Bonjour à tous,
VENUS II Bateau piège (1915 – 1916)
Chantier :
J. Duthie Torry SB Co, Aberdeen, Ecosse.
Mis à flot : 1908
En service : 10.1915
Retiré : 31.12.1916
Caractéristiques : 86 t ; 264 tjb ; 42,91 x 6,79 x 3,56 m ; 500 cv ; 1 machine alternative à triple expansion J. Abernethy & Co.
Armement : N.C.
Observations :
Chalutier construit pour le compte de plusieurs personnes en remplacement du chalutier VENUS échoué le 08.11.1907 à Hourtin et considéré comme perte totale.
01.02.1908 : livré à La Rochelle, en gérance chez Mr. Gufflet
12.02 ou 10.1915 : réquisitionné à La Rochelle sous le nom de VENUS II, utilisé comme patrouilleur auxiliaire de l’escadrille des chalutiers de l’Armée navale, maquillé en cargo piège, basé à Rochefort
1915 - 1916 : 2ème escadre de patrouille de la Méditerranée
12.1915 : Bizerte
31.12.1916 : saute sur une mine larguée par le sous-marin UC 23 (OL Johannes Kirchner) en sortant de Milo.
Cordialement,
Franck
VENUS II - Armement Gufflet
Re: VENUS II - Armement Gufflet
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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- Charraud Jerome
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- Contact :
Re: VENUS II - Armement Gufflet
Bonjour
Quelle est la fonction exacte d'un bateau piège?
Amicalement
Jérôme
La Vénus sautant en sortant de Milo?VENUS II Bateau piège (1915 – 1916)
31.12.1916 : saute sur une mine larguée par le sous-marin UC 23 (OL Johannes Kirchner) en sortant de Milo.


Quelle est la fonction exacte d'un bateau piège?
Amicalement
Jérôme
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

Re: VENUS II - Armement Gufflet
Bonsoir à tous,
Bonsoir Jérôme,
Un petit topo (c'est du copié/collé mais çà tient la route) :
Les bateaux pièges ou Q-ships
Il n'existait que peu d'armes anti sous-marines pour détecter et attaquer les U-Boots. Parmi toutes les idées avait germée celles de les prendre au piège. Si on lui offrait une cible facile, trop petite pour justifier l'usage d'une torpille, il était probable que le U-Boot ferait surface pour la détruire au canon. Le navire-Q pouvait alors dévoiler sa propre artillerie et couler l'imprudent.
Sous ce vocable mystérieux de "Navires-Q", se cachent des bateaux-pièges (en anglais : "Q-ships"). Les britanniques les mettront en œuvre dés 1915. Les français les imiteront l'année suivante.
Les navires.
On va partir de petits navires, cargos ou voiliers. Ils sont choisis pour leur aspect commun et ne doivent pas attirer l'attention.
Ils vont être armés de plusieurs canons. Le nombre et l'emplacement varient selon les navires. HMS Dunraven alignera ainsi un canon de 102 mm, 4 de 12 livres et 2 tubes lance-torpilles de 356 mm cachés dans la coque. Le Marguerite français aura, lui, 4 canons de 75 mm. L'Expédient , anglais, fut l'exemplaire le puissant de son genre, il était armé de deux canons de 10 à affût "escamotables", de deux tubes de lancement de torpilles, d'un dispositif de mouillage de mines, d'un canons arrière à tir rapide de 12, un hydravion d'observation, des ponts et une coque blindés. Son coût de construction dépassa sept fois le budget initial.
Les canons sont camouflés derrière des cloisons amovibles, simulant des superstructures.
Précaution supplémentaire, leurs cales sont remplies de tonneaux vides, de poutres de bois ou autres matériaux susceptibles de leur permettre de flotter (et continuer même à combattre) s'ils venaient à être torpillés.
En plus des canons, on rajoute des mitrailleuses pour tirer sur l'équipage du sous-marin et, en particulier sur les servants de son canon ou les officiers présents sur le kiosque.
Certains porteront des tubes lance-torpilles, dans la coque.
On trouvera des armes plus originales, comme des filets dérivants garnis de mines, voire des dispositifs dispensant des gaz asphyxiants. Ces derniers étant destinés aux équipes attaquant le U-Boot à l'abordage. Cela paraît farfelu au premier abord, mais était basé sur la manière d'opérer des allemands qui ordonnaient au capitaine du cargo arraisonné de venir à son bord, dans un canot, et avec ses documents. On imaginait alors que le canot pouvait régler son compte aux marins présents sur le pont du sous-marin et jeter à l'intérieur ces bombes à gaz. Il ne semble pas cependant que ceci soit réellement arrivé, même si des tentatives eurent lieu.
