Bonjour à tous,
VILLE DE BONE Navire auxiliaire (1915 – 1916)
Chantier :
Newcastle, Grande-Bretagne
Commencé : N.C.
Mis à flot : 1880
Terminé : N.C.
En service : 20.08.1915 (MN)
Retiré : 30.06.1916 (MN)
Caractéristiques : 1 906 tjb.
Armement : N.C.
Observations :
Paquebot de la Compagnie Générale Transatlantique
20.08.1915 – 30.06.1916 : réquisitionné
1931 : démoli.
Cordialement,
Franck
VILLE DE BONE - Compagnie Générale Transatlantique
Re: VILLE DE BONE - Compagnie Générale Transatlantique
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
- Terraillon Marc
- Messages : 3875
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: VILLE DE BONE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonsoir
Voici une vue du navire

A bientot
Voici une vue du navire

A bientot

Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Re: VILLE DE BONE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
Pour en savoir plus, un lien vers le Ville de Bône de la Transat :
http://www.frenchlines.com/ship_fr_474.php
Cordialement,
Franck
Pour en savoir plus, un lien vers le Ville de Bône de la Transat :
http://www.frenchlines.com/ship_fr_474.php
Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
VILLE-DE-BÔNE — Paquebot — Compagnie générale transatlantique (1880~1931).
Bonjour à tous,
■ Traversées.
■ Traversées.
— 24 ~ 26 août 1914 : Transporte d’Oran à Sète le Quartier général de la 45e Division d’infanterie (Gé-néral Antoine Marius Bénoit DRUDE, alors commandant de la Division d’Oran) (*), constituée à Oran le 20 août 1914 par ordre ministériel n° 8.503 1/11 du 19 août 1914 à partir d’éléments empruntés au Ma-roc, à l’Algérie et à la XVIe Région militaire.
• Journal des marches et opérations de la 45e Division d’infanterie — 24 août 1914 ~ 12 févr. 1915 — : Service historique de la Défense, Cote 26 N 346/1, p. num. 6.
« Le Q.G. est embarqué à Oran le 24 août sur le vapeur Ville-de-Bône à destination de Cette [Sète] .
Départ d’Oran [le] 24 août à 10 h. 30.
Arrivée à Cette le 26 août à 11 h.00. »
_________________________________________________________________________________________
(*) DRUDE Antoine Marius Bénoit, né le 27 mai 1853 à Condé-sur-l’Escaut (Nord), décédé le 7 janvier 1943 à Marseille (Bouches-du-Rhône).
• Fils d’Étienne, alors capitaine au 16e Régiment d’infanterie de ligne, en garnison à Condé-sur-l’Escaut, et de Marie Magdeleine Honorine CLÉMENT, son épouse, sans profession.
• Époux d'Alexandrine Françoise Xavière GOUGET avec laquelle il avait contracté mariage à ... (...), le 9 octobre 1911 à.
□ Grand officier de la Légion d’honneur (D. 14 juill. 1914).
• Journal des marches et opérations de la 45e Division d’infanterie — 24 août 1914 ~ 12 févr. 1915 — : Service historique de la Défense, Cote 26 N 346/1, p. num. 6.
« Le Q.G. est embarqué à Oran le 24 août sur le vapeur Ville-de-Bône à destination de Cette [Sète] .
Départ d’Oran [le] 24 août à 10 h. 30.
Arrivée à Cette le 26 août à 11 h.00. »
_________________________________________________________________________________________
(*) DRUDE Antoine Marius Bénoit, né le 27 mai 1853 à Condé-sur-l’Escaut (Nord), décédé le 7 janvier 1943 à Marseille (Bouches-du-Rhône).
• Fils d’Étienne, alors capitaine au 16e Régiment d’infanterie de ligne, en garnison à Condé-sur-l’Escaut, et de Marie Magdeleine Honorine CLÉMENT, son épouse, sans profession.
