Bonjour à tous, bonjour Amaury, bonjour Eric, bonjour Etienne,
Effectivement, à force de ne plus employer les termes exactes, les futures générations n'y comprendront plus rien !
En ce qui concerne le fort d'Arches, il s'agit d'un fort de rideau situé sur la commune de Pouxeux.
Tout d'abord appelé "fort de la Savronnière", lieu où il est construit, c'est après des délibérations, batailles juridiques entre les communes ex-propriétaires des terrains vendus à l'armée, qui voulaient que le fort porte le nom de leur commune, que l'armée trancha et imposa Arches qui fut "accepté" par tous le monde.
Le fort prit comme nom "fort berwick" pendant quelques mois après le décret Boulanger de 1887, en octobre, le général Ferron, successeur de Boulanger abrogea ce décret et les forts reprirent leur nom d'origine.
C'est le 1er fort de rideau de la Haute Moselle.
En ce qui concerne le réduit du Bois d'Arches (terme exact), il porte ce nom du fait qu'il est effectivement un réduit servant d'abris pour le centre de résistance du Bois d'Arches qui comptent pas moins de cinq batteries d'artilleries, trois redoutes, un dépôt intermédiaire (magasin à poudre), un PC artillerie.
Cet ouvrage est à profil trinagulaire et respecte les nouvelles directives pour ce type d'ouvrage. aucun flanquement des fossés, dont l'escarpe est en terre coulante et la contrescarpe en maçonnerie.
C'est un ouvrage moderne construit en maçonnerie et béton spécial.
Le réduit est armé de quelques pièces légères et en 1914, il sert comme poste de DCA. Il a d'ailleurs la primeur d'être le seul ouvrage de la place à avoir descendu un avion allemand pendant la 1ère guerre. Ses hommes du 8ème RAP seront cités pour ce fait.
C'est le 17ème fort de la place et le dernier construit également.
C'est un fort qui pouvait recevoir une garnison de 150 hommes.
Voilà ci-dessous la position défensive du bois d'Arches :
Amicalement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.