J'y retrouve aussi une remarque déjà faite par les chirurgiens au Conseil d'Administration, en 1914, qui s'étonne aussi du petit nombre de blessés qui leur sont confiés face au capacité d'accueil.L'hospitalisation donnée aux militaires blessés comprends en soins médicaux qui leur furent largement prodigués et le souci de leur rendre le séjour à l'hôpital aussi agréable que possible.
L'alimentation hospitalière fut modifiée en leur faveur par uune augmentation de vin, par du café et par un supplément de nourriture.
Le menu des officiers fut particulièrement soigné et varié:
Petit déjeuner; Café au lait
Déjeuner Entremets
Plats de viande
Légumes
Desserts
Diner Soupe
plats de viande
Plat froid
Salade
Dessert
A différente reprises, monsieur le président de la République nous fit envoyer du gibier.
A la préoccupation de l'administration de l'hôpital de faire bien, vint s'ajouter la générosité des Dames de France, de la Croix Rouge, et d'autres , qui nous aidèrent en apportant des douceurs, cigares, tabac, vêtements.
A certains jours on pût organiser de véritables banquets , où rien ne manquait, Champagne compris.
Bien soignés, bien nourris, bien vêtus, bien chaussés, nos soldats avaient la satisfaction d'assister deux fois par semaine à des concerts organisés par « l'Oeuvre du Foyer du blessé » aidé de M. Paty de l'Opéra.
Complétant cette hospitalisation bienveillante où en essayait de rendre à nos militaires la vie hospitalière la plus agréable possible, il leur était accordé des permissions de sortir, compatibles avec les règlements militaires, mais dans la mesure la plus large possible.
Leur tenue a toujours été parfaite et il n'y eut aucun reproche ni aucune punition à leur appliquer.
Profitant de nombreuse invitations, ils furent conduits aux représentations de nos théâtres et concert.
A leur sortie de l'hôpital, des vêtements militaires , leur étaient donnés pour rejoindre leur lieu d'évacuation.
Nous aurions pu soigner à Necker un nombre beaucoup plus considérable de blessés, mais pour des raisons d'un haut intérêt, bon nombre de blessés ont été dirigés ailleurs qu'à Paris.
Outre l'hospitalisation de militaires à Necker, il importe de signaler que bon nombre de soldats sont venus consulter à Necker, dans nos services de médecine, de chirurgie et plus particulièrement aux voies urinaires.
Il est de notre devoir d'ajouter qu' à l'intérieur de l'hôpital une salle de réunion était agencée ou les militaires, pouvait venir jouer, fumer, lire , faire leur correspondance et où grâce à la générosité du foyer du blessé, il leur était distribué des rafraîchissements, bière, sirops etc...
Les brochures et les livres n'ont pas manqué, grâce à de nombreux dons
Quels sont les Hauts Intérêts? Fallait il masquer les pertes et dégâts à la population parisienne et en particuleir au microcosme parlementaire et journaliste ... ce n'est qu' une hypothèse et pour le moment a part ces deux traces je n'ai rien d'autre.
Pour mémoire, il faudra attendre fin septembre et surtout les premiers jours d'octobre pour que les 2000 lits mis a la dispostion du service de santé soit utilisés....