NEA GENEA - Destroyer

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GENEAMAR
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Re: NEA GENEA - Destroyer

Message par GENEAMAR »

Image M.P.F.

- NICOLAS Raphaël Francis Marie Adolphe, né le 31 mars 1895 à LANDERNEAU (Finistère), Quartier-Maître Électricien, Chef de poste T.S.F., disparu en mer lors d'un abordage du "NEA-GENEA" le 26 juillet 1917.--- Jugement déclaratif de décès rendu le 5 décembre 1917 à BREST.
Cordialement. Malou
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Yves D
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Re: NEA GENEA - Destroyer

Message par Yves D »

Bonsoir Malou, bonsoir à tous
Le NEA GENEA (ex V-6 allemand) était un destroyer grec de 562 tonnes long de 71 m. entré en service en 1912. Il a vraisemblablement été nolisé par la France durant la guerre. Il est resté en service jusqu'en 1919 puis vendu en 1921 (demolition ?)
Cdlt
Yves
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La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
kgvm
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Re: NEA GENEA - Destroyer

Message par kgvm »

According to German sources "Nea Genea" was the former German "V 5", while "V 6" became "Keravnos". Both ships were scrapped around 1927.
Rutilius
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NEA-GENEA — Torpilleur d’escadre, ex-destroyer grec (1917~1918).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Le sauvetage du torpilleur grec Nea-Genea
par le torpilleur d'escadre Enseigne-Henri
(17 janvier 1917)


• Torpilleur d’escadre Enseigne-Henry — alors commandé par le lieutenant de vaisseau Marcel Édouard François TRAUB —, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment — 4 janvier 1916 ~ 3 janvier 1919 —, Service historique de la Défense, Cote SS Y 185, p. num. 612 à 614.

Le Lieutenant de Vaisseau Traub (M. E. F.),commandant le torpilleur d’escadre Enseigne-Henry,

à

Monsieur le Contre-amiral, commandant la 2e division de la 2e escadre, Commandant supérieur.


