Apres avoir retranscrit l'article sur un HOE, (Vadelaincourt), cette fois , grâce a Stéphan, je vous partager un article sur les composantes de la croix française. Cet article, écrit après guerre, fait un bref bilan de leurs actions pendant celle ci et montre comment ces trois associations se sont réorientés vers les besoins du temps de paix et des séquelles du conflit dans les populations civiles.
La première partie est consacrée à L'association des Dames Françaises, dont j'ai eu le plaisir de rencotré la vice présidente dans les affaires de l'hôpital auxiliaires de Pontourny.
Les membres du conseil d'administration sont tous titulaires ou presque de la légion d'honneur, j'ai remplacé la croix par une étoile, n'ayant pas de caractère spéciaux ad hoc

La Croix Rouges Française
La Croix Rouges Française se compose de trois sociétés reconnues d'utilité publique et rattachées au service de santé de l'armée:
ASSIOCIATION DES DAMES FRANÇAISES; UNION DES FEMMES DE FRANCE; SOCIÉTÉ FRANCAISE DE SECOURS AUX BLESSÉS MILITAIRES.
Ces trois sociétés sont régies par le décret du 19 octobre 1892, qui leur confère les mêmes droits et leur impose les mêmes obligations:
1° créer des hôpitaux auxiliaires dans les places de guerre, villes ouvertes et autres localités désignées par le Ministre de la Guerre;
2° Prêter leur concours au service de l'arrière en ce qui concerne les hôpitaux auxiliaires de ce service;
3° Faire parvenir aux destinataires indiqués par les ministres de la Guerre et de la marine les dons recueillis pour les malades et les blessés.
En outre, la Société Française de Secours aux Blessés Militaires est chargée du service de gare.
Les trois sociétés, tout en préparant le matériel, en recrutant et en instruisant le personnel nécessaire aux formations sanitaires dont elles ont accepté la création, interviennent en temps de paix pour :
a) Seconder le service de santé militaire dans les expéditions coloniales par l'envoi de personnel et de matériel.;
b) Secourir les victimes en cas de désastres public en france ou à l'étranger;
c) Venir en aide aux Croix Rouges étrangères en envoyant du personnel et matériel sur le théâtre des opérations;
d)Envoyer d'une façon permanente aux soldats aux colonies: vêtements, réconfortants, douceurs, livres, journaux, jeux, etc ...;
e) donner des secours aux soldats rapatriés convalescents, infirmes ou sans travail.
Association Dames françaises
12 rue Gaillon
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Présidente: Mme Ernest Carnot; Vice présedente: Mme Hennique, Mme la comtesse de Gallard.
Conseil d'administration: Mmes Louis Barthou, l'Amirale Besnard, T. Brouardel, Chapelle, Ernest Carnot, François Carnot, comtesse De gallers, Hennique, Emile lobet, Macherez, A. rostand; MM. Le docteur Amodur, député de seine et oise, Général Chamoin, C. ; M. Cottenet,; Général Dalstein, ancien gouveneur militaire de Paris, G. C. *; Darrasse; Delaplane; ; Francois; G. Hannotaux, de l'académie française, O.* ; docteur Jan, médecin génral de la Marine en retraite, C.* ; Laurent, préfet honoraire, G.O. * , Vice-Amiral Le Caneleir , C. *; Lieutenant- Colonel Luthard, O.* ; Colonel Meaux Saint Marc, O. *; Max Outrey, O.*; Docteur Pruvost, * ; Olovier Sainsère, consieller d'état honoraire, G.O. *; E. Thurneyssen, *;
Secrétaire général: M. Le Soudier,ancien avocat au conseil d'état et à la cour de cassation; trésorier: M. Darrasse; trésorier adjoint: M. Thurneyssen; *.
L'ADF a 365 comités. Elle possédait en 1919 265 hôpitaux auxiliaires.
Du début de la guerre au 31 décembre 1919 les recettes totales ont été :
De : 23.674.973 fr 61 pour le Comité central.
Depuis l'armistice, l'association des dames françaises a porté spécialement son effort vers les régiosn libérés et les provinces reconquises.
Le nombre des enfants que lequel s'étend, dans les départements dévastés, la sollicitude de l'association, dépasse actuellement 17.000.
Leur santé est l'objet d'une surveillance attentive de la part des comités et des infirmières de l'association, dans leurs dispensaires ou à domicile, par des consultations de nourrissons, des gouttes de lait, des visites dans les habitations, des distributions de layettes, berceaux, de médicaments et de fortifiants pour les enfants de tout âge et pour les mères de famille avant et après l'accouchement, d'aliments réconfortants et de petit vêtements.
En Alsace et Lorraine: 78 comités sont actuellement fondés et 18 séries de cours de puériculture ont été suivis et appréciés comme ils le méritent.
L'ADF a crée à Haguenau, à Turckeim et à Lutterbach des crèches modèles en pleine activité. La plus belle sera de Sainte Odile à Sélestat. 17 Comités ont organisés des consultations de nourrissons dirigés bénévolement par des médecins et des infirmieres spécialisées.
A signaler aussi l'oeuvre des Colonies de vacances pour les enfants rachitiques des régions dévastées du Nord: Mutzig a reçu en deux équipes 550 de ces enfants, Saint louis et Hunninge 480, Stasbourg a envoyé 30 enfants des Ardennes se fortifier à Sainte Marie aux Mines et Thann, 15 à Besnaçon.
En Lorraine, l'oeuvre n'est pas moins prospère et il vient de se créer à Queleu, près de Metz, un préventorium très bien aménagé et qui est appelé à devenir très important.
Dans le reste de la France: Les comités de l'Association au nombre de 200 se sont intégré, dès la fermeture des hôpitaux qu'il avait entretenus pendant toute la guerre, à venir en aide aux populations des régions libérées en leur adressant un très grand nombre d'objets de lingerie et de vêtements confectionnées dans leurs Ouvroirs. Pendant l'année 1920, à la suite des instructions qui leur ont été donnés par le comités central, tous ces comités ont dirigé leurs efforts vers la protection des dispensaires d'enfants et des consultations des nourrissons.
Depuis le mois de Février 1920, l'activité de l'Association s'est en outre portée sur trois nouvelles créations:
Elle a ouvert, 93, rue Michel Ange un hôpital école pour recevoir et soigner les tout jeunes enfants.
Son comité de bordeaux a fondé, avec son aide un vaste préventorium dans l'ancien camp américain d'hydravion de Lacanau, à proximité d'Archachon, pour 500 enfants débiles.
Son Comité de Marseille a institué dans cette vielle, au bord de la mer, un établissement pour 35 jeunes enfants.
Ces établissements reçoivent de préférence des orphelins de guerre et des enfants des pays dévastés.
Enfin, bien que limitée dans ses ressources, après un effort qu'elle a voulu accentuer au lendemain de la guerre et qu'elle ne pourrait continuer aussi important s'il ne survient pas pour elle quelque aide exceptionnelle, l'association a adressé en 1920 des envois d'argent , d'effets et objets de literie et de lingerie en Grèce, en Turquie, en Albanie, en Tchéco-slovaquie et aux russes évacués à Tunis et à Bizerte.
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A suivre