Je viens de découvrir les fabuleuses archives récemment numérisées des fiches militaires du département de Vendée. J'ai ainsi pu découvrir que trois de mes aïeux avait participé à la grande guerre.
L'une d'elle mentionne "Rejet médaille militaire le 27/11/70".
Ma question vous semblera donc un peu bête, mais voila.
Qui refusa cette médaille? Est-ce Mon arrière Grand Père qui l'a refusé ou Est-ce l'armé de là lui donner?
Merci beaucoup et à bientôt pour d'autres questions.
Une seule réponse possible en l'état : mettez sous nos yeux le document en question, afin qu'on l'examine. Après, on verra ce qu'on peut vous en dire.
La fiche est en ligne dites-vous : rien de plus facile donc.
Nom, prénom, classe, bureau de recrutement et matricule.
Une seule réponse possible en l'état : mettez sous nos yeux le document en question, afin qu'on l'examine. Après, on verra ce qu'on peut vous en dire.
La fiche est en ligne dites-vous : rien de plus facile donc.
Nom, prénom, classe, bureau de recrutement et matricule.
Cordialement
Bernard
Bonjour,
Le soldat ce nomme Henri Maron, classe 1913, matricule 354 et bureau de recrutement de Fontenay le Comte.
L'inscription se trouve sur la droite du document à la vertical.
Bonjour,
je ne sais pas si on peut extrapoler mais dans les années 90 du temps du septennat de Chirac, un Poilu avait refusé la LH un peu tardive au prétexte "que les leçons de la guerre 14 18 n'avaient pas été retenues"
Raison identique ?
cdt Garance
"Il pleuvait en cette nuit de Noël 1914, où les Rois Mages portaient des Minenwerfer."
C'est quand même mieux lorsqu'on a le document sous les yeux !
Cela dit, il est bien difficile, voire impossible de trancher : rejet de la part de l'intéressé ? Demande de l'intéressé rejetée par l'administration militaire (ou plus exactement celle des Anciens combattants) ?...
Que le BCAAM de Pau (ou l'organisme qui l'a précédé) ait trouvé bon d'ouvrir fin 1970 (ou début 1971) un registre de la classe 1913 pour y porter cette mention, incline à penser que la chose était suffisamment importance pour mériter qu'on en fasse état : ce qui accréditerait la thèse d'un refus de la part de l'intéressé.
Un moyen de le vérifier : rechercher dans les JO de 1970 si la médaille militaire a été concédée, au titre des Anciens combattants, au dénommé Henri Maron.
Autre piste (douteuse à cause de la vague d'élimination des archives qui a frappé cette administration) : les services de l'ONAC du département où il demeurait en 1970. Si la médaille militaire a été ne serait-ce que demandée pour lui, c'est là que le mémoire de proposition a été établi.
Bonjour,
La date m'incite (peut etre a tort) à penser que c'est l'interesse qui a refuse.
En effet les decrets de concession de la medaille militaire paraissent entre mi octobre et debut novembre afin de pouvoir decorer les recipiendaires lors des ceremonies commemoratives du 11 novembre. Bien entendu dans le cadre d'une concession en octobre/novembre les travaux de proposition sont fait bien en amont: quasiment 6/8 mois avant: selection des proposables, preparation du dossier attribution d'un "numéro de priorité" mention d'appui type superieuremnt appuye, tres superieurement appuye, appuyé (dans ce cas aucune chance.) nombre de propositions anterieures etc.. eventuellement resultats de la visite médicale (au cas où le futur décoré aurait été blessé) puis envoi des dossiers à Paris pour la sélection,
donc en cas de rejet du dossier cela se serait fait bien avant fin novembre 1970 et par ailleurs une non selection en 1970 n'interdisait pas une selection en 1971 les conditions d'attribution s'assouplissant avec le temps du fait des décés, tel qui n'aurait pas pu etre distingué en 1925 entrait dans les criteres en 1965. donc on ne rejette pas on ajourne une proposition. un rejet etant definitif, la seule raison que je verrai à un rejet "administratif" serait un mensonge sur le setats de service, une condamnation, une attitude "non patriotique"
Par contre dans le cas où il aurait ete selectionné, il l'aurait appris entre les 15 Octobre et debut novembre, le temps qu'il refuse et que cela soit acté on arrive facilement à mi novembre.
Ce n'est qu'une hypothèse
L'argumentation développée par Pierre me conforte dans mon sentiment d'un probable rejet par le récipiendaire ; qui devrait, dans ce cas, figurer sur le décret de concession d'octobre-novembre 1970.
Un coup d'œil sur le JO de cette période devrait confirmer (ou infirmer) la justesse de cette hypothèse.
Merci beaucoup pour vos points de vue très éclairés. Je vais chercher du coté des Jo de l'année 70 et vous tiendrais, bien sûr, au courant prochainement.