360ème R.I.

[gorgel]

Bonjour,
Suite a ce message posté le 23-01-2011:
Bonjour à tous
Un témoignage qui nous a échappé, publié en juin 2010
Souvenirs d'un combattant, Roger CADOT, Publibook, 2010, 671 pages, 30€
L'auteur (1885-1953), est sergent réserviste au 360e RI et va au front en novembre 1914. Jusqu'en septembre 1915, il est à la 18e compagnie comme sergent, adjudant puis s/lieutenant. Il dirige ensuite le peloton de sapeurs et bombardiers jusqu'en octobre 1918. Lieutenant puis capitaine à la fin de la guerre, toujours au 360e RI. On suit un régiment pendant toute la guerre, et l'auteur, qui est journaliste, nous donne un témoignage très vivant, très facile à lire, les portraits des soldats sont saisissants d'humanité et d'humour.

Dans la lignées des carnets de Louis BARTHAS

A bientôt Hervé FAURE


Bonjour

Merci à Hervé pour m’avoir fait connaitre ce témoignage traitant du 360 ème R.I.
Car trois de nos parents ont vécu ces événements au plus près.

Pour compléter mes recherches, j’aurais besoin de quelques précisions

1 - Mon grand-oncle Nicolas Théophile Gorgelier, classe 1902, faisait partie de la 18e Cie comme 2ème classe.
Sur le JMO du 360e R. I., déclaré blessé dans « l’état des pertes du 1er au 5 octobre 1915 dans les tranchées à l’Est de Souchez », mais déclaré disparu à cette date sur sa fiche « Mort pour la France ».

En Décembre 1914, une carte postale, expédiée au 160e de ligne (et non le 360) me donne comme indication qu’il faisait partie de ce régiment et était en convalescence dans son village.






En parcourant le JMO du 160e, je retrouve un Georgelier (sans autres indications) blessé le 29 septembre 1914 et faisant partie de la 8ème Cie. Malgré une faute d’orthographe, (ajout d’ un e à Gorgelier), cela pourrait bien être la bonne personne, les dates correspondent.
Ce que je ne comprends pas: pourquoi il se retrouve au 160e de ligne ? Il est né en octobre 1882, il a 32 ans.
Le 160è n’est-il pas un régiment de jeunes appelés, d’autant plus que les événements relatés se situent en début de conflit ?


Merci pour vos réponses

Bien cordialement

[b sonneck]

Bonjour,

Les régiments dits actifs, comme le 160e, incorporaient un nombre assez considérable de réservistes à la mobilisation, pour faire passer leur effectif du pied de paix à celui de guerre.
Pour le 160, qui devait faire partie des troupes de couverture, la proportion devait être moindre ; mais à titre d'exemple, le 130e RI est parti le 5 août 1914 avec 1721 réservistes sur un effectif global de 3312 hommes...
En principe on affectait au régiment actif les plus jeunes classes de la réserve. En principe...

Cordialement
Bernard

[CD9362]

Bonjour
J'ai essayé de voir si on trouvait GORGELIER Nicolas au journal officiel, il n'y est pas.
Par contre on trouve son jeune frère Albert Maurice, décédé en 1918.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6383057v/f59.item

Pour savoir si il était vraiment passé au 160 RI , j'allais vous demander si vous aviez vu la fiche matricule, mais pas de chance les fiches matricules des deux frères ne sont pas remplies . On dirait que ce sont des registres reconstitués, des archives ont certainement disparues !
http://www.archives-recherche.vosges.fr ... :598736033
http://www.archives-recherche.vosges.fr ... 1616177478
Juste trouvé celle du frère qui a écrit la carte Octave
http://www.archives-recherche.vosges.fr ... :432584089
Les noms de Nicolas Théophile et Maurice Albert sont gravés sur l'anneau de la Mémoire à Notre dame de Lorette /Ablain Saint Nazaire.
http://www.geneanet.org/gallery/?action ... =monuments
Mais vous aviez, j'imagine déjà tout cela .
Nicolas, Théophile, était peut-être au 160 e RI au début de la guerre puis affecté au 360 après sa première blessure.
Vous êtes vous procuré le jugement administratif Neufchateau 1921, (ou sa transcription en mairie peut-être ) je ne sais si cela apporte des informations complémentaires sur sa disparition...