Les français armeront de leur côté le même genre de bateaux-pièges que les britanniques. Citons, entre autres, les pseudos-cargos construits aux Ateliers & Chantiers de Bretagne, à Nantes, et livrés en 1917, à l'initiative du Commandant Charcot. Trois cargos de 52 mètres et 500 tonnes, armés de 4 pièces de 90 mm, d'un 47 mm et de mitrailleuses, dénommés Meg, Michel & René et Jeanne & Geneviève. Ils sont armés par des marins de la Marine Nationale.
Ces navires embarquent des marins de la Marine Nationale pour mettre en œuvre l'armement. Dans certains cas, l'équipage est entièrement militaire. Chez les français, ils seront dénommés "équipes spéciales". Ainsi, le 25 juin 1917, le voilier Normandy, armés par la 3e équipe spéciale, combat et coule un U-Boot au large de Cherbourg.
Leur utilisation.
La technique choisie voit le "Q-ship" croiser sur une route utilisée par les navires marchands. Il est même prévu qu'il se déguise en neutre, arborant des couleurs de compagnies maritimes de ces pays. Il est simplement recommandé d'arborer le pavillon national réel avant d'ouvrir le feu.
Attaqués par un U-Boot, ils doivent se comporter comme un marchand, obéissant sans discuter à l'ordre de stopper. S'il est sous le feu du sous-marin, une partie de l'équipage, en civil, doit simuler une évacuation précipitée, pendant que l'autre reste, cachée, auprès des canons. Quand le sous-marin est assez proche, les fausses cloisons sont rabattues pour permettre le tir des canons.
Si c'est possible, le "Q-ship" cherche à éperonner son adversaire.
Le premier succès date du 24 juillet 1915. Le Prince Charles coule le U 36.
Le 19 août de la même année, le Baralong coule le U 27 et, pour faire bonne mesure, mitraille les survivants qui ont réussi à s'en échapper.
Les résultats.
Au long du conflit, 180 "Q-ships" auront été armés par les britanniques. Lors de 150 engagements, ils couleront 14 U-Boots, revendiqueront des dommages causés à 60 autres, pour le prix de 27 "Q-ships" coulés. Il faut noter aussi que jusqu'à la fin du conflit, les britanniques nieront l'existence de tels navires.
La crainte de rencontrer ces bateaux-pièges conduira les allemands à minimiser les risques en torpillant désormais sans avertissement le cargo rencontré.
Pour en savoir plus :
http://www.1914-1918.be/insolite_qboats.php
Bibliographie :
Keble-Chatterton (E.), Les Bateaux Pièges (Q-Ships) contre les Sous-Marins allemands, Payot, Paris, 1931, 248 pages.
Bonne soirée,
Amicalement,
Franck
PS. Vénus et Milo, les bras m'en tombent, les siens aussi, je n'avais pas décoincé [:ar brav:6]
Bonsoir Jérôme,
Un petit topo (c'est du copié/collé mais çà tient la route) :
Les bateaux pièges ou Q-ships
Il n'existait que peu d'armes anti sous-marines pour détecter et attaquer les U-Boots. Parmi toutes les idées avait germée celles de les prendre au piège. Si on lui offrait une cible facile, trop petite pour justifier l'usage d'une torpille, il était probable que le U-Boot ferait surface pour la détruire au canon. Le navire-Q pouvait alors dévoiler sa propre artillerie et couler l'imprudent.
Sous ce vocable mystérieux de "Navires-Q", se cachent des bateaux-pièges (en anglais : "Q-ships"). Les britanniques les mettront en œuvre dés 1915. Les français les imiteront l'année suivante.
Les navires.
On va partir de petits navires, cargos ou voiliers. Ils sont choisis pour leur aspect commun et ne doivent pas attirer l'attention.
Ils vont être armés de plusieurs canons. Le nombre et l'emplacement varient selon les navires. HMS Dunraven alignera ainsi un canon de 102 mm, 4 de 12 livres et 2 tubes lance-torpilles de 356 mm cachés dans la coque. Le Marguerite français aura, lui, 4 canons de 75 mm. L'Expédient , anglais, fut l'exemplaire le puissant de son genre, il était armé de deux canons de 10 à affût "escamotables", de deux tubes de lancement de torpilles, d'un dispositif de mouillage de mines, d'un canons arrière à tir rapide de 12, un hydravion d'observation, des ponts et une coque blindés. Son coût de construction dépassa sept fois le budget initial.
