Bonjour à tous,
Petit exemple de polyvalence, on trouve :
- des marins sur l’eau (les surfaciers)
- des marins sous l’eau (la sous-marinade)
- des marins dans l’air (les pingouins)
- des marins d’eau douce (les canonnières fluviales, mais marins confirmés avant tout)
- des marins artilleurs (canonniers marins réputés pour leur précision de tir)
- des marins fantassins (les fusiliers marins)
- et j’en oublie certainement...
La Marine française a commencé à utiliser des dirigeables à la fin de 1915. Leur nombre a cru rapidement pour atteindre 37 à l'armistice de novembre 1918. Ils étaient tous de type souple et de taille modeste allant de 2 000 à 15 000 m3. La classification des missions, telle qu'elle apparaît dans un document de 1925, est établie en fonction de leur capacité en volume :
- Les croiseurs ont un volume supérieur à 60 000 m3, vitesse maximale de 130 km/h, croisière à 100 km/h, autonomie de 5 à 6 jours, sont aptes au bombardement de nuit et éventuellement à l'exploration à grande distance, ont 30 hommes d'équipage, une structure rigide.
- Les escorteurs ont un volume de 10 000 à 30 000 m3, vitesse maximale de 100 km/h, croisière à 80 km/h, sont utilisés pour la protection des convois, la patrouille et éventuellement l'attaque de sous-marins en plongée, ont 5 hommes d'équipage, une structure rigide, semi-rigide ou souple.
- Les vedettes ont un volume de 2 000 à 4 000 m3, vitesse maximale de 95 km/h, croisière à 75 km/h, autonomie de 10 h, sont aptes à la surveillance rapprochée des bases et éventuellement à l'attaque des sous-marins en plongée, ont 4 hommes d'équipage, une structure souple.
http://perso.orange.fr/c.i.e.l/dixmude.htm
http://www.carnetdevol.org/biblio-ballon/livres-ab.html
Bien cordialement et bonne semaine à tous,
Franck