Voiture Transport de blessés.

[Laurent59]

Bonsoir à tous, a quoi ressemble les "petites voitures de blessés attelés à 2 chevaux" appartenant généralement au GBD ? merci.

Laurent

[Achache]

Bonjours,

Pour une première approche:

pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-servic ... _722_1.htm

Il devait y en avoir d'autres, et déjà présentées en photos, mais où....?,

Bien à vous,
Achache

[Laurent59]

Bonjours,

Pour une première approche:

pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-servic ... _722_1.htm

Il devait y en avoir d'autres, et déjà présentées en photos, mais où....?,

Bien à vous,
Achache

merci je connais cette photo elle se trouve dans un très bon livre sur le service santé en 14 18...mais ce n'est pas cela. je pense à un type de "diligence" avec transports de blessés...je me trompe ?

Laurent

[Jean-Claude Poncet]

Bonsoir Laurent,
Bonsoir tout l'monde,
Oui, Laurent j'ai déjà vu des photos, comme tu dis, de diligences avec un soldat postillon, des croix rouges de partout et donc deux pauvres bourrins de réquisition tractant tout ça.
Évidemment je n'ai pas pu acheter à l'époque ces photos. Mais je les ai vues.
Bien amicalement
Jean-Claude

[Laurent59]

Merci de ta réponse Jean Claude, j'ai trouvé une photo dans un magazine spécialisé dans le matériel de guerre (dossier spécial ambulances 14 18) ça ressemble bien à une diligence avec 2 chevaux, cette voiture hippomobile se trainait à travers les chemin jusqu'au PS de la division (GBD) puis de là les blessés étaient transportés avec le SSA jusqu'à une ambulance ou un HOE.
Le pauvre type avait le temps de souffrir toute sa peine avant d'avoir les premiers soins.

Laurent

[e-Storial]

Bonsoir à tous

extrait de l'ouvrage du caporal André Bellard[
"De Nancy à Nancy, via Morhange et Vitrimont" - feuilles de route et remembrances d'un combattant d'active de la division de fer -
pages 120 et 121

en amont, le caporal Bellard raconte sur cinq pages sa blessure, son attente (6 heures sur le terrain) son évacuation vers l'ambulance (terme de l'époque désignant le premier poste de secours).

Jusqu'à la lie

Je me réveille de grand matin, le 29 août, après une nuit bien calme, au chaud sous la couverture dont on m'a recouvert. Un tringlot est là, qui vient nous chercher.
Côte à côte, deux brancards sont hissés dans sa voiture réglementaire d'ambulance, et leurs poignées passées dans les boucles de cuir qui assurent leur suspension. .

Pardonnant de tout cœur au monsieur quia inventé ce moyen de transport pour blessés (1), j'ose espérer, en retour, que le purgatoire ne ménage pas pareil supplice, àa ceux du moins qui en auront déjà goûté ...
Car nous gagnons Rosières-aux-Salines par un misérable chemin de terre raviné, parfois défoncé par les obus, dans ce fourgon à suspension à peu près nulle. Ma fracture est trop haut située pour être bien contenue par la gouttière. Le brancard de gauche est occupé par Bavard, un camarade de la 11e, qui semble mal en point et ne ne répond qu'à peine. Je ne souffre pas, à vrai dire, de ma blessure, mais du diable si l'on peut supporter l'indicible entrechoquement des fragments osseux dans la chair lacérée... Je me souviens seulement de ceci, que pour amortir les chocs affreux que transmet à ma cuisse le balancement des brancards secoués par les cahots, j'ai dû maintenir mon poing gauche entre les deux brancards, mon poing droit entre mon brancard et la paroi de la voiture, que j'ai hurlé vingt fois, et cent fois insulté le conducteur ... Je suis arrivé à Rosières les deux poings tout meurtris.


(1) Au printemps 1914, des manœuvres sanitaires avaient eu lieu au plateu de Malzéville. Nantis de pancartes qui leur attribuaient telle blessure supposée, des soldats de notre garnison figuraient les victimes proposées aux bons soins (relèvement et transport) du personnel infirmier. Les mauvaises langues assurèrent alors qu'un gaillard chargé dans une voiture d'ambulance, au plateau de Malzévile, avec la mention «jambe fracturée», était arrivé à l'hôpital Sédillot avec une véritable fracture, et non point d'une jambe, mais des deux ...

(à suivre)

à la suite de ces pages, André Bellard décrit sur six pages l'hôpital d'évacuation (le tri et l'orientation des blessés) puis son hospitalisation

Cordialement
Jean-François Genet