Une lettre d'une infirmière (E.SAURY)de l'hopital militaire de Toulose adressée à la mère de mon grand oncle BOLIS Raoul le 26 aout 1918
Un titre de congé de Convalescence de réforme temporaire émanent de la 17ème Région Subdivision de Toulouse (E.BRELLEURS ?)accordée au:
Soldat BOLIS Raoul du 25ème Régiment d'artillerie
Un bulletin de correspondance,du 5 mai 1920 (E.BRELLEURS .), émanent du 6ème corp d'armée place de Chalons et du Chef de bureau Spécial de comptabilité du 25ème Régiment d'infanterie,octroyant un rappel journalier de 1,70 Fr
Il semblerait donc que l'Ordre du Corps d'Armée n°68 et l'Ordre Général de l'Armée n°147 concerne bien mon grand Oncle BOLIS Raoul et qu'il a été blessé pendant les opérations
Est-il possible d'avoir plus de détails sur ces opérations ? Sur le déplacement des blessés sur Toulouse ?
Bien cordialement
Michel BOLIS
blessé aux Eparges ?
Re: blessé aux Eparges ?
Bonjour
Il s'agit des combats Du 17 au 21 février 1915, violents combats aux Eparges. Sur ordre du Général Dubail, l'attaque commence le 17 février. Quatre mines de 1500 kilos sautent; l'attaque française est lancée par les sapes de l’Ouest que l'on a fait exploser. Après une importante préparation d'artillerie, les éléments de la 12e Division d’Infanterie s’engagent. En riposte, l'état-major allemand décide de reprendre les positions concédées. Entre le 18 et le 21 février, attaques et contre-attaques se succèdent sous un bombardement permanent et d'une violence inouïe.
Le 20 février au matin, un bataillon du 106 e Régiment d'Infanterie (à droite), un bataillon du 67e (au centre), et un bataillon du 132e (à gauche), après une très rapide préparation d'artillerie, s'élançaient sur les tranchées allemandes et s'en emparaient. Au centre, le 67e dépassait même la fameuse crête et dévalait sur les pentes qui descendent vers Combres. Les Allemands qui, pendant la nuit, avaient massé, dans cette région des forces importantes, se lancèrent aussitôt à la contre-attaque et rejetèrent nos troupes sur leurs positions de départ. Le 67e, descendant vers Combres, est pris entre des barrages et, décimé, se replie ; Seul le bataillon du 132e put se maintenir, pendant quelques heures, dans un petit bois qu'il avait réussi à conquérir.
Au cours de ces rudes journées du 17 au 21 février, nos troupes n'avaient pu s'emparer de leur objectifs. . Les Bavarois ont perdu 2 000 hommes tués, blessés ou prisonniers, mais Von Strantz a décidé de tenir coûte que coûte; il fait creuser des abris-cavernes ainsi que des galeries boisées, à 8 mètres sous terre
Extrait de l'ordre général n° 137 de la I° Armée n° 5 106 du 7 mars 1915. 17 au 21 février — cite à l’ordre de l’armée, unités ou fractions d'unités : Les mérites du 106 e Régiment d'Infanterie , du 1er bataillon du 67e R.I, de la compagnie 14/15 du 4e Régiment du Génie et de la 4e pièce de la 9e batterie du 25e Régiment d'Artillerie de Campagne sont consacrés par les textes qui suivent : 1er bataillon du 67e Régiment d’Infanterie : Sous un feu d’une extrême violence, s’est élancé à l’assaut d’une crête transformée par l’ennemi en véritable forteresse et s’en est rendu maître.
Cdt
Armand
Il s'agit des combats Du 17 au 21 février 1915, violents combats aux Eparges. Sur ordre du Général Dubail, l'attaque commence le 17 février. Quatre mines de 1500 kilos sautent; l'attaque française est lancée par les sapes de l’Ouest que l'on a fait exploser. Après une importante préparation d'artillerie, les éléments de la 12e Division d’Infanterie s’engagent. En riposte, l'état-major allemand décide de reprendre les positions concédées. Entre le 18 et le 21 février, attaques et contre-attaques se succèdent sous un bombardement permanent et d'une violence inouïe.
Le 20 février au matin, un bataillon du 106 e Régiment d'Infanterie (à droite), un bataillon du 67e (au centre), et un bataillon du 132e (à gauche), après une très rapide préparation d'artillerie, s'élançaient sur les tranchées allemandes et s'en emparaient. Au centre, le 67e dépassait même la fameuse crête et dévalait sur les pentes qui descendent vers Combres. Les Allemands qui, pendant la nuit, avaient massé, dans cette région des forces importantes, se lancèrent aussitôt à la contre-attaque et rejetèrent nos troupes sur leurs positions de départ. Le 67e, descendant vers Combres, est pris entre des barrages et, décimé, se replie ; Seul le bataillon du 132e put se maintenir, pendant quelques heures, dans un petit bois qu'il avait réussi à conquérir.
Au cours de ces rudes journées du 17 au 21 février, nos troupes n'avaient pu s'emparer de leur objectifs. . Les Bavarois ont perdu 2 000 hommes tués, blessés ou prisonniers, mais Von Strantz a décidé de tenir coûte que coûte; il fait creuser des abris-cavernes ainsi que des galeries boisées, à 8 mètres sous terre
Extrait de l'ordre général n° 137 de la I° Armée n° 5 106 du 7 mars 1915. 17 au 21 février — cite à l’ordre de l’armée, unités ou fractions d'unités : Les mérites du 106 e Régiment d'Infanterie , du 1er bataillon du 67e R.I, de la compagnie 14/15 du 4e Régiment du Génie et de la 4e pièce de la 9e batterie du 25e Régiment d'Artillerie de Campagne sont consacrés par les textes qui suivent : 1er bataillon du 67e Régiment d’Infanterie : Sous un feu d’une extrême violence, s’est élancé à l’assaut d’une crête transformée par l’ennemi en véritable forteresse et s’en est rendu maître.
Cdt
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")