Amiral,

Le mercredi 17 janvier 1917, à 12 h. 28 orientale, me trouvant à 13 milles dans le N. 25 Est du cap Spada, en croisière sur le secteur Ouest, je reçus le télégramme n° 243 de l’Hélène m’ordonnant de me porter au secours du Nea-Genea à 20 milles dans le S. 45 E. de Sapienza.
Je mis à 18 nœuds, fis prendre toutes les dispositions de remorquage et informai par signaux émis en l’air le Nea-Genea que je serais près de lui vers 19 h.
A 16 h., je franchissais le canal entre Odo et Cerigo ; je rencontrai à partir de ce moment une brise de S.S.-E. déjà fraîche et de la mer.
A 18 h. 15, j’atteignis le point indiqué et fis route au Nord ; la nuit était déjà faite. A 18 h. 42, j’aperçus le Néa-Genea, à qui j’avais signalé d’allumer un feu pour faciliter la prise de contact, et à 19 h. 05, je stoppai près de lui. Il était alors à environ 5 milles dans l’Est de Pétra Karavi. Mer d’environ 4 m. ; le Néa-Genea, en travers, roulant bord sur bord ; je passai sous le vent à lui et lui filai ma remorque sur une bouée. Le premier essai fut infructueux, le Nea-Genea ne l’ayant pas aperçu ; le second réussit après que j’eus pris la précaution de compléter mon dispositif d’une boîte de phosphure.
A 20 h., remorque prise et tournée, j’étais en route, tournant pour 5,5 nœuds et marchant 2 nœuds sur le gouv.
Le commandant du Nea-Genea m’ayant exprimé le désir d’aller à Navarin, je gouvernai de façon à faire route au Sud sur le gouv., afin de m’élever, avant toute autre chose, le plus possible au vent. La brise était toujours au S.S-.E., augmentant de force ; la mer grossissait. Je demandai l’envoi d’un remorqueur.
A 20 h. 53, le Richelieu me rallia ; je lui donnai l’ordre de rester près de moi.
Le 18, à 1 h 15, étant à 20 milles dans le S. 45 E. de Sapienza, estimant m’être suffisamment éloigné de la côte, et ayant pris confiance dans la solidité de ma remorque qui avait résisté jusque là, je vins sur la droite par abattées successives jusqu’au N. 70 Ouest pour doubler Sapienza.
A 1 h. 52, dans un grain violent, la remorque cassa sur l’étrave du Nea-Genea ; mer de 6 m. environ, brise toujours au S.S.-E.
Je donnai ordre au Richelieu de prendre le Nea-Genea à la remorque et à la disposer à nouveau ; mes opérations ne furent terminées qu’à 3 h. 45. J’étais moi-même tombé en travers ; j’avais en effet, pour rentrer ma remorque, dû stopper la machine tribord et mettre l’autre en avant à petite vitesse ; dans ces conditions, malgré la barre toute, je ne gouvernai plus.
A 4 h. 52, la mer ayant un peu molli au cours d’un orage d’une extrême violence, le Richelieu réussit à donner la remorque au Nea-Genea. Je lui signalai de s’élever le plus possible au vent pour doubler Sapienza.
Le Nea-Genea était en grand danger ; la brise était toujours au S.S.-E., malgré une légère tendance à tourner au S.S.-O. ; il risquait, en cas de nouvelle rupture de la remorque, de dériver de nouveau sur la côte ; il était urgent de lui faire doubler aussitôt que possible Sapienza ; ce cap franchi, étant donné le vent régnant, il était hors de danger.
Je signalai à nouveau la situation au Commandant en chef et renouvelai ma demande d’envoi d’un remorqueur. J’estimais en effet que seul un bâtiment disposé à cet effet, muni de remorques à l’abri de toute rupture, pourrait tirer le Nea-Genea de sa position critique et j’espérais, malgré les nouvelles ruptures de remorque que je prévoyais et les pertes de temps qui s’ensuivraient, pouvoir empêcher le torpilleur d’aller à la côte jusqu’au moment où le remorqueur demandé arriverait.
A 7 h. 10, je fus rallié par la Gracieuse, mais le bâtiment, étant donné l’état du temps, et malgré l’entrain et l’allant de son commandant, ne pouvait m’être d’aucun secours ; il ne pouvait que remplir une mission de protection.
A 8 h., le convoi se trouvait à 7 milles dans le S. 13 E. de Petra Karavi, route au S. 75 Ouest.
Depuis 6 h., la brise jouait et tendait à passer dans le quadrant S.-O. ; à 8 h. 30, elle s’établissait à l’O. ¼ S.-O. en forçant ; les grains augmentaient de violence et de fréquence ; mer de 6 m. en moyenne, atteignant souvent 7 mètres.
A 9 h., je renonçai à faire route sur Navarin et donnai l’ordre au Richelieu de faire demi-tour et de conduire le torpilleur au mouillage de Koroni. Je ne me dissimulais pas les dangers de ce demi-tour qui pouvait entraîner à nouveau une rupture de la remorque, mais il me parut que cette solution constituerait, pour le Nea-Genea, la seule chance de salut, et je me résolus à en courir les risques. J’étais en effet convaincu que les remorques casseraient toutes au bout d’un temps plus ou moins long et la situation du Nea-Genea, après que nous aurions doublé Sapienza, eût été, avec la brise et la mer désormais fixées à l’O. ¼ S.-O., presque désespérée.
A 10 h., à 6,5 milles dans le S. 12 Ouest de Petra Karavi, le demi-tour terminé et le convoi en route, la remorque cassa de nouveau sur l’étrave du Néa-Genea. Elle fut presque immédiatement reprise par le Richelieu ; mais, par mesure de sécurité, elle fut doublée, et les opérations ne furent terminées qu’à 12 h. 15.
A 16 h. 35, le Nea-Genea était mouillé à Koroni.
Je décidai de passer la nuit à ce mouillage et d’appareiller au jour pour Kalamata, si les avaries du torpilleur m’en démontraient la nécessité. La garde du mouillage fut assurée par la Gracieuse, à qui j’ordonnai de patrouiller au large.
Le 19 au matin, je rappelai la Gracieuse et lui donnai l’ordre de se rendre à Kalamata préparer l’accostage et le ravitaillement en eau du Nea-Genea. Mais, la Savoie-III m’ayant rallié avec 50 tonnes d’eau, et le torpilleur ne souffrant que d’une perte totale de son approvisionnement d’eau douce, je donnai contre-ordre à la Gracieuse et décidai de rester à Koroni, protégé par la Marie-Rose, qui m’avait rallié au jour et que j’envoyai patrouiller au large.
A 9 h., je renvoyai la Gracieuse et le Richelieu. Toute la journée du 19 fut employée à épuiser l’eau qui avait envahi les chaufferies du Nea-Genea et à lui donner 30 tonnes d’eau douce. Les chaudières furent remises en état pendant la nuit.
Je fixai l’appareillage à 6 h du matin le 20, mais des incidents successifs dans l’allumage des feux du Nea-Genea m’amenèrent à le retarder par la suite.
Le 20, à 9 h. 42, nous levâmes l’ancre pour Argostoli, comme nous en avions reçu l’ordre. J’avais, en prévision de nouvelles avaries, conservé la Marie-Rose que j’avais envoyée en avant, vers Sapienza, et gardé la Savoie-III près de moi.
A 10 h. 10, le Nea-Genea était de nouveau stoppé.
A 10 h. 17, je donnai ordre à la Savoie-III de prendre le Nea-Genea à la remorque.
A 11 h. 16, nous étions en marche à 5 n, le Nea-Genea tournant avec une turbine pour alléger le remorqueur.
A 21 h. 40, le Nea-Genea dut stopper définitivement.
A 22 h. 05, le Richelieu, que j’avais demandé à la Mauritanie, me rallia, et je renvoyai la Marie-Rose sur sa croisière.
L’état de la mer, petite houle d’Ouest, favorisa les opérations de remorquage durant toute la nuit, malgré des orages extrêmement violents. A partir de Sapienza, je fis route pour passer dans l’Est de Zante, où je comptais trouver un abri contre la mer et un mouillage en cas de besoin.
Le 21, à 9 h. du matin, étant à 4 n 5 dans le S. 60 Ouest du cap Trepito, la Savoie-III stoppa pour rafraîchir les portages de la remorque ; à la remise en marche, la chaîne que le Nea-Genea avait frappée sur le bout de la remorque en fil d’acier se rompît ; celle-ci n’avait en effet que 120 mètres, ce qui était tout à fait insuffisant, et le torpilleur avait dû filer 75 mètres de chaîne.
Je fis prendre immédiatement la remorque par le Richelieu et remis en route à 9 h. 50. La brise s’étant levée, assez fraîche du N.-E., et le Richelieu étant moins puissant que la Savoie, notre vitesse tomba de 5 à 4 nœuds.
A 17 h. 45, le convoi passait les barrages d’Argostoli et, à 18 h 30, le Nea-Genea était mouillé.

