade
DUTRUCH Daniel Arcachon n° 22 EV1 auxiliaire
Son navire étant attaqué par un sous-marin, a réussi par son énergie et son sang froid à se faire abandonner de l’ennemi.
ELARD François QM canonnier Morlaix 5649
Bien qu’atteint à la main droite par un projectile, a continué à assurer le service de sa pièce sous le feu d’un sous-marin ennemi.
Cdlt
HONDURAS
(Histoire familiale …) Mon GP, Victor Bichon, officier mécanicien de 1ère classe, fut muté le 1er Avril 1911 sur le vapeur HONDURAS. Il était alors sur le paquebot LA PROVENCE, en tant qu’aide mécanicien, depuis près de 18 mois. Il passa donc officier mécanicien chef de quart et, étant donné cette promotion, ne prit pas de congés. Il navigua pendant encore 14 mois, jusqu’en Juin 1912, sur HONDURAS, soit un embarquement d’une durée totale de 32 mois.
HONDURAS avait été lancé aux chantiers de Normandie, à Rouen, le 22 Janvier 1909. C’était donc un navire relativement récent. Il comportait deux mâts, 1 cheminée et 1 hélice. Ses caractéristiques étaient :
Longueur 123 m Largeur 15,7 m Creux 11,10 m Tirant d’eau 7,80 m
Jauge nette 5922 tx Jauge brute 6175 tx Port en lourd 8033 t Capacité 11436 m3
Il était équipé d’une machine à triple expansion de 1600 cv et de deux chaudières cylindriques timbrées à 12 bars donnant une vitesse de 10 nœuds.
Pas de TSF
Le navire était essentiellement affecté au transport du coton entre La Nouvelle Orléans et Le Havre. En 1921, il inaugura la ligne du Pacifique Nord. Il fut désarmé à Roscanvel le 4 Mars 1932 et livré à la démolition deux ans plus tard, le 1er Août 1934.
Voici sa photo.

Attaque du 7 Décembre 1916. Rapport du capitaine
Quitté Newport News (Virginie) le 19 Novembre 1916 avec un plein chargement de barres d’acier, coton, fil de fer barbelé et barils d’alcool. Equipage de 38 hommes et pas de passagers.
Capitaine DUTRUCH Daniel Arcachon 22
2e capitaine BOUGAIN, Saint Nazaire 289
1er lieutenant HELARY François, Binic 102
QM canonniers ELARD, Morlaix 5649, et LE CHAPPELAIN François, Paimpol 14366.
Fait route pour Le Havre avec temps variable, et assez grosse mer jusqu’au 6 Décembre sans incident notable.
Le 7 Décembre à 13h15, par 47°54 N et 05°28 W Greenwich, le navire faisant route au N60E pour doubler le phare d’Ar Men, j’ai aperçu à 60° sur bâbord arrière un objet semblant être un navire à voile chaviré. Mis le cap dessus et reconnu alors un sous-marin de grande dimension ayant cap au NNW. Venu sur la droite pour lui présenter l’arrière et donné l’ordre à la machine de forcer la vitesse.
A ce moment, d’une distance de 2 milles, deux obus sont tirés du sous-marin et tombent très près. Mis équipage aux postes de combat et répondu avec ma pièce de retraite en continuant la fuite. Le feu du sous-marin devient de plus en plus précis et le navire est encadré. Je suis obligé de faire des embardées pour dérégler son tir, tout en offrant le moins de surface possible. L’engagement continue et nous répondons avec vigueur. Un obus tombe sur le pont arrière au pied de la cloison de la timonerie, faisant des dégâts dans les caisses à munitions et pénétrant dans la cambuse. Nous recevons beaucoup d’éclats d’obus.
A 13h40, un coup heureux semble porter sur l’ennemi qui cesse aussitôt son feu. Nous continuons de tirer jusqu’à 13h45 sans qu’il réponde. Il reste en surface mais devient invisible au fur et à mesure que la distance augmente. Continué à fuir en conservant le même cap, puis fait route au N60E. Le sous-marin avait tiré une trentaine de coups au rythme d’un à la minute. HONDURAS a tiré 22 coups, soit un toutes les 90 secondes. On n’est pas certain que le sous-marin ait été touché et il n’a pas lancé de torpille.
HONDURAS possède un canon de 65 mm sur affût de côte, placé à l’arrière, au dessus du roof.
