Officiers étrangers admis dans la Marine française.
Re: Officiers étrangers admis dans la Marine française.
Bonsoir à tous,
■ Ouest-Éclair – éd. de Caen –, n° 5861, Jeudi 15 août 1918, p. 6, en rubrique « Affaires maritimes » :
« OFFICIERS ÉTRANGERS ADMIS DANS LA MARINE FRANÇAISE. ― Les officiers de la marine roumaine désignés ci-après sont admis à servir dans la marine militaire pour la durée de la guerre et au titre étranger avec le grade d’ingénieur de 1re classe : MM. Joensen, Busilla et Conlica.
Les officiers de la marine russe désignés ci-après sont admis à servir dans la marine militaire pour la durée de la guerre et au titre étranger : avec le grade de contre-amiral, M. Pongolaïeff ; avec le grade de lieutenant de vaisseau, MM. Grigorkoff, de Smyrnopoulo, Apreleff, de Hesse, Moslow, ..vlimoff ; avec le grade d’enseigne de vaisseau de 1re classe, MM. Smirenski, Sotlikoff de Mayenne ; avec le grade de mécanicien principal de 1re classe, M. Brouns ; avec le grade de mécanicien principal de 2e classe, M. Saponjnikoff ; avec le grade d’ingénieur principal, M. Pachkoff. »
■ Le Temps, n° 20.859, Vendredi 16 août 1918, p. 2 :
« OFFICIERS RUSSES ADMIS DANS LA MARINE FRANÇAISE. ― Par décret, les officiers de la marine russe désignés ci-après ont été admis à servir dans la marine militaire pour la durée de la guerre et au titre étranger avec les grades suivants :
– Contre-amiral : M. Pougoulaief.
– Lieutenant de vaisseau : MM. Grigorkof, de Smyrnopoulo, Aprelef, de Hesse, Maslof, Lubimof.
– Mécanicien principal de 1re classe : M. Brouns.
– Mécanicien principal de 2e classe : M. Sapojmikof.
– Ingénieur principal : M. Pachkof. »
Certains de ces noms propres sont fort vraisemblablement mal orthographiés, notamment dans l'article de Ouest-Éclair.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
- Lucien Morareau
- Messages : 3068
- Inscription : mer. oct. 10, 2007 2:00 am
Re: Officiers étrangers admis dans la Marine française.
Serge Sotlikoff de Mayenne, né à Moscou le 29/07/1896, a servi comme EV1 observateur au CAM de Toulon en 1918 et 1919. Retouné dans son pays, il a été liquidé par les bolcheviks quelque part en Sibérie en 1921. Il a de la famille en France.
LM
LM
Re: Officiers étrangers admis dans la Marine française.
Bonsoir à tous,
• Journal officiel du 19 septembre 1919, p. 10.245.

Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: Officiers étrangers admis dans la Marine française.
Bonjour,
Pour compléter (provisoirement) cette liste, ajoutons que pendant la Grande guerre, des marins belges naviguèrent aussi à bord d’unités françaises. Ainsi
- L’enseigne de vaisseau 1ère classe PIRNAY Jean-Claude suivit les cours à l’Ecole de Navigation des sous-marins de Toulon (1918) et embarqua ensuite sur le NEREIDE. Promu commandant en second de ce submersible, la Légion d’honneur lui fut octroyée en septembre 1920 pour sa conduite héroïque à bord, alors que le navire était en perdition dans le Golfe de Gascogne.
- TOURNAY (officier), SCHACHT (s-off.) et quelques autres marins belges servirent sur les dragueurs SEMPER, LORIENTAIS et JUBARDE.
- 12 autres belges naviguèrent à bord du PAS-DE-CALAIS, neuf sur le NORD, six sur l’ALCYON et le LAÏTA, ainsi que sur les torpilleurs 342 (s-off. Basieux) et 344. Trois servirent sur l’arraisonneur MADELEINE, tandis que les enseignes de vaisseau Delstanche et Gonthier prirent service à bord du contre-torpilleur d’escadre l’ORIFLAMME.
Belle journée à tous
L’amiral
Pour compléter (provisoirement) cette liste, ajoutons que pendant la Grande guerre, des marins belges naviguèrent aussi à bord d’unités françaises. Ainsi
- L’enseigne de vaisseau 1ère classe PIRNAY Jean-Claude suivit les cours à l’Ecole de Navigation des sous-marins de Toulon (1918) et embarqua ensuite sur le NEREIDE. Promu commandant en second de ce submersible, la Légion d’honneur lui fut octroyée en septembre 1920 pour sa conduite héroïque à bord, alors que le navire était en perdition dans le Golfe de Gascogne.
- TOURNAY (officier), SCHACHT (s-off.) et quelques autres marins belges servirent sur les dragueurs SEMPER, LORIENTAIS et JUBARDE.
- 12 autres belges naviguèrent à bord du PAS-DE-CALAIS, neuf sur le NORD, six sur l’ALCYON et le LAÏTA, ainsi que sur les torpilleurs 342 (s-off. Basieux) et 344. Trois servirent sur l’arraisonneur MADELEINE, tandis que les enseignes de vaisseau Delstanche et Gonthier prirent service à bord du contre-torpilleur d’escadre l’ORIFLAMME.
Belle journée à tous
L’amiral