Bonjour à tous,
NORD – Navire auxiliaire (1915-1918)
Chantier :
Ateliers & Chantiers de la Loire, Saint Nazaire
Commencé : 1897
Mis à flot : 1898
En service : 04.1899 (MM)
En service : 22.11.1915 (MN)
Retiré : 09.10.1918
Caractéristiques : 1 662 t ; 1 540 tjb ; 103 x 10,6 m ; TE de 3,30 m ; 7 500 cv ; propulsion par 2 roues à aubes ; 1 machine à triple expansion ; 21,5 nds ; 97 h.
Armement : I de 95 + II de 47 AA Fauconneau + I de 85 fin 1916.
Aviation : 2 hydravions FBA de 110 cv Clerget
Observations :
Petit paquebot transmanche à roues construit pour le compte de la Compagnie des Chemins de Fer du Nord, Calais
22.11.1915 : réquisitionné à Boulogne [strike]ou Calais[/strike]
1916-1918 : le VA Ronarc’h, commandant de la Zone des Armées du Nord, mettra régulièrement son pavillon sur le Nord, puis sur le Trouville
05.04.1916 : transformations en porte-hydravions sans pont d’envol
09.10.1918 : déréquisitonné
1921 : Société Anonyme de Gérance et d'Armement, Calais
30.06.1923 : endommagé lors d'un échouage au large de North Foreland
1925 : vendu pour la démolition.
Cordialement,
Franck
NORD - Navire auxiliaire
Re: NORD - Navire auxiliaire
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: NORD - Navire auxiliaire
Selon le Starke Register de 1898 :
321. LE NORD FR PT (20)
2,004 Cie. des Chemins de Fer du Nord, Calais 337.8 x 34.9
P Atel. & Chant. de la Loire, St. Nazaire (8)
21 - Soc. Anon. de Gérance et d'Armement, Calais
Damaged by stranding, 30 June 1923, off North Foreland (touched bottom), sold for scrapping DLR 1925
Cdlt
Yves
321. LE NORD FR PT (20)
2,004 Cie. des Chemins de Fer du Nord, Calais 337.8 x 34.9
P Atel. & Chant. de la Loire, St. Nazaire (8)
21 - Soc. Anon. de Gérance et d'Armement, Calais
Damaged by stranding, 30 June 1923, off North Foreland (touched bottom), sold for scrapping DLR 1925
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
Re: NORD - Navire auxiliaire
Bonjour Yves,
Merci pour les compléments, j'étais un peu lège sur ce coup là. Je vais faire les corrections.
Bon dimanche,
Amicalement,
Franck
Merci pour les compléments, j'étais un peu lège sur ce coup là. Je vais faire les corrections.
Bon dimanche,

Amicalement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: NORD - Navire auxiliaire
Bonjour à tous,
La silhouette du Nord, sister-ship du Pas de Calais, et les noms de ses commandants :

Source :
L'aviation maritime française pendant la Grande Guerre, de Lucien Morareau, Robert Feuilloy, Jean-Louis Courtinat, Thierry Le Roy, Jean-Paul Rossignol
Cordialement,
Franck
La silhouette du Nord, sister-ship du Pas de Calais, et les noms de ses commandants :

Source :
L'aviation maritime française pendant la Grande Guerre, de Lucien Morareau, Robert Feuilloy, Jean-Louis Courtinat, Thierry Le Roy, Jean-Paul Rossignol
Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: NORD - Navire auxiliaire
Bonjour à tous, une anecdote concernant le Nord, retrouvée dans mes notes : 1916, le 14 septembre, le baliseur Léon Bourdelles, des Ponts et Chaussées fait route de La Vieille vers l’île de Sein lorsque dans le chenal d’Ar Vas Nevez il est survolé par un hydravion qui lui lance un flotteur. Celui-ci récupéré à l’aide d’un canot, porte un message : hydravion PC 1 avec 4 hommes se trouve à deux milles nord - 80° - ouest, du feu de Sein. Venez porter secours et prévenez Nord par TSF. Le baliseur fait route et découvre l’aéronef au milieu des brisants de la Chaussée du côté d’Eurudi. Le canot du Bourdelles avec à son bord l’ingénieur et quatre marins rallie difficilement l’hydravion, trois des naufragés transis de froid, embarquent sur le canot. Le lieutenant de vaisseau commandant de bord, ne veut pas quitter son appareil. Le canot réussit à remorquer l’hydravion jusqu’au baliseur.
Le premier hydravion, celui qui avait largué le message vient se poser près du baliseur et demande à son tour la remorque, mais la manœuvre échoue. Heureusement arrive le Nord, qui le récupère en dérive, puis embarque également le PC1.
En fait, l’histoire met en scène trois hydravions, un premier, du navire base Nord a amerri brutalement en panne de moteur, un flotteur a été crevé. Le PC 1 attaché au navire base Pas de Calais s’est posé près de l’épave (dont on ne sait ce qu’elle est devenue) a recueilli les deux aviateurs et à décollé, mais le PC 1 a dû se poser sur l’eau en panne d’essence et s’est retrouvé dans les brisants de Sein. Le troisième hydravion, celui qui avait lancé le flotteur en se posant près du baliseur devait être aussi à court de carburant.
Le premier hydravion, celui qui avait largué le message vient se poser près du baliseur et demande à son tour la remorque, mais la manœuvre échoue. Heureusement arrive le Nord, qui le récupère en dérive, puis embarque également le PC1.
En fait, l’histoire met en scène trois hydravions, un premier, du navire base Nord a amerri brutalement en panne de moteur, un flotteur a été crevé. Le PC 1 attaché au navire base Pas de Calais s’est posé près de l’épave (dont on ne sait ce qu’elle est devenue) a recueilli les deux aviateurs et à décollé, mais le PC 1 a dû se poser sur l’eau en panne d’essence et s’est retrouvé dans les brisants de Sein. Le troisième hydravion, celui qui avait lancé le flotteur en se posant près du baliseur devait être aussi à court de carburant.
Jean Pierre Clochon
-
- Messages : 4029
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
LE NORD — Paquebot transmanche — Compagnie des chemins de fer du Nord (1898~1921).
Bonsoir à tous,
____________________________________________________________________________________________
Le Nord — Paquebot transmanche — Compagnie des chemins de fer du Nord, port de Calais (1898~1921). Nord — Navire auxiliaire (1915~1916) — Porte-hydravions (1916) — Dragueur de mines (1916~1918).
Le paquebot transmanche Le Nord fut inscrit sur la Liste des bâtiments de guerre français le 3 août 1914 avec son sister ship, le paquebot transmanche Le Pas-de-Calais, appartenant également à la Compagnie des chemins de fer du Nord (J.O. 3 août 1914, p. 7.100). Il en fut radié dès le 16 (J.O. 16 août 1914, p. 7.461).
Réquisitionné à Calais le 22 novembre 1915, il fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 10 janvier 1916 au 29 janvier 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 757.].
Le paquebot transmanche Le Nord fut inscrit sur la Liste des bâtiments de guerre français le 3 août 1914 avec son sister ship, le paquebot transmanche Le Pas-de-Calais, appartenant également à la Compagnie des chemins de fer du Nord (J.O. 3 août 1914, p. 7.100). Il en fut radié dès le 16 (J.O. 16 août 1914, p. 7.461).
Réquisitionné à Calais le 22 novembre 1915, il fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 10 janvier 1916 au 29 janvier 1918.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 757.].
____________________________________________________________________________________________

Dernière modification par Rutilius le sam. nov. 06, 2021 10:13 pm, modifié 7 fois.
LE NORD — Paquebot transmanche — Compagnie des chemins de fer du Nord (1898~1921).
Bonsoir à tous,
■ Événements marquants.
■ Événements marquants.
— 5 janvier 1901 : Par suite d’un épais brouillard, s’échoue sur la plage de Calais. Aucune victime parmi les 73 passagers. Parvient à se renflouer par ses propres moyens avec le flot.
• Le Grand Écho du Nord de la France, n° 7, Lundi 7 janvier 1901, p. 2.
— 29 mai 1908 : Transporte de Douvres à Calais le Président de la République Armand FALLIÈRES, de retour d’un voyage officiel au Royaume-Uni, et ce en lieu et place du cuirassé Léon-Gambetta, qui ne pouvait accoster à l'entrée des jetées de Calais en raison du mauvais état de la mer (Le Grand Écho du Nord de la France, n° 152, Dimanche 31 mai 1908, p. 1 et 2).
— 29 août 1909 : Venant de Douvres avec 354 passagers, rate l’entrée du port de Calais par suite d’un épais brouillard et s’échoue sur la plage, à 900 m de la jetée Ouest, entre le Casino et les Baraques. Passa-gers débarqués avec des canots, mais également à dos d’homme. Parvient à se déséchouer à la faveur de la marée montante, puis à gagner son appontement avec l’assistance du remorqueur Calaisien. Bâtiment alors commandé par le capitaine Eugène Georges Joseph BOUCHEZ, capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Dunkerque, n° 23.
• La Croix des Marins, n° 805, Dimanche 5 septembre 1909, p. 4.
• « La Mer », Librairie Larousse, Paris, 1927, p. 259.
— 10 décembre 1910 : Malgré une très violente tempête, parvient à gagner le port de Douvres. Pour les qualités professionnelles remarquables dont ils avaient alors fait preuve, furent accordées la médaille de sauvetage en or de 2e classe au capitaine Eugène Georges Joseph BOUCHEZ et la médaille de sauvetage en argent de 2e classe au chef mécanicien Gustave Maurice MEURIN, inscrit au quartier de Calais, f° et n° 1.228 (Déc. min., 6 et 7 mars 1912 : J.O. 12 mars 1912, p. 2.440).
Dernière modification par Rutilius le lun. nov. 08, 2021 6:08 pm, modifié 4 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
LE NORD — Paquebot transmanche — Compagnie des chemins de fer du Nord (1898~1921).
Bonsoir à tous,
Le Nord — Paquebot transmanche à roues à aubes lancé en 1898 à Saint-Nazaire par la Société anonyme des Ateliers et Chantiers de la Loire [Siège social en 1898 : 11 bis, boulevard Haussmann, Paris (IXe Arr.)], pour le compte de la Compagnie des chemins de fer du Nord. Mis en service en Avril 1899 ; affecté au transport du courrier et des passagers entre Calais et Douvres jusqu’à la déclaration de guerre, assurant la continuité de la ligne de chemin de fer Paris~Londres.
Réquisitionné à Calais le 22 novembre 1915 et utilisé comme navire auxiliaire, étant simplement dénommé Nord. Armé de deux canons de 37 mm anti-aériens Fauconneau, ainsi que d’un canon de 95 mm ; équipé d’une drague Ronarc’h. Transformé à partir 5 avril 1916 en porte-hydravions sans pont d’envol ; alors doté d’un abri à l’arrière et d’un autre à l’avant, permettant d’abriter chacun un hydravion F.B.A Clerget de 110 cv, mis à l'eau par des mâts de charge. Quitte Dunkerque début Juin 1916 et débute une campagne de surveillance aéro-maritime dans le golfe de Gascogne, opérant à partir de La Pallice, l’Île d’Yeu, Saint-Nazaire et Brest. Débarque ses appa-reils à Dunkerque fin Octobre 1916, puis est affecté à la zone de la Manche, où il est principalement utilisé comme dragueur de mines. Déréquisitionné le 9 octobre 1918.
Réquisitionné à Calais le 22 novembre 1915 et utilisé comme navire auxiliaire, étant simplement dénommé Nord. Armé de deux canons de 37 mm anti-aériens Fauconneau, ainsi que d’un canon de 95 mm ; équipé d’une drague Ronarc’h. Transformé à partir 5 avril 1916 en porte-hydravions sans pont d’envol ; alors doté d’un abri à l’arrière et d’un autre à l’avant, permettant d’abriter chacun un hydravion F.B.A Clerget de 110 cv, mis à l'eau par des mâts de charge. Quitte Dunkerque début Juin 1916 et débute une campagne de surveillance aéro-maritime dans le golfe de Gascogne, opérant à partir de La Pallice, l’Île d’Yeu, Saint-Nazaire et Brest. Débarque ses appa-reils à Dunkerque fin Octobre 1916, puis est affecté à la zone de la Manche, où il est principalement utilisé comme dragueur de mines. Déréquisitionné le 9 octobre 1918.
Le Nord aménagé en porte-hydravions
Cédé en 1921 à la Société anonyme de gérance et d’armement, de Calais. Conjointement avec le paquebot transmanche Le Pas-de-Calais, mis en vente par adjudication publique le 5 septembre 1923 à Londres ; le prix de réserve n’ayant pas été atteint lors des enchères, retiré de la vente. Vendu de gré à gré aux fins de démolition en 1925.
Caractéristiques générales. — Jauge : 1.540 tx jb. Déplacement : 1.662 t. Dimensions : 103 x 10,6 x 3,30 m. Propulsion : Machine à vapeur à triple expansion de 7.500 cv entraînant deux roues à aubes. Vitesse : 21,6 nd. Autonomie : 400 milles. Équipage : 97 hommes.
Sister ship : Paquebot transmanche Le Pas-de-Calais (1899~1923).
____________________________________________________________________________________________
— Lucien MORAREAU, Robert FEUILLOY, Jean-Louis COURTINAT, Thierry LE ROY, Jean-Paul ROSSIGNOL : « L’aviation maritime française pendant la Grande guerre (hydravions et avions) », Association pour la recherche de do-cumentation par l’histoire de l’aéronautique navale (A.R.D.H.A.N.), 1999, p. 308, 309 et 323.
— Lieutenant de vaisseau Charles Marie Louis d’HESPEL : « Le rôle de l’aéronautique maritime française dans la protection des communications (1914~1918) », École de guerre navale, Session 1928~1929, 67 p. + IX annexes — spécia-lement p. 30 et Annexe V.
.
Caractéristiques générales. — Jauge : 1.540 tx jb. Déplacement : 1.662 t. Dimensions : 103 x 10,6 x 3,30 m. Propulsion : Machine à vapeur à triple expansion de 7.500 cv entraînant deux roues à aubes. Vitesse : 21,6 nd. Autonomie : 400 milles. Équipage : 97 hommes.
Sister ship : Paquebot transmanche Le Pas-de-Calais (1899~1923).
____________________________________________________________________________________________
— Lucien MORAREAU, Robert FEUILLOY, Jean-Louis COURTINAT, Thierry LE ROY, Jean-Paul ROSSIGNOL : « L’aviation maritime française pendant la Grande guerre (hydravions et avions) », Association pour la recherche de do-cumentation par l’histoire de l’aéronautique navale (A.R.D.H.A.N.), 1999, p. 308, 309 et 323.
— Lieutenant de vaisseau Charles Marie Louis d’HESPEL : « Le rôle de l’aéronautique maritime française dans la protection des communications (1914~1918) », École de guerre navale, Session 1928~1929, 67 p. + IX annexes — spécia-lement p. 30 et Annexe V.
.
Dernière modification par Rutilius le sam. nov. 06, 2021 11:15 pm, modifié 3 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.