Le pont a été déblayé ainsi que la timonerie arrière. Beaucoup d’éclats d’obus s’étaient logés dans le secteur de l’appareil à gouverner. Deux hommes ont été légèrement blessés :
- ELARD François, QM canonnier, coupure à l’index de la main droite
- LE NENN Joseph, Morlaix 775, Matelot, brûlure superficielle à l’avant bras droit.
A 14h55, fait le signal « OI » (L’ennemi nous a donné la chasse) à un vapeur anglais qui courait au SW et qui, l’ayant aperçu, a mis cap au NNW et s’est écarté.
A 16h00, communiqué avec le GABION dont nous avions aperçu la fumée au moment du signal fait au vapeur marchand. Nous étions dans le S45W d’Ar Men. GABION nous a prévenus que nous ne pouvions franchir le chenal du Four, les feux étant éteints. Marché alors à petite vitesse et à 08h00 le 8 Décembre entré dans le Raz de Sein et fait route pour le chenal du Four. Mais l’appareil à gouverner se bloque souvent et nous crée des difficultés. A hauteur de Saint Mathieu, je suis arraisonné et vais mouiller dans l’anse Bertheaume. A ma demande, je suis convoyé au mouillage de Brest.
Nous avons eu des difficultés pendant l’engagement, notre pièce ne revenant plus en batterie.
Les officiers et tout l’équipage se sont montrés en la circonstance ce qu’ils devaient être, c’est-à-dire pleins de calme et d’un esprit très combatif.
Le sous-marin a finalement stoppé à environ 7000m. Il semblait avoir 2 canons de 88 mm. Voici sa silhouette.

Rapport de l’officier enquêteur
Il reprend tous les éléments du rapport du capitaine et précise que des éclats d’obus ont pénétré dans la cambuse, y ont crevé 4 barriques et allumé un début d’incendie rapidement éteint. D’autres éclats ont pénétré dans la timonerie écrasant une caisse de cartouches de 65 sans les faire éclater, puis se sont fragmentés avec des débris de tôles dans les organes de la barre.
Très bonne conduite du personnel et le capitaine a bien manœuvré.
Au cours de l’action, une avarie de frein a empêché la pièce de revenir en batterie. Mais le QM Elard a su prendre les mesures nécessaires et la mise à feu ne pouvant plus être actionnée par le levier ad hoc, a manœuvré lui-même le marteau à la main. C’est là qu’il a été légèrement blessé à l’index, tandis que le matelot Le Nenn était brûlé à l’avant bras par la poudre d’un projectile. Le 2e capitaine Bougain, qui dirigeait le tir près du roof de la timonerie a vu le projectile éclater près de lui et n’a pas été blessé. Mais un éclat a déchiré sa veste.
Le sous-marin n’était sans doute pas maquillé et le vague aspect de voilier chaviré qu’il présentait est plutôt du à la distance (4000m), à l’ignorance de la forme du sous-marin et à l’éclairage.
Toutefois, l’incident prouve une fois de plus que les capitaines ne sauraient être trop méfiants. L’ennemi recoure à toutes sortes de stratagèmes pour les attirer et c’est à eux de ne pas tomber dans le piège. Méfiance est mère de sureté…
L’attitude du capitaine me paraît mériter un Témoignage Officiel de Satisfaction.
Le sous-marin attaquant
Le sous-marin attaquant était donc l’UC 21, commandé par un redoutable sous-marinier, l’Oberleutnant z/s Rheinhold SALTZWEDEL. Celui-ci coula en tout 111 navires. Il trouva la mort le 2 Décembre 1917 en mer du Nord, avec tout son équipage, ayant sauté sur une mine.
Le vapeur torpillé précédemment et chargé d’oranges était très probablement le Danois NEXOS, de l’armement Lauritzen. Il avait été coulé deux jours auparavant, le 5 Décembre, par l’UC 21, à 26 milles dans l’WSW d’Ar Men.
Récompenses
Citation à l’Ordre de la Brigade
DUTRUCH Daniel Arcachon n° 22 EV1 auxiliaire
Son navire étant attaqué par un sous-marin, a réussi par son énergie et son sang froid à se faire abandonner de l’ennemi.
ELARD François QM canonnier Morlaix 5649
Bien qu’atteint à la main droite par un projectile, a continué à assurer le service de sa pièce sous le feu d’un sous-marin ennemi.
Cdlt
olivier