Lit sans assistance !

[HT62]

Bonsoir,

Les blessés de la grande guerre ne disposaient pas du confort tel que l'on peut le constater aujourd'hui.
Vous pourrez observer sur la photo que le réglage des lits s'effectuait par cran.
Notez également les pieds armés... de béton ? Qu'en pensez-vous ?
Cordialement, Hervé.

[XSL]

Une belle photo ! Les soignants jouent tranquillement aux cartes pendant que le blessé est cloué à son lit ... On n'a pas beaucoup avancé en 90 ans ! Parole d'un professionnel de santé. Mais l'infirmière n'est pas mal ! Non ?

[Annie]

Sympa comme réponse !!!!!!
Les soignants apprécieront

Annie

[mireille salvini]

bonjour à toutes et tous

Sympa comme réponse !!!!!!
Les soignants apprécieront

bonjour Annie,
oui,oui,j'apprécie....d'autant que,comme dit le dicton,c'est l'hôpital qui se moque de la charité ...mais bon,si ça fait du bien à certains de le penser et/ou de le dire,au moins on aura été utile à quelque chose

bonjour Hervé
concernant la photo,on a voulu surélever les pieds du lit pour raison médicale,faciliter le retour veineux (la circulation du sang) au niveau des jambes du patient qui devaient être gonflées (oedémaciées) pour diverses raisons (plaie,fracture,phlébite.........etc...)
vu le poids de ce lit en fer,il fallait bien de ces genres de plots en béton pour assurer la stabilité de l'ensemble

amicalement,
Mireille

[stcypre]

Bonjour à tous,

Je n'apprécie pas trop la remarque sur les soignants... Pour passer de nombreuses fois entre leurs mains, je peux dire que sans ces soignants aucune sensibilité et affection ne seraient présentes ,dans les hopitaux et cliniques. Ils nous aident de leur mieux (manque cruel de personnel) et sont toujours à nos petits soins tant physiques que moraux. Par contre pas mal de "patrons" médecins ou chirugiens ne sont pas au même niveau...
Très belle photo, qui m'a fait découvrir les premiers pas des "suspensions".
Bien cordialement. J Claude.

[Alain Dubois-Choulik]

Bonjour,
Justement ! Cette photo avait un avantage : montrer qu'il y avait assez de soignants pour des moments de détente (au profit de tout lemonde) et puis .... c'est une photo posée......
Cordialement
Alain

[Jean-Claude Poncet]

Bonsoir,
Science et dévouement, je m'incline respectueusement.
Il en aura fallu des chirurgiens, des infirmières, des femmes bénévoles pour soulager tant de dégâts... Mais aussi combien d'âmes et de coeurs déchirés ont repris goût à la vie par leur action bienfaisante.
Ne voyez vous pas l'expression du drame en ces yeux ?

Mon grand-père Gillig, d'origine lorraine est à gauche.
Ces grands blessés crâniens n'étaient pas faciles, c'étaient vraiment des cas et selon la région cervicale touchée, les résultats étaient tous différents.
Sans ces femmes il n'aurait pas été là, une cinquantaine d'année plus tard, pour recevoir la croix d'officier, dans la plus stricte intimité familiale.

Sur cette photo on voit bien la trace de l'enfoncement de sa boîte crânienne. Jusqu'à la fin il aura correspondu avec son infirmière, une Belge, ce qui évidemment augmentait encore le symbole pour nous... C'était une infirmière belge qui avait sauvé grand-père.
Elle lui envoyait chaque année une longue lettre sur la vie de sa propre famille, avec une photo de groupe sur laquelle on voyait sa nombreuse lignée.
Toujours à la peine, rarement à l'honneur, je crois que l'on peut dire cela comme ça. En tous cas, le mot "Amour", elles connaissaient.
Cordialement
JCP.

[Jean RIOTTE]

Bonjour Jean-Claude,
Bonjour à toutes et à tous,
Merci pour ce bel hommage rendu aux personnels soignants de la Grande Guerre. Leur science et leur dévouement ont permis à certains d'entre-nous de connaître nos pépés... comme le poilu Gillig et "son" infirmière belge. Belle tranche d'humanité!
Merci.
Cordialement.
Jean RIOTTE.

[HT62]

Bonsoir,

Merci tout le monde pour ces bonnes réflexions.
Vous remarquerez sur cette photo (coupée) que l'infirmière s'intéresse au jeu de cartes et qu'à ses côtés, une gueule cassée est en état de souffrance...
Bien cordialement, Hervé.

[Stephan @gosto]

Bonsoir,

Houla ! Je trouve que l'on interprète un peu trop vite les photos par ici !! Il s'agit très vraisemblablement d'une photo posée et, partant, il me paraît difficile d'en dire beaucoup plus...

Par exemple, l'état de souffrance de l'homme à côté de l'infirmière pointé par Hervé, personnellement, je ne le devine pas sur cette photo...

Que les types tapent le carton sur la photo, on peut juste en conclure que, sur la photo... ils tapent le carton. Après... avant... c'est une autre histoire que ne nous raconte pas cette photo. C'est un peu comme si, en voyant une photo de poilus passant un moment de détente dans une tranchée, on en concluait qu'ils ne combattaient pas de temps à autres...

Amicalement,
Stéphan