• Époux d'Alexandrine Françoise Xavière GOUGET avec laquelle il avait contracté mariage à ... (...), le 9 octobre 1911 à.
□ Grand officier de la Légion d’honneur (D. 14 juill. 1914).
Dernière modification par Rutilius le ven. mai 31, 2024 6:19 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
VILLE-DE-BÔNE — Paquebot — Compagnie générale transatlantique (1880~1931).
Bonjour à tous,
■ Historique.
« № 4. — 8 septembre 1916.
................................................................................................................................
II. — Croisière du 26 août au 5 septembre.
................................................................................................................................
Signé : De Monts. »
■ Historique.
— 29 août 1916 : Engage le sous-marin allemand U-38 (Kapitänleutnant Max VALENTINER), à 40 milles dans le N. N.-E. de l’île de Dragonera (Île de Majorque, archipel des Baléares, Espagne).
• Canonnière Friponne, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le maté-riel du bâtiment — Note n° 4 du lieutenant de vaisseau Marie Joseph BERTRAND de MONTS de SAVASSE, commandant (Service historique de la Défense, Cote SS Y 240, p. num. 765 et 766).
• Canonnière Friponne, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le maté-riel du bâtiment — Note n° 4 du lieutenant de vaisseau Marie Joseph BERTRAND de MONTS de SAVASSE, commandant (Service historique de la Défense, Cote SS Y 240, p. num. 765 et 766).
« № 4. — 8 septembre 1916.
Le Lieutenant de Vaisseau commandant la Friponne à Monsieur le Capitaine de vaisseau,
Chef de Division des patrouilles de la Méditerranée occidentale
Compte rendu des opérations du groupe "Friponne" ~ "Bouffone"
du 23 août au 6 septembre 1916.
Chef de Division des patrouilles de la Méditerranée occidentale
Compte rendu des opérations du groupe "Friponne" ~ "Bouffone"
du 23 août au 6 septembre 1916.
................................................................................................................................
II. — Croisière du 26 août au 5 septembre.
Le 26, à 8 heures, les deux canonnières complètement ravitaillées appareillent.
Les recherches de la nuit portent sur les abords de la route, du feu de Cani au cap de Garde, où nous arrivons à 7 heures du matin le 27.
De nombreuses attaques indiquent la présence certaine d’un sous-marin au moins, entre Oran et Formentera.
Je brûle donc l’étape cap de Garde ~ Point N. pour rallier aussitôt que possible le champ d’opérations du sous-marin. Le 28, les deux canonnières passent au point M. à 8 heures, faisant route au Nord en râteau. La mer est plate. Nombreuses alertes dans la journée, la mer étant couverte d’épaves.
Le 29, à 8 heures du matin, rendez-vous en vue de Dragonera. Pendant la journée, la Friponne fait le tour d’Ivice, tandis que la Bouffonne fouille le canal entre Ivice et Majorque.
Vers 11 heures, la Ville-de-Bône signale qu’elle est attaquée à 40 milles dans le N. N.-E. de Dragonera. La Bouffonne s’y porte et rencontre Moulounya près de Dragonera, qui rapporte ainsi les faits : " Après échange de coups de canons, trois tirés par le sous-marin, six par la Ville-de-Bône, le sous-marin alle-mand — de grande dimension, avant surélevé, deux canons, peinture gris foncé — n’a pas insisté et a replongé lentement."
Rencontré au Sud-Ouest d’Ivice quelques épaves ; recueilli une bouée de sauvetage depuis longtemps dans l’eau marquée Amersberg.
Les recherches de la nuit portent sur les abords de la route, du feu de Cani au cap de Garde, où nous arrivons à 7 heures du matin le 27.
De nombreuses attaques indiquent la présence certaine d’un sous-marin au moins, entre Oran et Formentera.
Je brûle donc l’étape cap de Garde ~ Point N. pour rallier aussitôt que possible le champ d’opérations du sous-marin. Le 28, les deux canonnières passent au point M. à 8 heures, faisant route au Nord en râteau. La mer est plate. Nombreuses alertes dans la journée, la mer étant couverte d’épaves.
