Bonjour à tous, il me semble que ce téléfilm a déjà été diffusé sur France 2 en son temps, mais pour ceux qui le découvrent, arrêtez vous sur ARTE ce soir à 20h40 Ceux qui aiment ne meurent jamais. "En mars 1915, un officier agonise derrière les tranchées pendant que son fils, à Paris, mène un combat intérieur contre la mort de son père. Un film intimiste, basé sur la propre histoire familiale de Christophe Malavoy".
Bonjour à tous, il me semble que ce téléfilm a déjà été diffusé sur France 2 en son temps, mais pour ceux qui le découvrent, arrêtez vous sur ARTE ce soir à 20h40 Ceux qui aiment ne meurent jamais. "En mars 1915, un officier agonise derrière les tranchées pendant que son fils, à Paris, mène un combat intérieur contre la mort de son père. Un film intimiste, basé sur la propre histoire familiale de Christophe Malavoy".
Laurent
Bonjour,
Merci pour l'info je serai passé à coté.
Christian
Bonjour à tous
...et pour ceux qui prefereraient lire le livre "parmi tant d'autre" (dont est tiré le film) , on peut difficilement faire plus poignant.....
C'est à cet homme-là que j'ai pensé en rentrant dans l'eglise de Marbotte.
Et dire qu'ils ont été une multitude à vivre ce calvaire...
nathalie
Etudiant, je travaille cette année sur un membre du 96eRI... celui de ce personnage.
Et dans ses mémoires, effectivement, il évoque la mort de ce Malavoy le 6 mars 1915:
L'attaque de Beauséjour.
Le 6 mars, en plein jour, le 3e Baton monte en ligne. C'était une folie : avant même d'arriver aux premières lignes, il est coincé dans les boyaux et a de nombreuses pertes : le Capne Besançon et le Lt Sacripanty sont tués. Je me suis installé dans une guitoune du bord de la route, avec le Poste de secours : dès la nuit tombée, nous assistons au défilé des blessés parmi lesquels, le Lt Mallavoye de la 11e Cie qui, soutenu par un grand courage, attendra la mort pendant plusieurs heures, une balle dans le ventre.
Bonjour,
j'ai regardé ce film hier soir sur Arte .
En effet, je le trouve réussi .
Les tranchées de début de guerre devaient être ainsi . Mais si le fait se déroulait à Beauséjour, la boue devait être blanche et non terre foncée ..... et la boue champenoise ca colle, ca glisse .....
Ces églises transformées en ambulances sont aussi pour moi moments d'émotion ...
Cordialement BB
Dans ce film, le docteur qui opère dans le poste de secours prétend ne "même pas être médecin, mais dentiste".
Est-ce que cette situation est réelle ? Fréquente ?
Amicalement,
Robert BROISSEAU.
"La nuit avance. Et, doucement, le soir silencieux tisse sa brume, seul grand linceul de toile grise, pour tant de morts qui n'en ont pas."
Roland DORGELES
(Les croix de bois)
Bonjour,
dans MdH tués le 6 mars 1915 à Beauséjour :
- Capitaine Prosper François Besançon, d'Aillevillers ( Haute-Saône )
- Sous Lieutenant Ernest Denis Sacripanti de Felci ( Corse )
Cordialement BB
PS : je n'ai pas relevé pour le médecin/dentiste ...... l'inverse serait possible, les premières années étaient communes mais delà à faire de la chirurgie ....?
PS : je n'ai pas relevé pour le médecin/dentiste ...... l'inverse serait possible, les premières années étaient communes mais delà à faire de la chirurgie ....?
Bonjour,
Si l'humoriste raconte que les interprètes étaient affectés au collage des timbres parceque maniant plusieurs langues, n'oublions pas que nos chers praticiens sont "chirurgiens-dentistes", et en cas de nécessité, c'est quand moins scabreux qu'un forgeron....
Cordialement
Alain
Bonjour à tous,
Oui un émouvant téléfilm, projet que portait dans son coeur le réalisateur. Je ne me lancerai pas dans quelques lignes de critique amateur nul, celles de Marie Colmant dans Télérama sont ce qu'il y a de mieux, tout est dit.
Questions "détails", sujet déjà évoqué ici pour d'autres réalisations, les tranchées sont remarquablement bien reconstituées. "Remarquablement" oui car c'est assez rare. Certains ditont qu'il ne s'agit que de "détails", que le sujet n'est pas là, mais j'ai toujours répondu "pourquoi ne pas faire les deux, (la forme et le fond) ?..." Ici, pas de tranchées "boulevard" de 3 mètres de larges nickel chrome, mais de la largeur et hauteur qu'elles avaient, les fascines (encore début 15), l'eau, la boue, les échelles des parallèles de départ, bref...
Marcds, "Et dans ses mémoires, effectivement, il évoque la mort de Malavoy le 6 mars 1915". (Pas la mort, mais la blessure on aura compris). Tout colle effectivement puisque Malavoy (voir sur MDH) est bien mort 8 jours après comme dit dans le film, le 14 à l'ambulance 3/16. Il évoquait bien entendu sa ou ses blessures. "Sa ou ses", car je crois me souvenir que "le dentiste" parle de 5 balles dans la poitrine. Vous souvenez-vous de ce détail car je n'en suis pas certain (mais presque)? Survivre 8 jours avec 5 trous dans la poitrine cela me parait miraculeux. Si l'on entend par "poitrine" tout ce qu'il y a au dessus de la ceinture, et ce, jusqu'aux épaules alors ça peut coller et encore... Sinon, 5 trous dans les poumons ça fait beaucoup... ("poitrine" = Partie du corps humain comprise entre la gorge et l'abdomen et qui abrite le coeur et les poumons). Mais il s'agissait d'un dentiste...
Alors des dentistes, chirurgiens improvisés pour blessés de guerre en 15 et en certains lieux ? Je ne sais pas, mais en cas de pénurie hein ?.. Je pense que là, il y a une petite flèche, et à juste raison, contre l'organisation du service de santé (en 14 c'est connu mais encore en 15), mais c'est un autre sujet. Cela dit, nous ignorons, et Christophe Malavoy aussi certainement, si son GP était effectivement transportable ou pas...
Cordialement,
Bernard