Tué à Soissons
Re: Tué à Soissons
Mon GO Robineau Eugène né le 7/4/1879,soldat au 151ème RI 2ème Cie Mle 1692 au recrutement d’Angers, mort pour la France à Soissons le 28/8/1918, tué sur le champ de bataille , est inhumé au cimetière militaire de l’hopital de Soissons.
Où se trouvait exactement cette Cie le 28/8 ? le Jmo de la 69ème DI décrit davantage les opérations du jour. Je n’ai pas trouvé le JMO du 151ème RI.
Sa tombe est elle toujours visible, ? unique ou collective ?
Merci par avance
Jacques
JM2004
Re: Tué à Soissons
Bonsoir,
Le JMO 151e RI se trouve là:
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Bien à vous,
[:achache:1]
Le JMO 151e RI se trouve là:
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html
Bien à vous,
[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
Re: Tué à Soissons
merci pour ce lien
mais je ne trouve pas trace du cimetière militaire de l'hopital de Soissons.?
Cordialement
mais je ne trouve pas trace du cimetière militaire de l'hopital de Soissons.?
Cordialement
JM2004
Re: Tué à Soissons
Bonjour Jacques,
Votre grand-oncle pourrait avoir été transféré à la nécropole de Bois Robert à Ambleny (et non pas Bois Roger comme mentionné sur les fiches)
Compte tenu des fréquentes erreurs, il se pourrait que ce soit ROBINEAU Eugène Jean-Baptiste carré F tombe 466 porté décédé le 7 aout 1918 du recrutement d'Angers classe 1899, mentionné au 146e RI au lieu du 151e RI:


Vous pouvez demander l'avis du service des Sépultures à Metz ( adresse courriel en bas de la fiche), peut-être connaissent-ils le lieu de la première inhumation.
Cordialement
Serge
Re: Tué à Soissons
Bonjour Serge , et merci
comme indiqué j'ecris à Metz pour si possible faire régulariser cette fiche et connaitre le lieu de la première inhumation...
Cordialement
Jacques
comme indiqué j'ecris à Metz pour si possible faire régulariser cette fiche et connaitre le lieu de la première inhumation...
Cordialement
Jacques
JM2004
Re: Tué à Soissons
Bonjour Serge,
Je reviens sur votre réponse précédente.
Elle reprend la fiche SGA de Robineau Eugène du 146ème décédé et tué le 7/8/1918 à Chambry et ne concerne pas mon GO, du 151ème RI tué à Soissons le 28/8/1918
Le hasard veut qu'ils soient natifs de deux communes Gée et Lué en Baugeois éloignées d'une dizaine de kms., qu’ils soient de la même classe et tués à 20 jours d’écart et n’ayant pas de liens de parenté entre eux .
Attendons donc la réponse du pole sépultures.
Cordialement
Jacques
Je reviens sur votre réponse précédente.
Elle reprend la fiche SGA de Robineau Eugène du 146ème décédé et tué le 7/8/1918 à Chambry et ne concerne pas mon GO, du 151ème RI tué à Soissons le 28/8/1918
Le hasard veut qu'ils soient natifs de deux communes Gée et Lué en Baugeois éloignées d'une dizaine de kms., qu’ils soient de la même classe et tués à 20 jours d’écart et n’ayant pas de liens de parenté entre eux .
Attendons donc la réponse du pole sépultures.
Cordialement
Jacques
JM2004
Re: Tué à Soissons
Bonsoir Pouldhu
En consultant le forum, j’ai vu un de vos messages du 20/08/2008concernant la NN de VAUXBUIN
pages1418/Pages-memoire-necropoles-MPLF ... _481_1.htm
et continuant mes recherches au sujet de mon GO, j’ai vu que dans cette NN « Ont été regroupés en 1919 dans ce cimetière les corps provenant de cimetières militaires provisoires tels Longpont (628 corps), Cerseuil, Longueval, Missy-sur-Aisne, Saint-Christophe à Soissons, Oulchy-le-Château, Jouy et Nanteuil-la-Fosse »
Mon GO a été tué sur le champ de bataille à Soissons et inhumé dans « le cimetière militaire de l’hôpital de Soissons ». Ce cimetière ne serait-il pas « Saint-Christophe à Soissons » endroit qui si je ne me trompe n’est pas loin (aujourd’hui) de la caserne Gouraud.
