bonjour,
je n'ai pas trouvé d'infos en recherchant sur ce forum concernant les "acte de décès" des soldats MPLF rédigé par l'armée (le régiment ou l’hôpital ?)
comment les familles et l'administration étaient informé officiellement ? (il n’existe que la fiche MPF ?)
existe il une trace "archivé" de ces actes s'il existes ??
merci d'avance !!
acte de décès
- b sonneck
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- Inscription : mar. juin 04, 2013 2:00 am
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Re: acte de décès
Bonjour,
Dans chaque régiment, il existait un officier chargé de l'état civil en campagne ; fonction généralement tenue par l'officier des détails, qui se tenait avec les trains régimentaires, un peu en arrière du front. Cet officier rédigeait les actes de décès, après avoir constaté lui-même la réalité du décès, à défaut sur la base des déclarations des témoins. L'acte ainsi rédigé était transcrit dans le registre de l'unité et un avis envoyé par l'officier d'état civil à la commune du dernier domicile de l'intéressé.
Lorsque le décès avait lieu dans une formation sanitaire de la zone des armées (ambulance, hôpital d'évacuation, hôpital chirurgical de l'avant), l'acte de décès était dressé par l'officier d'état civil de ladite formation (officier d'administration du service de santé), inscrit dans le registre de la formation et un avis envoyé de même à la commune de dernière résidence.
Quand le décès avait lieu dans une formation sanitaire de l'intérieur, le décès était déclaré par le gestionnaire de la formation à la mairie de la commune qui dressait l'acte et l'inscrivait dans son état civil , puis transmettait un avis de décès à la commune de résidence du défunt.
Quantité de décès n'ont pas pu être établis immédiatement : ceux qui avaient été vus tomber, blessés, mais dont nul ne pouvait affirmer s'ils étaient morts ou avaient survécu ; ceux qui n'avaient pas été vus et étaient portés disparus au combat, etc. Il a fallu dans ce cas que les familles fassent établir le décès après la guerre, et obtiennent un jugement déclaratif de décès du tribunal civil de première instance, en apportant tous les renseignements en leur possession (témoignages de camarades, avis de disparition etc.).
Cordialement
Bernard
Dans chaque régiment, il existait un officier chargé de l'état civil en campagne ; fonction généralement tenue par l'officier des détails, qui se tenait avec les trains régimentaires, un peu en arrière du front. Cet officier rédigeait les actes de décès, après avoir constaté lui-même la réalité du décès, à défaut sur la base des déclarations des témoins. L'acte ainsi rédigé était transcrit dans le registre de l'unité et un avis envoyé par l'officier d'état civil à la commune du dernier domicile de l'intéressé.
Lorsque le décès avait lieu dans une formation sanitaire de la zone des armées (ambulance, hôpital d'évacuation, hôpital chirurgical de l'avant), l'acte de décès était dressé par l'officier d'état civil de ladite formation (officier d'administration du service de santé), inscrit dans le registre de la formation et un avis envoyé de même à la commune de dernière résidence.
Quand le décès avait lieu dans une formation sanitaire de l'intérieur, le décès était déclaré par le gestionnaire de la formation à la mairie de la commune qui dressait l'acte et l'inscrivait dans son état civil , puis transmettait un avis de décès à la commune de résidence du défunt.
Quantité de décès n'ont pas pu être établis immédiatement : ceux qui avaient été vus tomber, blessés, mais dont nul ne pouvait affirmer s'ils étaient morts ou avaient survécu ; ceux qui n'avaient pas été vus et étaient portés disparus au combat, etc. Il a fallu dans ce cas que les familles fassent établir le décès après la guerre, et obtiennent un jugement déclaratif de décès du tribunal civil de première instance, en apportant tous les renseignements en leur possession (témoignages de camarades, avis de disparition etc.).
Cordialement
Bernard
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Re: acte de décès
Bonjour,
votre question est intéressante car dans les premiers mois de la guerre des lieux de décès furent erronés, l'officier de détails étant soit mort soit débordé ....
J'ai trouvé des soldats dits sur MdH tués ou disparus lors de la Bataille de La Marne, alors qu'ils étaient inhumés dans les Ardennes .
Et là, je suis d'accord avec vous pour imaginer que des familles cherchèrent leur mort là où il n'était pas .... Et apprirent-elles un jour la vérité ?
Cordialement BB
votre question est intéressante car dans les premiers mois de la guerre des lieux de décès furent erronés, l'officier de détails étant soit mort soit débordé ....
J'ai trouvé des soldats dits sur MdH tués ou disparus lors de la Bataille de La Marne, alors qu'ils étaient inhumés dans les Ardennes .
Et là, je suis d'accord avec vous pour imaginer que des familles cherchèrent leur mort là où il n'était pas .... Et apprirent-elles un jour la vérité ?
Cordialement BB
- Août 1914 dans le département des Ardennes : du début août avec l'arrivée et le passage des troupes se concentrant en se dirigeant vers la Belgique, au repli de fin août vers la Marne en résistant sur la Semoy, La Chiers, la Meuse, l'Aisne, la Retourne.
- b sonneck
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Re: acte de décès
re-bonjour,
Débordés, les officiers des détails l'ont probablement été, surtout au début, alors qu'ils n'étaient pas encore familiarisés avec les procédures.
C'est ainsi que parmi les hommes répertoriés dans l'historique du 130e RI comme "portés disparus", il s'avère que 49 d'entre eux avaient, en fait, été tués le 10 août 1914 à Mangiennes, lors d'un combat contre une reconnaissance de cavalerie allemande où nous étions restés maîtres du champ de bataille. Tous les morts du régiment avaient donc vocation à être relevés et identifiés. Seuls 63 d'entre eux l'ont été ; les 49 autres sont passés à la trappe.
Cordialement
Bernard
Débordés, les officiers des détails l'ont probablement été, surtout au début, alors qu'ils n'étaient pas encore familiarisés avec les procédures.
C'est ainsi que parmi les hommes répertoriés dans l'historique du 130e RI comme "portés disparus", il s'avère que 49 d'entre eux avaient, en fait, été tués le 10 août 1914 à Mangiennes, lors d'un combat contre une reconnaissance de cavalerie allemande où nous étions restés maîtres du champ de bataille. Tous les morts du régiment avaient donc vocation à être relevés et identifiés. Seuls 63 d'entre eux l'ont été ; les 49 autres sont passés à la trappe.
Cordialement
Bernard
Re: acte de décès
Bonsoir,
Pour consulter les registres de décès, il fallait se rendre aux archives nationales de Fontainebleau, il me semble qu'ils se trouvent à Pierrefitte aujourd'hui.
Cordialement, Hervé.
Pour consulter les registres de décès, il fallait se rendre aux archives nationales de Fontainebleau, il me semble qu'ils se trouvent à Pierrefitte aujourd'hui.
Cordialement, Hervé.
Les régiments de Béthune et Saint-Omer : les Poilus du Pas de Calais et d'ailleurs :
http://bethune73ri.canalblog.com/
http://saintomer8ri.canalblog.com/
NOUVEAU : http://dunkerque110eri.canalblog.com/
Recensement des Poilus des 16e et 56e BCP
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Recensement des Poilus des 16e et 56e BCP
Re: acte de décès
Bonsoir,
V. ce sujet : « L’état civil du champ de bataille » —> pages1418/forum-pages-histoire/civil-ch ... 1082_1.htm
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.