Les canons sont camouflés derrière des cloisons amovibles, simulant des superstructures.
Précaution supplémentaire, leurs cales sont remplies de tonneaux vides, de poutres de bois ou autres matériaux susceptibles de leur permettre de flotter (et continuer même à combattre) s'ils venaient à être torpillés.
En plus des canons, on rajoute des mitrailleuses pour tirer sur l'équipage du sous-marin et, en particulier sur les servants de son canon ou les officiers présents sur le kiosque.
Certains porteront des tubes lance-torpilles, dans la coque.
On trouvera des armes plus originales, comme des filets dérivants garnis de mines, voire des dispositifs dispensant des gaz asphyxiants. Ces derniers étant destinés aux équipes attaquant le U-Boot à l'abordage. Cela paraît farfelu au premier abord, mais était basé sur la manière d'opérer des allemands qui ordonnaient au capitaine du cargo arraisonné de venir à son bord, dans un canot, et avec ses documents. On imaginait alors que le canot pouvait régler son compte aux marins présents sur le pont du sous-marin et jeter à l'intérieur ces bombes à gaz. Il ne semble pas cependant que ceci soit réellement arrivé, même si des tentatives eurent lieu.
Les français armeront de leur côté le même genre de bateaux-pièges que les britanniques. Citons, entre autres, les pseudos-cargos construits aux Ateliers & Chantiers de Bretagne, à Nantes, et livrés en 1917, à l'initiative du Commandant Charcot. Trois cargos de 52 mètres et 500 tonnes, armés de 4 pièces de 90 mm, d'un 47 mm et de mitrailleuses, dénommés Meg, Michel & René et Jeanne & Geneviève. Ils sont armés par des marins de la Marine Nationale.
Ces navires embarquent des marins de la Marine Nationale pour mettre en œuvre l'armement. Dans certains cas, l'équipage est entièrement militaire. Chez les français, ils seront dénommés "équipes spéciales". Ainsi, le 25 juin 1917, le voilier Normandy, armés par la 3e équipe spéciale, combat et coule un U-Boot au large de Cherbourg.
Leur utilisation.
La technique choisie voit le "Q-ship" croiser sur une route utilisée par les navires marchands. Il est même prévu qu'il se déguise en neutre, arborant des couleurs de compagnies maritimes de ces pays. Il est simplement recommandé d'arborer le pavillon national réel avant d'ouvrir le feu.
Attaqués par un U-Boot, ils doivent se comporter comme un marchand, obéissant sans discuter à l'ordre de stopper. S'il est sous le feu du sous-marin, une partie de l'équipage, en civil, doit simuler une évacuation précipitée, pendant que l'autre reste, cachée, auprès des canons. Quand le sous-marin est assez proche, les fausses cloisons sont rabattues pour permettre le tir des canons.
Si c'est possible, le "Q-ship" cherche à éperonner son adversaire.
Le premier succès date du 24 juillet 1915. Le Prince Charles coule le U 36.
Le 19 août de la même année, le Baralong coule le U 27 et, pour faire bonne mesure, mitraille les survivants qui ont réussi à s'en échapper.
Les résultats.
Au long du conflit, 180 "Q-ships" auront été armés par les britanniques. Lors de 150 engagements, ils couleront 14 U-Boots, revendiqueront des dommages causés à 60 autres, pour le prix de 27 "Q-ships" coulés. Il faut noter aussi que jusqu'à la fin du conflit, les britanniques nieront l'existence de tels navires.
La crainte de rencontrer ces bateaux-pièges conduira les allemands à minimiser les risques en torpillant désormais sans avertissement le cargo rencontré.
Pour en savoir plus :
http://www.1914-1918.be/insolite_qboats.php
Bibliographie :
Keble-Chatterton (E.), Les Bateaux Pièges (Q-Ships) contre les Sous-Marins allemands, Payot, Paris, 1931, 248 pages.
Bonne soirée,
Amicalement,
Franck
PS. Vénus et Milo, les bras m'en tombent, les siens aussi, je n'avais pas décoincé [:ar brav:6]
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: VENUS II - Armement Gufflet
Bonsoir Ar Brav, bonsoir à tous,
Bonne question et réponse intéressante, compliments. Merci.
Les ruses de guerre : un sujet inépuisable !
Bien cordialement, Caballero.
Bonne question et réponse intéressante, compliments. Merci.