Je crois en terminant, Amiral, devoir vous signaler la ténacité, l’énergie et les remarquables qualités manœuvrières dont a fait preuve le commandant du Richelieu au cours de ces événements. C’est en grande partie à lui, au fait qu’il a réussi à donner et reprendre la remorque du Nea-Genea à plusieurs reprises, dans une mer très grosse, que je dois d’avoir pu ramener à bon port le bâtiment dont le sauvetage m’avait été confié.

A bord, Argostoli, le 22 janvier 1917, le lieutenant de vaisseau, commandant,

Signé : Marcel Traub.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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dido
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Re: NEA GENEA - Destroyer

Message par dido »

Je serche les date que ΝΕΑ GENEA et KERAVNOS etaint nolises par France et les dates qui sont returnes a la Marine Grecque.

Voici une photo de KERAVNOS a Dover pendant le voyage de Stettin a Piree.
Image
Memgam
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Re: NEA GENEA - Destroyer

Message par Memgam »

Bonjour,

Nea Genea : 05/01/1917 au 27/10/1918
Keravnos : 01/11/1916 au 02/09/1918

Source : Bulletin officiel de la Marine française, 1922 n° 1 à 20, tome 145.

Cordialement
Memgam
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dido
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Re: NEA GENEA - Destroyer

Message par dido »

Merci beaucoup Memgam!
Rutilius
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NEA-GENEA — Torpilleur d’escadre, ex-destroyer grec (1917~1918).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Composition de l’état-major du torpilleur d'escadre Nea-Genea en Décembre 1916.