Le 29, à 8 heures du matin, rendez-vous en vue de Dragonera. Pendant la journée, la Friponne fait le tour d’Ivice, tandis que la Bouffonne fouille le canal entre Ivice et Majorque.
Vers 11 heures, la Ville-de-Bône signale qu’elle est attaquée à 40 milles dans le N. N.-E. de Dragonera. La Bouffonne s’y porte et rencontre Moulounya près de Dragonera, qui rapporte ainsi les faits : " Après échange de coups de canons, trois tirés par le sous-marin, six par la Ville-de-Bône, le sous-marin alle-mand — de grande dimension, avant surélevé, deux canons, peinture gris foncé — n’a pas insisté et a replongé lentement."
Rencontré au Sud-Ouest d’Ivice quelques épaves ; recueilli une bouée de sauvetage depuis longtemps dans l’eau marquée Amersberg.
................................................................................................................................
Signé : De Monts. »
Dernière modification par Rutilius le ven. mai 31, 2024 6:40 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
Re: VILLE DE BONE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonsoir,
this submarine was the U 38 (Kptlt. Max Valentiner)...
Oliver
this submarine was the U 38 (Kptlt. Max Valentiner)...
Oliver
Re: VILLE DE BONE - Compagnie Générale Transatlantique
Danke Oliver.
MfG
MfG
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
-
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- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: VILLE DE BONE - Compagnie Générale Transatlantique
Bonjour à tous,
VILLE DE BÔNE



Rencontre avec un sous-marin le 29 Août 1916
Vapeur français de 1682 tx
Navire armé d’un canon de 65 mm modèle 1902 sur affût à berceau
Rapport du capitaine
Le sous-marin a été aperçu à 09h35 par 40°10 N et 02°30 E. La chasse a été levée par 40°10 N et 02°40 E.
Nous faisions route au S25W à 9 nœuds. Très beau temps. Un vapeur a été aperçu qui faisait route opposée et vint brusquement sur tribord quand le sous-marin a commencé à le canonner. Après être passé sur l’avant du vapeur qui coulait, le sous-marin s’est dirigé sur nous et a ouvert le feu de 8000 m environ. Il a tiré 3 coups de canon à intervalles de 2 minutes, dont le premier est tombé à 600 m sur l’arrière et les deux suivants furent courts de 200 à 300 m. A 10h05, nous avons riposté et tiré avec une hausse de 7000 m six coups qui parurent longs.
Le sous-marin a alors abandonné la poursuite.
Description du sous-marin
90 à100 m de longueur
2canons près du kiosque, sur l’avant et sur l’arrière
Couleur toile mouillée.
Voici sa silhouette

Lettre du capitaine BONELLI à son chef d’armement. 10 Septembre 1916
Je suis parti de Cette à 11h00 du matin le 28 Août 1916 à une vitesse de 11 nœuds. Mais dans la nuit du 28 au 29, suite à une avarie de chaudière, la vitesse a été réduite ce qui m’a obligé à passer la 2e zone de jour, c’est-à-dire à 09h35 le 29.
Veuillez agréer, Monsieur le Chef d’Armement, l’assurance de mes sentiments respectueux et dévoués.
Proposition de récompense
Citation à l’Ordre de la Division
BONELLI André CLC Capitaine Bastia 231
Fait preuve d’intelligence, d’énergie et de sang froid lors d’une attaque de son bâtiment par un sous-marin le 29 Août 1916.
Lettre de Jules CHARLES-ROUX, Président de la Transat, au Ministre. 28 Septembre 1916
J’ai l’honneur de porter à votre connaissance les incidents de voyage survenus au paquebot VILLE DE BONE durant sa traversée de Cette à Oran.
