Au cours de ballades il arrive de rencontrer des cuirs épars, parfois coupés, raccourcis, transformés, parfois en une quantité telle que l'on devine l'atelier du cordonnier régimentaire.
Les cuirs souples de cartouchières françaises ou de brodequins sont privilégiés pour en tirer des lacets ; les sangles, bretelles et ceinturons sont ajustés en supprimant la longueur inutilisée ; d'autres découpes restent sans explication, sauf peut-être à se défaire rapidement d'un équipement devenu inutile.
Quelques illustrations, les identifications avec (?) sont indicatives.
Les restes mélangés de havresacs mod. 1893.
La couture inhabituelle et le renfort d'un rivet sur le passant pour la courroie de charge peut indiquer une fabrication de guerre.

Morceaux de cartouchières : mod. 1888 pour le passant, mod. 1914 pour la façade en cuir brun (?)

Etui à cisaille Cochard découpé

Trousse à couture en basane (peau de chèvre)

Raccourcissement d'un ceinturon mod. 1903 (?)
Découpe d'un porte-fourreau de baïonnette de fusil Gras (?) avec un très beau cuir lissé, marqué Herrenschmidt, Paris


Cordialement,
Régis