Bonjour,
Grand fouilleur sur Genweb (entre autres sites) on lit parfois des choses étonnantes mais certainement vérifiées:
Carré militaire de telle commune, croix de Untel, et commentaire: "inhumé ailleurs"...
Alors vu le boulot pour exhumer le bonhomme pour transfert chez lui je suppose dans les années 20, ça coutait quoi d'enlever la croix aussi ?
Après, on croit que...
Y'a que la foi qui sauve.
Cordialement,
Bernard
Mac bonsoir, Notons que parfois, c'est l'inverse qui se produit : Il n'y a plus de croix du tout mais Untel est encore dessous...
Ah ça c'est ben vrai ça comme disait la mère Denis. Des dessous et rien dessus (aucun lien avec une quelconque allusion érotique mon Diable non) Vous nous aviez déjà donné, il y a quelques semaines, un message où l'on voyaient des croix mais vous indiquiez qu'il n'y avait plus personne en dessous. Merci de me rafraichir la mémoire qui flanche, j'me souviens plus de rien... Je blague pas c'est vrai.
C'était quoi le sujet J'en raconte tellement...
Cordialement,
Bernard
Il me semble que dans certaines nécropoles, il y restes des sepultures vides; donc des croix vierges avec leur emplacements vides... le responsable de la nécropole pensait (lui même n'était pas sure) qu'il s'agit d'emplacement pour de futurs découvertes de dépouilles... hors, on me dit souvent que les nécropoles sont pleines et que les ossements trouvés font parfois plusieurs centaines de km pour trouver un emplacement...peut-être est-ce (sans lancer de pierre) une mauvaise gestion actuelle des nécropoles.
Pour ce qui est des plaques avec le nom mais la sépulture vide; sans être mauvaise langue... mais un peu quand même... quand on voit le bordèle en 2009 pour trouver une sépulture... comment cela devait être en 1919-20??? ; des nécropoles, carré militaire, tombes civil dans les communes pour la plupart nom répertoriées, auquelles ont vient soustraire des dépouilles enlévés par les familles... imaginez le résultat! ou platôt admirez le résultat!
Désolé d'être aussi mauvaise langue... qu'en pensez vous? je trouve que le débas n'est pas nouveau mais reste interessant.
...on me dit souvent que les nécropoles sont pleines et que les ossements trouvés font parfois plusieurs centaines de km pour trouver un emplacement...
Bonjour à toutes et à tous,
Je rebondis sur la réflexion de Loïc. En effet je m'étonne aussi souvent de la manière dont sont gérées les nécropoles françaises. J'ai entendu le même genre de réponse.
Et quand on ne les transfère pas, on les inhume tout simplement dans des ossuaires (cas avéré pour 6 soldats dans la Somme).
Or il me semble qu'il reste bien de la place pour des inhumations individuelles et proches du lieu de décès. Exemple ici à Cléry sur Somme :
Ou encore à Albert :
Je m'étonne d'autant plus que chez les Britanniques, dont les cimetières de la Somme sont eux aussi bien remplis, on trouve toujours de la place pour inhumer les restes d'un soldat, fut-il non identifié, tout près de l'endroit où il a été tué.
Voici deux photos prises à Ovillers la première en avril 2008 et la seconde en septembre de la même année:
J'ai rencontré un cas troublant dans la marne, à mourmelon le grand; les tombes ne sont pas numérotées, mais le gardien m'a aidé à l'aide de son plan où figurent les numéros; il s'agissait de Christen Albert... tombe 2222 selon Sep de Guerre et le registre; hors sur place, la plaque était vierge...
Beaucoup de nécropoles là bas sont en cours de rénovation et j'ai lu sur le forum que beaucoup de rénovations allaient venir... mais je suis curieux de savoir si les grosses rénovations inclues la vérification de ce genre d'erreurs; à la Targette (PdC), ils ont repéré les quatre coins du cimetière; tout rasé au bulldozer et refait les croix... même si le cimetière est gigantesque, je trouve navrant que l'on en ait pas profiter pour corriger les erreurs... c'est plus que probable qu'il devait y en avoir! j'encourage toute personne visitant des cimetières en piteuse état de faire l'état des anomalies au service concerné... voir même sur le forum pour qu'ensuite, une personne se charge de leur transmettre; il ne peuvent tout de même pas ignaurer nos remarques?!
Bonjour, Il semble également parfois que des corps aient été rappatriés mais que, derrière, le "ménage" n'ait pas été fait...