Le 29 Août dernier VILLE DE BÔNE rencontra un sous-marin qui commença aussitôt à le canonner. A la vue du sous-marin, les officiers et l’équipage se portèrent à leur poste, les canonniers à leur pièce, et l’opérateur fit les signaux d’appel réglementaires.
Le sous-marin, se dirigeant sur le navire, tira 3 coups de canon dont les projectiles tombèrent entre 600 et 300 m du bord. Le commandant ordonna de tirer et après le 3e coup de VILLE DE BÔNE, le sous-marin, cessa le feu, abandonna la poursuite et disparut.
Je tiens à vous signaler la conduite digne d’éloges, le courage et le sang froid que tous, commandant, officiers, matelots, chauffeurs et canonniers ont su montrer en cette circonstance et je vous serais très reconnaissant si vous vouliez bien examiner la possibilité d’accorder une récompense à tout le personnel de VILLE DE BÔNE.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, les assurances de ma haute considération.
Réponse de l’Amiral LACAZE. 8 Octobre 1916
Par votre lettre du 28 Septembre, vous m’avez fait connaître votre désir de voir attribuer une récompense au commandant et au personnel de VILLE DE BÔNE à l’occasion de la rencontre d’un sous-marin le 29 Août dernier.
Le rapport de cette rencontre s’exprime ainsi :
« Le sous-marin a abandonné la poursuite après avoir tiré 3 coups de canon seulement sur VILLE DE BÔNE. Les projectiles tombèrent assez loin du bâtiment. »
Ce sont d’ailleurs à peu près les termes de votre lettre.
Vous estimerez sans doute avec moi que VILLE DE BÔNE n’a pas supporté une épreuve bien rude et bien prolongée.
A la vérité, le capitaine Bonelli a exécuté correctement la manœuvre qu’il avait à faire. Son équipage a montré le calme désirable. L’un et l’autre méritent d’en être félicités.
Lettre de l’Amiral LACAZE au préfet Maritime de la 5e région. 8 Octobre 1916
Le vapeur VILLE DE BÔNE, de la Cie Générale Transatlantique, a échappé le 29 Août dernier à une attaque de sous-marin qui le canonnait de très loin.
Je vous prie de vouloir bien féliciter de ma part son commandant, le capitaine André Bonelli, Bastia 231, pour la manière dont il a manœuvré et pour avoir su maintenir dans son équipage le calme et le sang froid désirable.
(Il n’y a donc pas eu de Citation à l’Ordre de la Division pour le capitaine Bonelli.)
Le sous-marin rencontré
C’était donc l’U 38 du Kptlt Max VALENTINER
Le vapeur que les hommes de VILLE DE BÔNE ont vu couler était le belge ANTIGOON (ex B.T. ROBINSON) qui allait de Cardiff à Gênes avec un chargement de charbon.
Cdlt
VILLE DE BÔNE



Rencontre avec un sous-marin le 29 Août 1916
Vapeur français de 1682 tx
Navire armé d’un canon de 65 mm modèle 1902 sur affût à berceau
Rapport du capitaine
Le sous-marin a été aperçu à 09h35 par 40°10 N et 02°30 E. La chasse a été levée par 40°10 N et 02°40 E.
Nous faisions route au S25W à 9 nœuds. Très beau temps. Un vapeur a été aperçu qui faisait route opposée et vint brusquement sur tribord quand le sous-marin a commencé à le canonner. Après être passé sur l’avant du vapeur qui coulait, le sous-marin s’est dirigé sur nous et a ouvert le feu de 8000 m environ. Il a tiré 3 coups de canon à intervalles de 2 minutes, dont le premier est tombé à 600 m sur l’arrière et les deux suivants furent courts de 200 à 300 m. A 10h05, nous avons riposté et tiré avec une hausse de 7000 m six coups qui parurent longs.
Le sous-marin a alors abandonné la poursuite.
Description du sous-marin
90 à100 m de longueur
2canons près du kiosque, sur l’avant et sur l’arrière
Couleur toile mouillée.