Les ruses de guerre : un sujet inépuisable !
Bien cordialement, Caballero.
Caballero
Re: VENUS II - Armement Gufflet
Bonsoir Franck et tous
Bien résumé le phénomène des Q-Ships. Petite mise au point sur le Normandy :
Le bateau était bien armé en Q-Ship et commandé par le CLC Thoumire de St Malo. L'équipe "spéciale" était sous les ordres de l'EV Trinité-Schillemans qui fut tué au cours de l'engagement avec un U-Boot (je retrouverai une autre fois celui qui était impliqué). Par contre le sous-marin ne coula pas et rentra en Allemagne sans trop de difficultés. Mais il fallait pour le moral de part et d'autre, fabriquer des succès. Le nom de Trinité Schillemans fut attribué en 1919 à un ex UB remis à la France.
Quant à l'affaire du Baralong contre l'U 27 (KL Wegener), c'est un véritable meurtre qui fut commis là. Si les Alliés n'avaient pas gagné la guerre, nul doute que Godfrey Herbert son commandant aurait été traduit en justice. Toute cette affaire est racontée très impartialement par Alan Coles dans "Slaughter at sea, the truth behind a Naval War Crime". Les hommes ne sont pas meilleurs d'un côté que de l'autre hélas mais leur destin n'est pas le même selon le camp dans lequel ils se trouvent quand les armes se taisent enfin. Non seulement le Baralong a mitraillé les rescapés de l'U 27 qui surnageaient mais 4 d'entre eux avaient réussi à se réfugier à bord du Nicosian évacué par son équipage (celui que l'U 27 comptait envoyer par le fond). Herbert envoya alors à bord une section de fusiliers qui pourchassa dans tout le bord les 4 malheureux pour finir par les abattre comme des chiens. Non, vraiment, de quelque bord que ce soit, sont commis des actes qui ne font pas honneur au genre humain.
Revenons-en à l'UC 23 :
Il avait appareillé de Cattaro le 20 novembre pour se rendre à Constantinople et chemin faisant, il devait procéder à 3 mouillages de mines. Le 24 il mouillait 6 mines dans la baie de la Sude, le lendemain six autres devant Candie et les 6 dernières le 26 devant Milo. Il entrait le 6 Décembre à Constantinople. Ces trois barrages de mines enregistrèrent 2 succès : le vapeur Minnewaska le 29.11 devant la Sude et la Venus II le 31.12.
Cdlt
Yves
Bien résumé le phénomène des Q-Ships. Petite mise au point sur le Normandy :
Le bateau était bien armé en Q-Ship et commandé par le CLC Thoumire de St Malo. L'équipe "spéciale" était sous les ordres de l'EV Trinité-Schillemans qui fut tué au cours de l'engagement avec un U-Boot (je retrouverai une autre fois celui qui était impliqué). Par contre le sous-marin ne coula pas et rentra en Allemagne sans trop de difficultés. Mais il fallait pour le moral de part et d'autre, fabriquer des succès. Le nom de Trinité Schillemans fut attribué en 1919 à un ex UB remis à la France.
Quant à l'affaire du Baralong contre l'U 27 (KL Wegener), c'est un véritable meurtre qui fut commis là. Si les Alliés n'avaient pas gagné la guerre, nul doute que Godfrey Herbert son commandant aurait été traduit en justice. Toute cette affaire est racontée très impartialement par Alan Coles dans "Slaughter at sea, the truth behind a Naval War Crime". Les hommes ne sont pas meilleurs d'un côté que de l'autre hélas mais leur destin n'est pas le même selon le camp dans lequel ils se trouvent quand les armes se taisent enfin. Non seulement le Baralong a mitraillé les rescapés de l'U 27 qui surnageaient mais 4 d'entre eux avaient réussi à se réfugier à bord du Nicosian évacué par son équipage (celui que l'U 27 comptait envoyer par le fond). Herbert envoya alors à bord une section de fusiliers qui pourchassa dans tout le bord les 4 malheureux pour finir par les abattre comme des chiens. Non, vraiment, de quelque bord que ce soit, sont commis des actes qui ne font pas honneur au genre humain.
Revenons-en à l'UC 23 :
Il avait appareillé de Cattaro le 20 novembre pour se rendre à Constantinople et chemin faisant, il devait procéder à 3 mouillages de mines. Le 24 il mouillait 6 mines dans la baie de la Sude, le lendemain six autres devant Candie et les 6 dernières le 26 devant Milo. Il entrait le 6 Décembre à Constantinople. Ces trois barrages de mines enregistrèrent 2 succès : le vapeur Minnewaska le 29.11 devant la Sude et la Venus II le 31.12.