Aussi j’aimerai savoir si la liste que vous avez établie etait définitive et complète ?
Cordialement
Jacques
En consultant le forum, j’ai vu un de vos messages du 20/08/2008concernant la NN de VAUXBUIN
pages1418/Pages-memoire-necropoles-MPLF ... _481_1.htm
et continuant mes recherches au sujet de mon GO, j’ai vu que dans cette NN « Ont été regroupés en 1919 dans ce cimetière les corps provenant de cimetières militaires provisoires tels Longpont (628 corps), Cerseuil, Longueval, Missy-sur-Aisne, Saint-Christophe à Soissons, Oulchy-le-Château, Jouy et Nanteuil-la-Fosse »
Mon GO a été tué sur le champ de bataille à Soissons et inhumé dans « le cimetière militaire de l’hôpital de Soissons ». Ce cimetière ne serait-il pas « Saint-Christophe à Soissons » endroit qui si je ne me trompe n’est pas loin (aujourd’hui) de la caserne Gouraud.
Aussi j’aimerai savoir si la liste que vous avez établie etait définitive et complète ?
Cordialement
Jacques
JM2004
Re: Tué à Soissons
Bonjour Jacques, sauf loupé de ma part, j'ai pris en photo toutes les plaques qui avaient une chance d'être identifiées. Donc pas les noms trop courant sans prénoms, pas les noms trop partiels, cela ne représente que très peu de plaques. Un Robineau même sans prénom, je l'aurais pris.
Cordialement,
Gilles.
PS : le cimetière civile actuel est dans le faubourg Saint Christophe, il y avait sans doute un carré militaire.
Cordialement,
Gilles.
PS : le cimetière civile actuel est dans le faubourg Saint Christophe, il y avait sans doute un carré militaire.
Re: Tué à Soissons
Bonsoir à tous , bonsoir Jacques ,
Si cela peut vous aider , carte du Guide Michelin de 1920
L'Hôtel-Dieu a , à ma connaissance , servit d'hôpital aux deux camps .
Bien amicalement
Marpie
Si cela peut vous aider , carte du Guide Michelin de 1920
L'Hôtel-Dieu a , à ma connaissance , servit d'hôpital aux deux camps .
Bien amicalement
Marpie

Re: Tué à Soissons
Merci à tous pour l'aide que vous m'avez apportée sur ce dossier.
Aussi je tiens à vous joindre la reponse reçue ce jour du Service de l'inventaire du patrimoine culturel qui indique que la sepulture de mon GO a été transférée à Ambleny.
Je vais donc essayer d'en savoir plus : est-ce que ces tombes portent un nom?......
Je pense que ces informations interessantes et précises viendront enrichir les sources de ce forum.
Cordialement.
Le Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel
Direction de la Culture et du Patrimoine
Conseil régional de Picardie
M’a répondu ainsi
"Son acte de décès indique qu’il a été inhumé dans le cimetière militaire de l’hôpital de Soissons…"
1er message
Je vous confirme que l’inhumation des militaires décédés à l’Hôpital s’est effectuée jusqu’en juin 1917 dans les vergers des Hospices Civils, puis dans le cimetière de la Ville.
Aux lendemains de la guerre, la Ville ne put maintenir ces tombes du fait de leur trop grand nombre et il fut décidé de procéder à leur transfert dans un Cimetière National. Les exhumations eurent lieu dès 1923.
Les environs de SOISSONS comptent plusieurs nécropoles nationales. AMBLENY, CROUY, VAUXBUIN sont citées dans les archives.
2ème message
Néanmoins, nos recherches montrent que le cimetière installé à l’hôpital de Soissons n’était pas exclusivement un cimetière militaire. L’hôpital soignait certes les soldats, mais aussi les civils malades et victimes des bombardements. Et, comme le dit l’évêque de Soissons, Monseigneur Péchenard, dans son ouvrage « Le martyre de Soissons », p. 190 : « A Soissons, la canonnade du 31 janvier [1915] est si violente que les fenêtres de l’hôpital ne cessent de trembler. Il fait très froid ; la neige tombe, et c’est au milieu de cette nature désolée que l’administration hospitalière fait élever un grand calvaire au milieu d’un jardin qu’elle convertit en cimetière. C’est là que l’on est réduit à enterrer les morts, étant désormais impossible de les conduire au cimetière de la ville ». Le cimetière municipal qui est situé un peu à la périphérie de Soissons est en effet placé sous le feu de l’artillerie et il semble, d’après l’évêque, que les Allemands n’hésitent pas à bombarder des convois funèbres.
