Peut-on penser que cet atelier occupe des militaires durant le conflit?
Le garçon au premier plan à gauche parait bien jeune avec son regard dans le vide.
il y a aussi une femme au dernier rang debout. Cette carte photo n'est ni signée ni datée.
Merci de vos remarques.
Bonjour Jean Claude,
Merci de votre réponse. il n'y a malheureusement pas d'annotation derrière cette photo qui m' a été donnée. si ce sont des prisonniers, la présence de la femme et de l'enfant est -elle normale?
Si on met à part les deux jeunes dont l'un n'a pas l'âge d'être mobilisé et l'autre, s'il l'a, peut être un réformé, tous les autres ont largement l'âge apparent d'être des territoriaux.
Un groupe de prisonniers ne montrerait-il pas un peu plus de diversité dans les âges?
Entièrement d'accord avec Yvo. Il y a trop d'homogénéité dans les âges et même les uniformes. Je pense plutôt à un atelier proche du front installé dans un local réquisitionné (d'où les civils).
Cordialement,
Marc
Sur les traces de mes ancêtres, recherche docs & photos sur 44e RIT, 13e RI et 16e BCP. Merci.
Belle photo, personnellement appréciée, peut-être parce qu'elle me rappelle l'atelier de 2 anciens, installés dans leur cave (menuiserie, métallurgie).
Dans cet atelier de cordonnerie, le mur du fond est garni de 2 impressionnantes rangées de lissoirs (au moins une soixantaine), on distingue au-dessus un gabarit pour empeigne (en demi cercle) et un pour le renfort externe du quartier (le triangle effilé en dessous). A droite, un autre gabarit pour porte-baionnette.
Les deux jeunes à gauche semblent coudre du cuir, les plus anciens, entre autre tâches, posent des clous. Tout à droite, les espèces de coupelles superposées sont peut-être des renforts de quartier (celui en cuir fort, entre le quartier et le renfort extérieur).
Les cordonniers étant les plus mal chaussés, celui assis à gauche porte une chaussure non cloutée, avec un patin en V comme on le voit parfois sur les sabots, le jeune a des chaussures civiles de forme napolitaine.
En plus des hypothèses formulées, il s'agit peut-être d'un atelier civil "de l'arrière", fabricant ou réparant les brodequins, les ouvriers mobilisés remplacés par des affectés spéciaux pris par mis les territoriaux et la réserve territoriale. Ceci expliquerait la présence des jeunes non encore appelés et la présence féminine (la patronne ?).
Bonjour Régis et Alain,
Merci de vos précisions, Régis, on sent l'oeil averti d'un spécialiste, bravo pour les explications et encore merci.
Cordialement
Patrick
Loin de moi toute spécialité, simplement quelques suppositions qui peuvent être amendées, même si cette belle photo que vous nous présentez m'evoque de vieux souvenirs...