• Torpilleur d’escadre Nea-Genea, Chemise de correspondance du commandant, Service historique de la Défense, Cote SS Y 366, p. num. 367.


Image
.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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NEA-GENEA — Torpilleur d’escadre, ex-destroyer grec (1917~1918).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Joseph Henri Pierre de BRONAC de VAZELHES


Né le 4 août 1880 à Montbrison (Loire) (Registre des actes de naissance de la commune de Montbrison, Année 1880, f° 24, acte n° 94) et y décédé , le 19 décembre 1975.

• Fils d’Étienne de BRONAC de VAZELHES, né le 28 mars 1853 à Montbrison (Loire) et décédé le 10 février 1932 à Lyon (Rhône), avocat, et de Marie Madeleine Félicie FORISSIER, née le 18 avril 1861 à Saint-Galmier (Loire) et décédée le 9 août 1939 à Montbrison, sans profession, son épouse.

• Époux d’Élisabeth Jeanne Marie DESPRÉAUX de SAINT SAUVEUR, avec laquelle il avait contracté mariage à Paris (VIIIe Arr.), le 8 janvier 1907 (Registre des actes de naissance de la commune de Montbrison, Année 1880, f° 24, acte n° 94).

Carrière militaire

Admis à l’École navale le 5 octobre 1897 à la suite du concours organisé la même année, étant classé 2e sur une liste de 65 élèves (Déc. min. 13 sept. 1897, J.O. 14 sept. 1897, p. 5.214).

Nommé aspirant de 2e classe à compter du 31 juill. 1899, étant classé 30e sur 65 (Déc. min. 31 juill. 1899, J.O. 1er août 1899, p. 5.200.). Embarque le 5 octobre 1899, à Brest, sur le bâtiment école d’application Iphigénie.

Par décret en date du 7 août 1900 (J.O. 9 août 1900, p. 5.288), promu aspirant de 1re classe à compter du 5 octobre 1900, étant classé 32e sur une liste de 65 promus. Attaché au port de Cherbourg (J.O. 11 août 1900, p. 5.379).

Désigné pour embarquer le 8 septembre 1900, à Brest, sur le croiseur D’Estrées, dans la Division navale de l’océan Atlantique (J.O. 10 août 1900, p. 5.382 ; J.O. 21 août 1900, p. 5.593).

Par décret du 23 septembre 1902 (J.O. 26 sept. 1902, p. 6.408), promu au grade d’enseigne de vaisseau à compter du 5 octobre 1902.

En Octobre 1902 (J.O. 10 oct. 1902, p. 6.658), désigné pour embarquer sur le contre-torpilleur Épervier, en essais à Cherbourg.

En Janvier 1903 (J.O. 7 janv. 1903, p. 83), désigné pour embarquer sur le cuirassé Henri-IV, en essais à Cherbourg.

Au 1er janvier 1904, embarqué sur l’aviso-transport Meurthe, dans la Division navale du Pacifique.

Au 1er janvier 1906, embarqué sur l’aviso-torpilleur Couleuvrine, dans la 3e Flottille des torpilleurs de l’Océan.

En Février 1906 (J.O. 18 févr. 1906, p. 1.123), désigné pour suivre les cours de l’École de canonnage à bord de la Couronne à partir du 1er mars 1906.

En Juin 1906, maintenu à bord de la Couronne (J.O. 20 juin 1906, p. 4.187).

Par décision du Ministre de la Marine en date du 5 décembre 1906 (J.O. 7 déc. 1906, p. 8.123), placé en congé pour affaires personnelles de 2 mois à compter du 1er janvier 1907, avec distraction de la liste d’embarquement.

En Mars 1907 (J.O. 12 mars 1907, p. 2.023), désigné pour embarquer comme canonnier sur le cuirassé Suffren, dans l’Escadre de la Méditerranée.

Par décision du Ministre de la Marine en date du 24 mars 1910 (J.O. 25 mars 1910, p. 2.542), breveté officier interprète de langue anglaise.

En Avril 1910 (Liste de destinations ; J.O. 20 avr. 1910, p. 3.659), désigné pour embarquer comme canonnier sur le cuirassé Liberté, de la 1re escadre, à Toulon, mais ultérieurement autorisé à permuter pour convenances personnelles avec un autre enseigne canonnier (J.O. 29 avr. 1910, p. 3.858).