Au retour de la paix, la ville de Soissons a été fortement reconstruite et les sépultures de l’hôpital ont dû être transférées. Comme les défunts n’étaient pas uniquement des militaires, mais aussi des civils, la municipalité a dû être concernée par ce transfert des corps. Il est donc vraisemblable que les archives municipales possèdent des renseignements sur la suppression et le transfert du cimetière de l’hôpital, informations qui vous aideront à avancer dans votre enquête.
3ème message
Suite à l’interrogation de la société historique de Soissons
Voici leur réponse
« Le cimetière, ou peut être un des cimetières, se trouvait sur la commune de Belleu qui touche d'ailleurs l'hôpital. Ces tombes ont été transférées dans la nécropole nationale d'Ambleny. C'est la raison pour laquelle il y a des tombes civiles dans ce cimetière ».
Aussi je tiens à vous joindre la reponse reçue ce jour du Service de l'inventaire du patrimoine culturel qui indique que la sepulture de mon GO a été transférée à Ambleny.
Je vais donc essayer d'en savoir plus : est-ce que ces tombes portent un nom?......
Je pense que ces informations interessantes et précises viendront enrichir les sources de ce forum.
Cordialement.
Le Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel
Direction de la Culture et du Patrimoine
Conseil régional de Picardie
M’a répondu ainsi
"Son acte de décès indique qu’il a été inhumé dans le cimetière militaire de l’hôpital de Soissons…"
1er message
Je vous confirme que l’inhumation des militaires décédés à l’Hôpital s’est effectuée jusqu’en juin 1917 dans les vergers des Hospices Civils, puis dans le cimetière de la Ville.
Aux lendemains de la guerre, la Ville ne put maintenir ces tombes du fait de leur trop grand nombre et il fut décidé de procéder à leur transfert dans un Cimetière National. Les exhumations eurent lieu dès 1923.
Les environs de SOISSONS comptent plusieurs nécropoles nationales. AMBLENY, CROUY, VAUXBUIN sont citées dans les archives.
2ème message
Néanmoins, nos recherches montrent que le cimetière installé à l’hôpital de Soissons n’était pas exclusivement un cimetière militaire. L’hôpital soignait certes les soldats, mais aussi les civils malades et victimes des bombardements. Et, comme le dit l’évêque de Soissons, Monseigneur Péchenard, dans son ouvrage « Le martyre de Soissons », p. 190 : « A Soissons, la canonnade du 31 janvier [1915] est si violente que les fenêtres de l’hôpital ne cessent de trembler. Il fait très froid ; la neige tombe, et c’est au milieu de cette nature désolée que l’administration hospitalière fait élever un grand calvaire au milieu d’un jardin qu’elle convertit en cimetière. C’est là que l’on est réduit à enterrer les morts, étant désormais impossible de les conduire au cimetière de la ville ». Le cimetière municipal qui est situé un peu à la périphérie de Soissons est en effet placé sous le feu de l’artillerie et il semble, d’après l’évêque, que les Allemands n’hésitent pas à bombarder des convois funèbres.
Au retour de la paix, la ville de Soissons a été fortement reconstruite et les sépultures de l’hôpital ont dû être transférées. Comme les défunts n’étaient pas uniquement des militaires, mais aussi des civils, la municipalité a dû être concernée par ce transfert des corps. Il est donc vraisemblable que les archives municipales possèdent des renseignements sur la suppression et le transfert du cimetière de l’hôpital, informations qui vous aideront à avancer dans votre enquête.
3ème message
Suite à l’interrogation de la société historique de Soissons
Voici leur réponse
« Le cimetière, ou peut être un des cimetières, se trouvait sur la commune de Belleu qui touche d'ailleurs l'hôpital. Ces tombes ont été transférées dans la nécropole nationale d'Ambleny. C'est la raison pour laquelle il y a des tombes civiles dans ce cimetière ».
JM2004