Voici sa silhouette

Lettre du capitaine BONELLI à son chef d’armement. 10 Septembre 1916
Je suis parti de Cette à 11h00 du matin le 28 Août 1916 à une vitesse de 11 nœuds. Mais dans la nuit du 28 au 29, suite à une avarie de chaudière, la vitesse a été réduite ce qui m’a obligé à passer la 2e zone de jour, c’est-à-dire à 09h35 le 29.
Veuillez agréer, Monsieur le Chef d’Armement, l’assurance de mes sentiments respectueux et dévoués.
Proposition de récompense
Citation à l’Ordre de la Division
BONELLI André CLC Capitaine Bastia 231
Fait preuve d’intelligence, d’énergie et de sang froid lors d’une attaque de son bâtiment par un sous-marin le 29 Août 1916.
Lettre de Jules CHARLES-ROUX, Président de la Transat, au Ministre. 28 Septembre 1916
J’ai l’honneur de porter à votre connaissance les incidents de voyage survenus au paquebot VILLE DE BONE durant sa traversée de Cette à Oran.
Le 29 Août dernier VILLE DE BÔNE rencontra un sous-marin qui commença aussitôt à le canonner. A la vue du sous-marin, les officiers et l’équipage se portèrent à leur poste, les canonniers à leur pièce, et l’opérateur fit les signaux d’appel réglementaires.
Le sous-marin, se dirigeant sur le navire, tira 3 coups de canon dont les projectiles tombèrent entre 600 et 300 m du bord. Le commandant ordonna de tirer et après le 3e coup de VILLE DE BÔNE, le sous-marin, cessa le feu, abandonna la poursuite et disparut.
Je tiens à vous signaler la conduite digne d’éloges, le courage et le sang froid que tous, commandant, officiers, matelots, chauffeurs et canonniers ont su montrer en cette circonstance et je vous serais très reconnaissant si vous vouliez bien examiner la possibilité d’accorder une récompense à tout le personnel de VILLE DE BÔNE.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, les assurances de ma haute considération.
Réponse de l’Amiral LACAZE. 8 Octobre 1916
Par votre lettre du 28 Septembre, vous m’avez fait connaître votre désir de voir attribuer une récompense au commandant et au personnel de VILLE DE BÔNE à l’occasion de la rencontre d’un sous-marin le 29 Août dernier.
Le rapport de cette rencontre s’exprime ainsi :
« Le sous-marin a abandonné la poursuite après avoir tiré 3 coups de canon seulement sur VILLE DE BÔNE. Les projectiles tombèrent assez loin du bâtiment. »
Ce sont d’ailleurs à peu près les termes de votre lettre.
Vous estimerez sans doute avec moi que VILLE DE BÔNE n’a pas supporté une épreuve bien rude et bien prolongée.
A la vérité, le capitaine Bonelli a exécuté correctement la manœuvre qu’il avait à faire. Son équipage a montré le calme désirable. L’un et l’autre méritent d’en être félicités.
Lettre de l’Amiral LACAZE au préfet Maritime de la 5e région. 8 Octobre 1916
Le vapeur VILLE DE BÔNE, de la Cie Générale Transatlantique, a échappé le 29 Août dernier à une attaque de sous-marin qui le canonnait de très loin.
Je vous prie de vouloir bien féliciter de ma part son commandant, le capitaine André Bonelli, Bastia 231, pour la manière dont il a manœuvré et pour avoir su maintenir dans son équipage le calme et le sang froid désirable.
(Il n’y a donc pas eu de Citation à l’Ordre de la Division pour le capitaine Bonelli.)
Le sous-marin rencontré
C’était donc l’U 38 du Kptlt Max VALENTINER
Le vapeur que les hommes de VILLE DE BÔNE ont vu couler était le belge ANTIGOON (ex B.T. ROBINSON) qui allait de Cardiff à Gênes avec un chargement de charbon.
Cdlt
olivier