Avez vous fait une demande de Renseignements médicaux, comme indiqué dans le "memento"
pages1418/qui-cherche-quoi/recherches-p ... 4840_1.htm
"Des dossiers médicaux (plus ou moins complets) sont conservés au Service des Archives Médicales Hospitalières des Armées
SAMHA
23, rue de Châteauroux
BP 21 105
87052 Limoges Cedex 2
Tel. 05 55 12 12 40 (standard) 05 55 12 12 46 (exploitation)
Fax 05 55 12 12 57 Mel. : [email protected] ) "

Il faut donner le maximum d'information date de la blessure, régiment (dans le doute indiquez les deux),matricule...
et le nom de l’hôpital où il a séjourné, que vous avez grâce à la carte postale.


Cordialement
AD-Line

[gorgel]

Bonjour

Merci à Bernard pour son éclairage.

AD-Line, merci c'est complet et quel travail, j'y trouve des pistes pas encore exploitées.

Bien cordialement.
Patrick

[gorgel]

Bonjour et encore merci pour vos réponses.

J’ai évoqué dans le message qui précède que plusieurs de mes parents avaient côtoyé ce régiment, et pour lesquels j’aurais besoin de précisions, voici les suivants.

2 - Le grand-père maternel de ma femme Charles Louis Anatole Demange classe 1906 a fait toute la guerre dans ce régiment, arrivé au corps le 4 Août 1914.

Evacué malade le 3/02/1915
Rentré au corps le 13/07/1915, (25è Cie).
Parti aux Armées le 20/07/15 ( C.M. 360 R.I. ).
Passé C.M.6 du 360e R.I. le 1/10/1916.
Caporal le 26.9.1916 ( Mo du 360e RI n° 191).
Passé C.M. 6 du 360e R.I. le 1.10.1916.
Au C.I.D. 16e Cie le 3.10.1917.
Passe C.M.6 le 28.1.1918.
Sergent le 15.9.1918 ( Mo n°154 du 15.9.1918.)
Evacué blessé au combat de Swevezele ( Belgique) le 16.10.1918. (Amputation du bras).

Je ne retrouve rien dans le JMO qui parle du C.M.6 du régiment.
Je sais uniquement que C.M. correspond à Cie de mitrailleuses.
Si une personne peut m’apporter des compléments d’information, je l’en remercie.


3 - Le deuxième grand-père de ma femme Eugène Paul Vandangeot a été mobilisé au 42ème Bataillon de chasseurs à pied, même division.
Arrivé au Bataillon le 22 mai 1915, fut blessé le 16 juin 1915 devant le château de Carieul (balle traversante à la cuisse),.

J’ai lu dans le JMO, que le 22 mai 1915, le 42e Bataillon va relever un Bataillon du 360ème dans les tranchées de Garency.

A cet instant de leur vie militaire, Charles Louis Anatole Demange était en convalescence, et Eugène Paul Vandangeot aurait pu croiser Nicolas Théophile Gorgelier. Pour ce qui concerne Charles Demange et Nicolas Gorgelier, ils se sont surement rencontrés durant les premiers mois de la guerre.



Pour Eugène Vandangeot, je n’arrive pas à interpréter l’ensemble de ce qui est inscrit sur sa fiche de recrutement:
Numériser 8.jpeg/Users/gorgelier/Desktop/Numériser 8.jpeg

/Users/gorgelier/Desktop/Numériser 8.jpeg
En subsistance au (xxxD.R.A./3xx) le 31 Juillet 1918.
Passé au 130 R.A.L. (Régiment d’artillerie Lourde) le 10.09.1918.
Incorporé à la 22ème (xxCommissionxx) de C.O.A.(Commis et Ouvriers d’Administration).

Recevez mes remerciement anticipés.
Bien cordialement

Patrick.

[gorgel]

Voici la pièce qui ne s'ouvre pas. Avec mes excuses

[b sonneck]

Bonjour Patrick.

CM 6 : c'est la compagnie de mitrailleuses du 6e bataillon. S'il n'est pas parlé spécifiquement d'elle dans le JMO du régiment, vous aurez quand même une idée de son parcours en suivant celui de son bataillon.

Quand il passe au CID, 16e compagnie, il est toujours au front, dans la zone arrière de la division, mais n'est plus en première ligne. Il s'agit du Centre d'instruction divisionnaire, également appelé dépôt divisionnaire, formé du regroupement des quatrièmes compagnies de chacun des bataillons de tous les régiments d'infanterie de la division.
La 16e compagnie ici évoquée appartenait au 4e bataillon du 360e RI, avant d'être remplacée courant 1916 par la CM4.
Cordialement
Bernard

[gorgel]