Rebonsoir,
<< Il y a pratiquement un an, le Grand rabbin Claude Maman, aumônier des Anciens Combattants pour l’A.I.A fut saisi d’une requête désormais fréquente : rétablir dans leur identité cultuelle les soldats israélites tombés pour la France lors des 2 premières guerres mondiales. En effet, par méprise ou méconnaissance de leur culte, nombre d’entre eux furent inhumés avec une croix latine.
Dès les premières lignes, le courrier électronique que lui adresse Victor Juhel l’interpelle. «Un oncle de mon épouse, que l’on savait, de mémoire familiale, porté disparu durant la Seconde Guerre Mondiale, vient d’être retrouvé inopinément à la suite de mes recherches, et aussi grâce à des
documents miraculeusement parvenus entre mes mains et que j’ai pu exploiter. l’histoire n’est pas banale. La voici».
Et c’est alors que commence un récit peu anodin :
le Caporal-chef Samson Salomon, né à Paris le 20 octobre 1914, fut mobilisé ou engagé volontaire sur la célèbre ligne Maginot, secteur de Morhange, à la fin de 1938. Il venait de se fiancer. Six mois après, alors jeune fiancé, il fut blessé grièvement à la tête vers St-Nicolas de Port le 19 juin 1940, puis brancardé à Réméréville (Meurthe & Moselle) où il expira et fut enterré au Parc du Château. Mais cette sépulture fut bien provisoire : un an seulement! Ses papiers ayant disparu, Salomon Samson fut alors exhumé pour les besoins de l’enquête en juin ou juillet 1941.
Son nom retrouvé sur un insigne permit une nouvelle inhumation au carré militaire du cimetière communal.
« Il nous importe que ce soldat juif, mort pour la France, soit réhabilité par une sépulture juive » (Victor Juhel) >>
source Aumonerie Israélite des Armées
Cela va être certainement critiqué par les milicien-ne-s du politiquement correct mais "
réhabilité par une sépulture juive" me choque.

source
findagrave
Édité pour ajouter que le numéro de Tsava dont est issu l'article date de 2012, cela explique la présence d'une tombe en 2008. D'autre part, l'article indique qu'il a été inhumé un an après son décès au carré militaire du cimetière communal de Réméréville ; d'où la date du 26 juin qui pourrait être de l'année 1941.
Cordialement
Étienne (de souche inconnue)
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau