Bonjour à tous,
Je n'avais pas vu ce sujet, merci à ceux qui me l'ont signalé en mp. J'ai correspondu avec dudu40, hélas rien sur un deuxième lieu d'inhumation de CODIN, mais il n'est pas le seul.
43 fiches MdH concernant des "tués à l'ennemi" ou "suites blessures"
à Corbény. 6 fiches "suites blessures", mais le nombre est bien plus important.
A lire, le journal de santé du régiment, pour Corbény:
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... &le_id=463 (page 29 et suivantes).
- Sur les 43 MPF à Corbény un seul a une tombe à ma connaissance, PAIN André à Berry-au-Bac, qu'il partage avec "un inconnu" du 57 également je suppose. Il est signalé "inhumé à Corbény" dans un N° de la Gazette des Ardennes de 1918. Parmi d’autres inhumés au cimetière de Corbény, un sergent inconnu Infanterie 57, il s’agit donc de CODIN (un seul sergent tué à Corbény).
- Et plusieurs autres inhumés dans le jardin. Pour en revenir aux détails sur sa fiche MGW, contacté le contributeur qui n'a pas conservé des doc ayant permis des additifs mais qui ne s'inventent pas: "
Inhumé à 8h", "
carré N°3" et "
entre la pompe et le poirier". Hors la fiche matricule ne précise rien de tel, seulement le jardin du presbytère. Mais ces détails n’ont aucune importance pour la recherche de la tombe aujourd’hui, elle n’existe pas. CODIN fait partie de ces milliers de soldats inhumés dans des fosses communes un peu partout surtout en 1914, dans les régions restées aux mains de l'ennemi.
Il serait trop long de détailler chaque cas, mais nombre de jugements furent rendus alors que les actes de décès figuraient sur les registres du 57. Entre autres, CODIN Félix, acte rédigé le 4 janvier 1917, (jugement rendu en octobre 17). Le témoin n’est autre que le médecin major Tronyo qui savait de quoi il parlait, il dirigeait le poste de secours de Corbény dans l’église, où il fut fait prisonnier avec le personnel médical lors de la reprise du village le 15 septembre, il sera libéré en 1915.
Cordialement,
Bernard