Médecin Major Lelandais (prisonnier relâché)

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thio
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Re: Médecin Major Lelandais (prisonnier relâché)

Message par thio »

Bonjour à tous

Je viens de tomber par hasard sur la fiche matricule du médecin Victor Lelandais né à Paris mais qui faisait ses études à Saint-Étienne (42) où il a fait son service.
Il est passé par le 133è RI et le 11è BCA.
Il affiche quelques belles citations dont la 1ère dès le 9/08/14 au combat de Cernay date à laquelle il a porté secours à de nombreux blessés. Il a du coup été fait prisonnier par les Allemands qui l'ont relâché 11 mois plus tard (rapatrié le 19/07/1915). Il es retourné au front avec deux nouvelles citations en 1916 et 1918.
J'ignorai au passage que des prisonniers valides avaient été relâchés.
Son parcours se poursuit jusqu'en juillet 1940.
Cela pourrai intéresser quelques "forumeurs".

Cordialement
Pierre
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marcel clement
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Re: Médecin Major Lelandais (prisonnier relâché)

Message par marcel clement »

Bonsoir à tous,

Merci pour ces infos. En principe les médecins étaient non-combattants et étaient relâchés, cela a été assez fréquent me semble-t-il.


Amicalement,

Alain MC
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Eric Mansuy
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Re: Médecin Major Lelandais (prisonnier relâché)

Message par Eric Mansuy »

Bonjour à tous,

Le docteur Perrin, du 3e B.C.P., fait prisonnier en compagnie d'autres membres du service de santé du bataillon à l'issue des combats du secteur d'Abreschviller, Troisfontaines, Vallerysthal, Walscheid, Saint-Léon (20-21 août 1914), a quitté Abreschviller le 26 août en fin de journée, et est parti pour Strasbourg ; il y est resté jusqu'au 29 août, et est arrivé à Bâle le 30, avant de regagner la France via Delle. A ses côtés se trouvaient, je le cite, "une cinquantaine" de médecins et d'officiers d'administration relâchés par les Allemands.

Source : Un Toubib sous l'uniforme, 1908-1918, d'Eric Perrin.

Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
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