Je suis en train de dépouiller "ma" première fiche de registre matriculaire, celle d'un arrière-grand-oncle qui a été blessé deux fois et évacué deux fois (dont une fatale) pour maladie.
Je suis étonné par la localisation des hôpitaux où il a été envoyé. Quasiment jamais dans l'arrière-front (sauf une fois : Luxeuil), toujours loin de chez lui, et sans cesse déplacé. Pourquoi donc ?
Originaire de l'Allier, canton de Montmarault, il est incorporé au 133e RI, originaire de Belley dans l'Ain - déjà...

Ensuite :
Le 1er septembre, blessé dans les Vosges > envoyé à l'hôpital du Puy.
Evacué malade le 13 avril 1915, il est transféré cette fois à St-Servan, Saint-Malo.
De là, dépôt de convalescents de Rocabey, toujours St Malo.
De là, envoyé dans un autre dépôt de convalescents à... Rumilly, près d'Annecy. Bon, là ça peut être en lien avec son nouveau régiment, le 30e RI, originaire d'Annecy.
De nouveau blessé le 14 octobre 15, cette fois, on l'envoie en Normandie, à Saint-Valery en Caux (transcrit : Salvery en Caux sur la FRM...

En congé de convalescence pendant de longs mois, il refait en juin-juillet 16 un séjour à l'hôpital Desgenettes, à Lyon.
C'est là qu'il est transféré dans l'AL par la commission de réforme.
De nouveau malade (grippe espagnole ?) il est évacué cette fois à l'hôpital de Luxeuil (70) où il décède le 15 octobre.
Faut-il s'étonner de ces lointains voyages ?
Une autre question, sans doute mille fois traitée : le statut de MPLF vaut-il d'office la croix de guerre ?
D'avance merci !
Bonne journée à tous,
C.