Par décision du Ministre de la Marine en date du 9 mai 1910 (J.O. 15 mai 1910, p. 4.275), placé en congé pour affaires personnelles de 3 mois, sans solde, à compter du 17 mai 1910, avec distraction de la liste d’embarquement.

Par décision du Sous-secrétaire d’État à la Marine en date du 22 juillet 1910 (J.O. 29 juill. 1910, p. 6.521), placé en congé « pour faire usage des eaux thermales de Vichy, à solde entière, du double du temps passé aux eaux ».

Par décret du 16 septembre 1910 (J.O. 18 sept. 1910, p. 7.777), promu grade de lieutenant de vaisseau (1er tour ; ancienneté).

En Octobre 1910 (Liste de destinations ; J.O. 26 oct. 1910, p. 8.808), désigné pour embarquer sur le croiseur cuirassé Dupleix, à Cherbourg.

Étant alors en congé de convalescence, par décision du Ministre de la Marine en date du 30 juin 1913 (J.O. 2 juill. 1913, p. 5.691), bénéficie d’une prolongation de congé de 3 mois, à solde entière, à compter du 13 juin 1913.

En Septembre 1913 (Liste de destinations ; J.O. 17 sept. 1913, p. 8.278), affecté à un emploi sédentaire à Cherbourg.

En octobre 1913, désigné pour continuer ses services à l’État-major général de la Marine (4e Section) à Paris (J.O. 16 oct. 1913, p. 9.112).

Au 1er janvier 1917, en fonction au port de Cherbourg.

En Décembre 1917, nommé au commandement du torpilleur d’escadre Nera-Genea, ex-destroyer grec, ex-V-6 allemand, ayant pour second l’enseigne de vaisseau de 1re classe Alfred Pierre Henri LEMAIRE.

Au 1er janvier 1918, en fonction à l'État-major du préfet maritime du 2e Arrondissement maritime, à Brest.

Par décret du 22 février 1920 (J.O. 2 mars 1920, p. 3.406), promu grade de capitaine de corvette (1er tour ; ancienneté).

En Décembre 1920, destiné provisoirement au 1er Bureau de l’État-major général de la Marine (Liste de destinations ; J.O. 30 déc. 1920, p. 21.761). Alors en stage à Brest à l’École supérieure de marine.

Par décision du Ministre de la Marine en date du 2 janvier 1921 , se voit conférer le diplôme de l’École supérieure de marine (Promotion 1920).

En Février 1923, destiné à l’État-major général du contre-amiral, préfet maritime à Lorient (1er Bureau ; Section de mobilisation) (Liste de destinations ; J.O. 1er févr. 1923, p. 1.085).

En Mai 1925, destiné au Service historique de la marine, à Paris (au choix) (Liste de destinations ; J.O. 14 mai 1925, p. 4.556).

Par décret du 19 août 1928 (J.O. 20 août 1928, p. 9.586), promu au grade de capitaine de frégate.

En Août 1928, et à compter du 15 septembre 1928, destiné au Tourville en qualité de second (Liste de destinations ; J.O. 30 août 1928, p. 9.856).

Par décret du 17 février 1930 (J.O. 22 févr. 1930, p. 1.964 ; Liste de destination, J.O. 27 févr. 1930, p. 2.330), nommé au commandement de la 1re Escadrille d’avisos et d’un bâtiment au port de Cherbourg.

Par décret du 16 juillet 1934 (J.O. 19 juill. 1934, p. 7.332), promu au grade de capitaine de vaisseau.

Par décision du Ministre de la Marine en date du 18 juillet 1934 (J.O. 19 juill. 1934, p. 7.332), admis à faire valoir ses droits à la retraite à titre d’ancienneté de service et sur sa demande.

Rayé des contrôles de l’activité à la date du 4 août 1934.

Par décision du Ministre de la Marine en date du 24 novembre 1934 (J.O. 25 nov. 1934, p. 11.646), affecté en qualité d’officier de réserve au Centre de mobilisation maritime de Toulon.

Distinctions honorifiques

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 29 juin 1915 (J.O. 1er juill. 1915, p. 4.448 ; erratum J.O. 2 juill. 1915, p. 4.476), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier.

