
Bonjour,
aujourd’hui c’est la «saint Eloi ». Je propose un peu d’histoire parallèle que je tente de lier au thème de notre forum. Ce saint était le patron des Maréchaux Ferrants-Forgerons, métier intégré dans la fonction militaire en 14-18 (si quelqu’un en sait plus: participation au front, formation de soldat… ?, merci d’apporter renseignements). De même Eloi était, est toujours le patron d’une confrérie qui enterre les morts de Béthune et Beuvry. Cette confrérie de charitables eut un rôle récompensé en 14-18.
Alors bonne fête à feu « pépé Jules », maréchal forgeron à Lagnicourt-Marcel (62), ci-dessus classe 1925. Pépé Jules disait « t’aros pon vu ouvrer ‘d maréchau c’jour là »
Ci-dessous, texte extrait du site : http://www.nordmag.com/nord_pas_de_cala ... tables.htm
que l’on peut consulter pour en savoir plus sur ces charitables.
Cordialement, François, arrière-arrière-arrière-arrière…. Petit-fils de Maréchal !
Pour leur belle conduite au cours de la guerre 1914-1918 qui vit la destruction presque complète des communes du Pays d'ARTOIS, situées près du front de bataille, les Charitables ont été cités à l'Ordre de l'Armée le 9 février 1917, à l'Ordre de la Nation le 24 octobre 1918, reçu une lettre de félicitations du Ministre de l'Intérieur le 8 avril 1921 et la médaille de la Reconnaissance Française le 4 janvier 1938.
1188 : Le vingt et un septembre, jour de la Saint-MATHIEU, deux courageux maréchaux-ferrants (fèvres), GERMON de BEUVRY et GAUTIER de BETHUNE, se rencontrent à la source de QUINTY, située à la limite des deux communes, s'inquiètent de la situation dramatique des habitants, et se "font part d'un songe commun où Saint-ELOY leur est apparu en leur demandant de créer une Karité" (Charité ou Confrérie).
- Sur les conseils du Moine ROGON de l'Ordre de CLUNY de SAINT-PIERRE d'ABBEVILLE, Prieur au Monastère de Saint-PRIX à BETHUNE qu'ils consultent et qui leur recommande de faire une chandelle de cire vierge et de la partager. Ils décident de fonder une Karité, afin de donner du pain aux pauvres, des soins aux malades, de consoler les mourants, d'ensevelir les morts et leur donner une sépulture.
Ils sont rejoints par des habitants de BETHUNE et de BEUVRY pour l'accomplissement de leur charité. Sur leur action, la peste recule et disparaît, mais les Karitaules (Charitables) continuent et persévèrent dans leur mission.