Recherche le parcours d'un prisonnnier en Allemagne

[printemps]

Bonjour à toutes et tous,
J'ai écrit au CICR (Comité international de la Croix Rouge) de Genève pour avoir des renseignements concernant Louis Emile DUDOUIT sur son parcours de prisonnier en Allemagne, à savoir les camps dans lesquels il est passé !
Ils m'ont répondu que les archives individuelles du CICR relatives à la première guerre mondiale ont été numérisées et qu'il est possible d'effectuer les recherches directement en ligne à l'adresse suivante : http://grandeguerre.icrc.org
Mais voilà, excusez-moi, je n'arrive pas à faire ma recherche !
Quelqu'un du forum pourrait-il m'aider à effectuer ma recherche, concernant :
Louis, Emile DUDOUIT, né le 25 octobre 1885 à Percy (Manche)
Classe de recrutement 1905, classe de mobilisation 1904
Numéro matricule du recrutement : 104
Il était au 1er RIC ou au 31ème RIC ?!
Merci d'avance pour ceux qui pourront m'aider.
Bien cordialement.
Printemps

[Arnaud Carobbi]

Ce sujet a été déplacé de la catégorie Forum Pages d'Histoire vers la categorie Soldats de la Grande Guerre par Arnaud Carobbi

[frody]

bonsoir Printemps,

Archives de la Manche, rubrique matricules militaires : Circonscription de St Lô, classe 1905, puis ouvrir la visionneuse r3/124 N° 1 Dudouit Emile pages 69 et 70.
Bonne lecture, il a été en captivité du 07/07/1914 au 25/10/1918 , camp de Fridriechfeld
source photo : Chtimiste

Cordialement
Francis

[CD9362]

Bonjour
Dubouis Louis 174 ere RI camp de Stuttgart en juillet 1916, Est-ce ça pourrait-être lui ? ( A priori NON puisque je vois que les prénoms suivants sont différents )
http://grandeguerre.icrc.org/fr/List/11 ... 901/42134/

http://grandeguerre.icrc.org/fr/File/Se ... es/dubouit
il faut aussi regarder les orthographes avoisinantes ; par exemple Duboui(s-t-x) ou Dubiuis ou Dubou ...
en fait ces fichiers recensent des fiches des familles qui ont demandé des nouvelles via la croix rouge , ensuite ( quand on tape les numéros inscrits sur les fiches une lettre puis des chiffres dans plus d'informations), ça renvoie à de listes de prisonniers dans des camps , donc tous les prisonniers n'y sont pas .
Cordialement
ADline

[stcypre]

Bonjour,
Il est peu probable que ce PG soit resté toutes ces années dans le même camp.
En général les PG français et alliés ont connu de 2 à 5 camps, sans compter les chantiers de travail ou Kommando.
Le PG arrivant en Allemagne était dirigé vers un camp de triage ou de passage, généralement pour une durée d'un mois (immatriculation, vaccination, désinfection) et puis partait pour un camp supposé définitif, mais...
CDLT
J. Claude

[printemps]

Merci pour votre attention et vos réponses.
Effectivement, Louis, émile DUDOUIT a dû aller au camp de Minden, me semble-t-il !
Cordialement.
Printemps

[printemps]

Bonjour à toutes et tous,
Pour ce qui est du camp de Fridriechfeld et de Fridriechfeld-bei-Wesel,
s'agit-il exactement du même camp ?
Bien cordialement.
Printemps

[Alain 57]

Bonjour Printemps,
Bonjour à toutes et à tous,

Il doit s’agir de lui :
http://grandeguerre.icrc.org/en/File/Zo ... 266_0.JPG/
http://grandeguerre.icrc.org/en/File/Zo ... _0117.JPG/

Le camp de Friedrichsfeld
http://prisonniers-de-guerre-1914-1918. ... campsf.htm

Cordialement
Alain

[stcypre]

Bonjour,
Il s'agit du même camp.
Je vous enverrais des infos.
J. Claude

[stcypre]

Bonjour,
Voilà ce que j'ai publié dans mon dernier livre "Les oubliés de la mémoire".

FRIEDRICHSFELD bei Wesel

20 000 prisonniers dont de nombreux originaires de l’Afrique Occidentale Française, et des civils du Nord de la France. Une dizaine de cellules pour les punis. A chaque angle du camp, un monticule de terre supportait une mitrailleuse et deux petits canons. Situé près de la Hollande il fut un des camps les plus sévèrement gardés.
Kommandant : général Cederholm.
Lazarett : isolé à 500 mètres du camp ;
Journal : La Baraque, rédigé par les prisonniers et imprimé à Wesel, puis plus tard le journal, La Marmite.
Anecdote : le camp était entouré de fils de fer barbelé et un des rares avec le fil du milieu électrifié.
Les punis à moitié nus subissaient la peine du poteau quelque soit les conditions climatiques. Mais ce poteau avait une traverse en croix à un mètre cinquante du sol… Ce fut une des plus abominables tortures que l’on puisse imaginer.
Dans ce camp il y avait un bon nombre de prisonniers français fortunés et de grands industriels qui venaient en aide à leurs compatriotes nécessiteux.
Le monument aux morts du camp datait de 1872 (guerre de 1870-1871). Il comportait une plaque pour les prisonniers de 1914-1915. Il existait également un monument érigé par les allemands pour honorer leurs soldats morts au combat.
Une association a été fondée après la guerre : Amicale des parisiens captifs de Wesel.
Livres :
Bougarel P : Pierre Bartay prisonnier de guerre, sans date.
Dumontel A : Lettres de l’arrière, 2005.