□ Par décret du Président de la République en date du 2 juillet 1927 (J.O. 7 juill. 1927, p. 7.015), promu au grade d’officier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « De Bronac de Vazelhes (Joseph-Henri-Pierre), capitaine de corvette ; 30 ans 9 mois de services, dont 14 ans à la mer ; 6 campagnes. Chevalier du 25 juin 1915. »
.
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Bien amicalement à vous,
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Rutilius
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NEA-GENEA — Torpilleur d’escadre, ex-destroyer grec (1917~1918).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Le torpilleur auxiliaire ex-destroyer grec Nea-Genea fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 5 janvier 1917 au 27 octobre 1918.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922 n°14, p. 720 et 756.]


■ Historique (complément).

— 26 juillet 1917 : Alors qu’avec le torpilleur d’escadre Sabre, il convoyait de Corfou à Navarin le transport italien Brasile et le croiseur auxiliaire Mustapha-II, abordé par ce dernier à 11,5 milles dans le N. 60 E. du cap de Skinari (Île de Zante, Grèce). Une victime, le quartier-maître électricien, chef de poste de T.S.F., Raphaël NICOLAS.

[Rapport de mer du lieutenant de vaisseau Joseph Henri Pierre de BRONAC de VAZELHES, 26 juillet 1917 : Torpilleur d’escadre Nea-Genea, Chemise de correspondance du commandant, Service historique de la Défense, Cote SS Y 366, p. num. 465 à 467.]


La victime

— NICOLAS Raphaël Francis Marie Adolphe, né le 31 mars 1895 à Landerneau (Finistère) et domicilié à Brest (– d° –), disparu en mer le 26 juillet 1917. Quartier-maître électricien, chef de poste de T.S.F., matricule n° 96.093 – 2 (Registre des actes de décès de la ville de Brest, Année 1917, Vol. III, f° 152, acte n° 1.835). [Judiciairement déclaré « Mort pour la France »].

• Fils d’Aristide Raphaël Marie NICOLAS, maître mécanicien, et de Marie Zélie SIMON ; époux ayant contracté mariage le 24 janvier 1891 à Brest (Registre des actes de décès de la ville de Landerneau, Année 1995, f° 13, acte n° 48). Célibataire.


• Jugement déclaratif de décès rendu le 5 décembre 1917 par le Tribunal civil de Brest, transcrit à Brest, le 11 décembre 1917 (Registre des actes de décès de la ville de Brest, Année 1917, Vol. III., f° 152, acte n° 1.835).

« Attendu que le vingt-six juillet 1917, à minuit trente, le Néa Génea, torpilleur d’escadre ayant été abordé par l’extrême arrière, où le quartier-maître électricien Nicolas, qui avait le quart à minuit, n’a été retrouvé, ni à bord du Néa Généa ni à bord du navire abordeur, sans qu’aucun témoin ait assisté à cette disparition, ni puisse en relater une circonstance quelconque ; que le quartier-maître Nicolas était très bon nageur, mais que la côte la plus proche (Île de Céphalonie), située à cinq mille environ, était peu visible et qu’il est probable que ce quartier-maître s’est dirigé vers le feu du cap Skinari (Île de Zante) visible au dessus de l’horizon et distant de onze milles ; qu’il est a présumer que Nicolas ne réussit pas à l’atteindre à la nage ; qu’il n’a pas reparu à son domicile à Brest, ni donné de ses nouvelles à sa famille, qu’aucun acte de décès n’a été dressé ; que dans ces conditions, il y a lieu de considérer le décès de Nicolas comme certain ; que Nicolas était domicilié à Brest.

Par ces motifs :

Vu le procès verbal de disparition du quartier-maître électricien Nicolas, dressé le vingt-six juillet mil neuf cent dix-sept par M. de Brossac de Vayelhes
[sic], lieutenant de vaisseau, commandant, dont une expédition a été transmise par M. le Ministre de la Marine conformément à l’article 90 du Code civil, modifié par la loi du 8 juin 1893 ;
Déclare constant le décès pour avoir eu lieu le vingt-six juillet mil neuf cent dix-sept, vers minuit trente, à cinq milles au large de l’Île de Céphalonie
[...]. »
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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