le système des permissions, les "petits repos" .

[Gerard Laurence]

Bonjour à tous,
Sans vouloir flagorner, très franchement ce forum m'impressionne. Vous posez une question très pointue et il y a toujours quelqu'un qui a une réponse. Et souvent avec du "rab".
Alors merci à Marc Terraillon, Mercadal P.,Bernard Berthion et Vincent ( qui se paie le luxe de me dire "de mémoire" que Mont-Laurent est signalé in le JMO au 22 octobre 1918...De fait !!!. À propos Vincent, je t'expédie mes photos à ton adresse courriel personnelle car je suis incapable de les envoyer sur le forum : je n'ai pas trouvé la technique !).
Ceci étant, je continue à distiller mes questions....
Qu'en était-t-il des permissions quand on était au front ? Y avait-il un rythme quelconque ? Combien de temps durait la permission ? Le soldat avait-il le temps de se rendre chez lui ? ( par exemple un gars de Vannes qui partait des Ardennes) . Combien de temps restait-on en première ligne ? Y avait-il une règle ? J'ai trouvé dans certains textes 3 jours, dans d'autres 6 jours. J'ai rencontré parfois le terme "petit repos" ; à quoi cela fait-il référence ? Il y avait donc de "grands repos " ( la permission?)
Mon GP a perdu son père en 1917 alors qu'il (mon GP) était au front. Était-il prévu quelque chose à cette occasion ? le soldat pouvait-il se rendre chez lui ?
Je suis en train de lire un ouvrage passionnant : LAOUÉNAN,Roger , "Nous les Poilus.Témoignages" (Coop Breizh, 1998, 245p.). Il s'agit de témoignages de soldats bretons, commentés et expliqués par l'auteur. J'apprends mille choses sur le quotidien de cette Guerre. Les témoignages sont souvent poignants et nous font réaliser très concrètement ce que fut cet enfer.
Bonsoir à tous
G.L.