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
Re: VENUS II - Armement Gufflet
Bonjour à tous,
Marins originaires de la Seine Maritime (76) victimes du naufrage de la Vénus II :
DUPUIS Albin Léon CHALUTIER VENUS II né le 29-10-1891
POINTEL Robert Ernest CHALUTIER VENUS II né le 13-03-1891
Cordialement,
Franck
Marins originaires de la Seine Maritime (76) victimes du naufrage de la Vénus II :
DUPUIS Albin Léon CHALUTIER VENUS II né le 29-10-1891
POINTEL Robert Ernest CHALUTIER VENUS II né le 13-03-1891
Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: VENUS II - Armement Gufflet

Marins disparus avec le bâtiment le 31 décembre 1916. --- Jugement déclaratif de décès rendu le 2 juillet 1917 à TOULON.
Quartier-Maîtres
- BOISSEL Corentin, né le 11 août 1877 à PLOVAN (Finistère), Boulanger-coq.
- DUPUIS Albin Léon, né le 29 octobre 1891 à Le HAVRE (Seine-Maritime), Mécanicien.
1ère classe
- TARAUD Henri Victor Louis, né le 1er juillet 1888 à l'ÎLE d'YEU (Vendée), Chauffeur.
2ème Classe
- BESSI Jacques Antoine Joseph, né le 19 mars 1892 à NICE (Alpes-Maritimes), Électricien.
- CASTANG Aramis, né le 27 avril 1888 à BUENOS-AIRES (ARGENTINE), Mécanicien.
- DUVAL François Victor Joseph Eugène, né le 8 février 1888 à PLEUDIHEN-sur-RANCE (Côtes-d'Armor), Torpilleur.
- POINTEL Robert Ernest, né le 13 mars 1891 à MAROMME (Seine-Maritime), Canonnier.
3ème classe
- FLORENTIN Edmond Joseph, né le 29 novembre 1895 à CANNES (Alpes-Maritimes), Fourrier.
Passager
- BALLAGE Jean Louis Ulysse, né le ... à ..., Quartier-Maître Mécanicien.
.../...
Cordialement. Malou
Re: VENUS II - Armement Gufflet
Bonsoir à tous,
• Le Temps, n° 20.368, 12 avril 1917, p. 3, en rubrique « Marine ».
« ACQUITEMENT DU COMMANDANT DE LA VÉNUS-II. ― Le conseil de guerre maritime de Toulon, présidé par le capitaine de vaisseau Florus, s'est réuni hier matin pour juger le lieutenant de vaisseau Victor Petit, commandant du vapeur chalutier Vénus-II coulé en Méditerranée occidentale le 31 décembre dernier.
L'enquête a démontré que la Vénus-II a explosé sur une mine et que le commandant a employé tous les moyens pour sauver presque tout l'équipage et l'état-major.
Le lieutenant de vaisseau Petit a été acquitté à l'unanimité. »
_____________________________
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Re: VENUS II - Armement Gufflet
Bonsoir à tous,
d'autres marins du VENUS II :
CASTANG Aramis né le 27/04/1888 à Buenos-Aires (Argentine), Matelot de 2ème Classe Mécanicien, décédé le 31/12/1916 (28 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
DUVAL François Victor Joseph Eugène né le 08/02/1888 à Pleudihen-sur-Rance (Côtes-D'armor (Côtes-Du-Nord en 1914)), Matelot de 2ème Classe Torpilleur, décédé le 31/12/1916 (28 Ans) - A Bord du VENUS II -Disparu en mer
FLORENTIN Edmond Joseph né le 29/11/1895 à Cannes (Alpes-Maritimes (Basses-Alpes en 1914)), Matelot Fourrier, décédé le 31/12/1916 (21 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
LE DAIGRE Pierre Julien né le 10/05/1885 à Bréhat (Côtes-d'Armor (Côtes-Du-Nord en 1914)), Maître Timonier, décédé le 31/12/1916 (31 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer - Son nom figure sur la plaque commémoratives de l'église de l'ïle de Bréhat (Côtes-d'Armor)
LE GAC Louis né le 17/06/1882 à Saint-Pierre-Quilbignon (Aujourd'hui Brest) (Finistère), Second Maître Electricien T.S.F., décédé le 31/12/1916 (34 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
LEROLLAND Léon Germain né le 10/03/1881 à Nantes (Loire-Atlantique (Loire inférieure en 1914)), Premier Maître Mécanicien, décédé le 31/12/1916 (35 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
MARTIN Joseph Julien né le 08/10/1887 à Cancale (Ille-et-Vilaine), Matelot de 2ème Classe Gabier, décédé le 31/12/1916 (29 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
SALES Yves Marie né le 01/05/1886 à Lanriec (Finistère), Matelot de 2ème Classe Chauffeur Breveté, décédé le 31/12/1916 (30 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
Concernant
BALLOGE Jean Louis Ulysse né le 26/01/1889 à Fouras (Charente-Maritime (Charente-Inférieure en 1914)), Second Maître Mécanicien, décédé le 31/12/1916 (27 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
Par contre la fiche ne dit rien sur le fait qu'il était passager (sur la fiche son bâtiment d'affectation est le VENUS II ?)
