• L’Ouest-Éclair ― éd. de Caen ―, n° 6.536, Dimanche 30 septembre 1917,
p. 3, en rubrique « Nouvelles maritimes ~ La guerre sous-marine ».
« Le torpillage du Saint-Joseph-II
p. 3, en rubrique « Nouvelles maritimes ~ La guerre sous-marine ».
« Le torpillage du Saint-Joseph-II
A midi, le 28 août [1917], dans la mer Ionienne, le vapeur Saint-Joseph II, naviguant en convoi escorté, est torpillé sans qu’on ait rien vu de l’ennemi. Comme il commence à sombrer, ordre est donné à son équipage de passer sur un patrouilleur ; mais bientôt il cesse de s’enfoncer. Alors quelques hommes sont renvoyés à bord sur le Saint-Joseph II, qui est pris à la remorque par un second patrouilleur. Celui-ci ayant un peu plus tard signalé une torpille, les trois navires ouvrent le feu, car cette fois on a vu un instant le périscope du sous-marin. Dans la journée, un sillage, puis un périscope sont de nou-veau aperçus. Le patrouilleur d’escorte court sur l’ennemi en tirant, tandis que l’autre patrouilleur coupe la remorque et change de route, en sorte que la torpille passe entre lui et le Saint-Joseph II, à deux mètres sur l’avant de ce dernier, qu' elle aurait infailliblement touché si, abandonné à lui même, il n’avait déjà perdu un peu de vitesse.
Deux heures après, le sous-marin vient en surface à grande distance. Il est aussitôt canonné et s’immerge. Dans la journée du 29, un remorqueur italien vient donner son concours au sauvetage du navire avarié, et deux patrouilleurs renforcent la protection du convoi, qui, après une nouvelle alerte, arrive le 30 à destination. »
Deux heures après, le sous-marin vient en surface à grande distance. Il est aussitôt canonné et s’immerge. Dans la journée du 29, un remorqueur italien vient donner son concours au sauvetage du navire avarié, et deux patrouilleurs renforcent la protection du convoi, qui, après une nouvelle alerte, arrive le 30 à destination. »