C'était pourtant simple, joindre la croix au convoi et hop ! Y'a plus qu'à la replanter au Havre, un coup de peinture blanche et la cocarde du SF et c'est tout bon.
A propos, savez-vous de quelles années datent ces croix de pierre ? Car vu de nombreuses CP de NN, bien des années après guerre et encore des croix de bois...
Stephan pour Le Havre, un relevé sur Genweb mais pas vu Bonvoisin, alors que la preuve est bien là ! Comme quoi les relevés... Mais je ne jette pas la pierre à ceux qui ajoutent la leur à ce travail de malades, de plus, certains utilisent des registres antérieurs aux transferts peut-être.
Cordialement,
Bernard
J'ai trouvé en faisant mes recherches sur les soldats du Cher (18), ces témoignages concernant l'enlévement "sauvage" de sepultures;
Source; La semaine berrichonne n°24 du 15 juin 1919
A noté que sur les trois soldats concernés; Un semble avoir encore une sépulture sur "Sépulture de Guerre" à Marbotte, tombe 1056 pour le soldat Laporte.
bonne lecture
Loïc
Sancergues
Transport de militaires tués à l’ennemi.
Les Parents qui ont eu le malheur de perdre l’un des leurs à la guerre n’ont plus qu’un désir, celui de pouvoir prier et pleurer sur leur tombe. Mais ce désir, bien légitime, ne peut leur être accordé sans qu’une loi spéciale autorise le transport des restes mortels du cimetière où ils ont été inhumés au cimetière du pays natal.
Plusieurs de nos compatriotes ont pensé que cette loi se ferait trop attendre et ils ont cru devoir passer outre à toute autorisation pour ramener au pays qui les avait vu naître la dépouille de leurs enfants tombés à l’ennemi.
C’est ainsi que M. Tranchant Henri, négociant à Herry, a pu ramener dans le cimetière de cette commune, le corps de son fils Constant, de la classe 1914, sergent au 4ème régiment d’infanterie, tombé au champ d’honneur le 27 septembre 1915 et qui avait été inhumé au cimetière militaire de la maison forestière de Fours les Moines, commune de La Chalade (Meuse).
M. Tranchant qui avait pu se rendre, le 12 avril dernier, à Fours les Moines, et u reconnaitre la sépulture de son fils, l’avait fait exhumer et mettre dans un cercueil plombé, puis l’avait inhumé au même endroit.
Le 24 du même mois, M. Tranchant, emmenant avec lui une automobile, exhuma à nouveau le cercueil contenant les restes de son enfant et sans aucune difficulté, les amena à Herry où ils reposent maintenant dans le cimetière communal.
M. Laporte Pierre, cultivateur à la ferme des Vauvrettes, commune de La Chapelle Montlinard, a, dans des circonstances à peu près semblables, ramené le 28 mai, dans un caveau à Sancergues, la dépouille de son fils Alexis, aspirant au 134ème d’infanterie, tué à l’ennemi, le 7 juillet 1915 et qui était inhumé au cimetière militaire n°3, à la croix Saint Jean, commune de Marbotte (Meuse)
Enfin, le jeudi 5 juin, les gendarmes de Sancergues, informés qu’une automobile contenant un cercueil stationnait le soir, vers 21 heures devant l’hôtel de l’Espérance, interrogèrent les conducteurs de l’auto. L’un d’eux déclara se nommer Guillien Pierre, maire de la commune de Saint Victor (Allier), et reconnut qu’il venait de chercher à Rouvroy en Santerre (Somme), où il avait été tué et inhumé, le corps de son fils Arthur, sous lieutenant au 92ème d’infanterie, mort au champ d’honneur en octobre 1914.
M. Guillien raconta comment il avait, en 1917, pu se rendre sur la tombe de son fils, qu’il avait, seul, exhumé, placé dans un cercueil de chêne et réinhumé à la même place, puis, l’armistice signé, comment il avait conçu l’idée d’aller le chercher avec une automobile, il avait pu accomplir la pieuse mission qu’il s’était assignée et emmenait chez lui les restes de son enfant.
Les gendarmes ne purent que lui laisser poursuivre sa route, mais aucune autorisation n’ayant permis le transfert des corps des militaires tués sur le champ de bataille, une enquête e été ouverte sur les faits que nous venons de relater.
Re: Des croix mais personne dessous...
J'en raconte tellement...
; des nécropoles, carré militaire, tombes civil dans les communes pour la plupart nom répertoriées, auquelles ont vient soustraire des dépouilles enlévés par les familles... imaginez le résultat! ou platôt admirez le résultat!