Cordialement
Dominique
d'autres marins du VENUS II :
CASTANG Aramis né le 27/04/1888 à Buenos-Aires (Argentine), Matelot de 2ème Classe Mécanicien, décédé le 31/12/1916 (28 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
DUVAL François Victor Joseph Eugène né le 08/02/1888 à Pleudihen-sur-Rance (Côtes-D'armor (Côtes-Du-Nord en 1914)), Matelot de 2ème Classe Torpilleur, décédé le 31/12/1916 (28 Ans) - A Bord du VENUS II -Disparu en mer
FLORENTIN Edmond Joseph né le 29/11/1895 à Cannes (Alpes-Maritimes (Basses-Alpes en 1914)), Matelot Fourrier, décédé le 31/12/1916 (21 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
LE DAIGRE Pierre Julien né le 10/05/1885 à Bréhat (Côtes-d'Armor (Côtes-Du-Nord en 1914)), Maître Timonier, décédé le 31/12/1916 (31 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer - Son nom figure sur la plaque commémoratives de l'église de l'ïle de Bréhat (Côtes-d'Armor)
LE GAC Louis né le 17/06/1882 à Saint-Pierre-Quilbignon (Aujourd'hui Brest) (Finistère), Second Maître Electricien T.S.F., décédé le 31/12/1916 (34 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
LEROLLAND Léon Germain né le 10/03/1881 à Nantes (Loire-Atlantique (Loire inférieure en 1914)), Premier Maître Mécanicien, décédé le 31/12/1916 (35 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
MARTIN Joseph Julien né le 08/10/1887 à Cancale (Ille-et-Vilaine), Matelot de 2ème Classe Gabier, décédé le 31/12/1916 (29 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
SALES Yves Marie né le 01/05/1886 à Lanriec (Finistère), Matelot de 2ème Classe Chauffeur Breveté, décédé le 31/12/1916 (30 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
Concernant
j'ai trouvé une fiche MDH contenant les informations suivantes :BALLAGE Jean Louis Ulysse, né le ... à ..., Quartier-Maître Mécanicien
BALLOGE Jean Louis Ulysse né le 26/01/1889 à Fouras (Charente-Maritime (Charente-Inférieure en 1914)), Second Maître Mécanicien, décédé le 31/12/1916 (27 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
Par contre la fiche ne dit rien sur le fait qu'il était passager (sur la fiche son bâtiment d'affectation est le VENUS II ?)
Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
Re: VENUS II - Armement Gufflet
Bonjour à tous...
"BALLOGE Jean Louis Ulysse né le 26/01/1889 à Fouras (Charente-Maritime (Charente-Inférieure en 1914)), Second Maître Mécanicien, décédé le 31/12/1916 (27 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
Par contre la fiche ne dit rien sur le fait qu'il était passager (sur la fiche son bâtiment d'affectation est le VENUS II ?")
Le registre des disparus du S.H.M. fait apparaître la mention suivante : " Quartier-Maître Mécanicien de "LA COUBRE", passager "VENUS-II".
Malou
"BALLOGE Jean Louis Ulysse né le 26/01/1889 à Fouras (Charente-Maritime (Charente-Inférieure en 1914)), Second Maître Mécanicien, décédé le 31/12/1916 (27 Ans) - A Bord du VENUS II - Disparu en mer
Par contre la fiche ne dit rien sur le fait qu'il était passager (sur la fiche son bâtiment d'affectation est le VENUS II ?")
Le registre des disparus du S.H.M. fait apparaître la mention suivante : " Quartier-Maître Mécanicien de "LA COUBRE", passager "VENUS-II".
Malou

Cordialement. Malou