Laurent

Laurent, je ne sais dans quel situation se trouvait votre soldat ??28 octobre 1914 : B., Albert, classe 1896 du recrutement de Belfort, accusé d’insoumission à la loi sur le recrutement de l’armée en cas de mobilisation.
Date du délit : 6 août 1914.
L’accusé est reconnu coupable d’insoumission à la loi sur le recrutement de l’armée en cas de mobilisation, pour ne pas s’être rendu, hors le cas de force majeure, le 3 août 1914, ni dans les deux jours qui ont suivi, à la destination fixée par son fascicule de mobilisation.
B. est condamné à 2 ans de prison au titre de l’article 230 du code de justice militaire (en temps de guerre, cet article prévoit une peine de 2 à 5 ans d’emprisonnement).
20 novembre 1914 : C., Camille, classe 1892 du recrutement d’Epinal, accusé d’insoumission en cas de mobilisation.
Date du délit : 5 août 1914.
L’accusé est reconnu coupable d’insoumission à la loi sur le recrutement de l’armée en cas de mobilisation, pour ne pas s’être rendu, hors le cas de force majeure, le 2 août 1914, ni dans les deux jours qui ont suivi, à la destination fixée par son fascicule de mobilisation.
C. est condamné à 2 ans de prison au titre de l’article 230 du code de justice militaire.
20 novembre 1914 : T., Louis, classe 1891 du recrutement de Troyes, accusé d’insoumission en cas de mobilisation.
Date du délit : 9 août 1914.
L’accusé est reconnu coupable d’insoumission à la loi sur le recrutement de l’armée en cas de mobilisation, pour ne pas s’être rendu, hors le cas de force majeure, le 6 août 1914, ni dans les deux jours qui ont suivi, à la destination fixée par son fascicule de mobilisation.
T. est condamné à 3 ans de prison au titre de l’article 230 du code de justice militaire. Il avait fait l’objet de 12 condamnations entre 1882 et 1913 (vol, escroquerie, mendicité, vagabondage, insoumission).
Eric Mansuy
re-
à la lecture, de l'autre sujet, il ya 2 situations :
1. le soldat ne s'est pas présenté entre 2 jours de 4 jours à sa caserne : il est déclaré "Insoumis" dans un premier temps puis une Amnistie pleine et entière est accordée (voir loi du 5 aout 1914) ( ce que l'on doit voir sur les fiches matricules, avec l'inscription rayée des registres de l'insoumission)
ou bien :
2. dans un retard au dela de 4 jours, comme l'a écrit Eric : ils sont traduit devant un conseil de guerre
Bonjour, le soldat était bien "mobilisable" en aout 1914 mais se trouvait ...au Canada. Il n'est jamais retourné en France. Sur sa FM est indiqué qu'il y a prescription en 1934.Laurent, je ne sais dans quel situation se trouvait votre soldat ??
Cordialement
Frédéric
je ne souhaite pas pour ma part rentrer dans ce débat.Bonjour à tous,
Vous mettez le doigt sur ce qui, à mon humble avis, doit encore être exploré dans l'étude de cette problématique : derrière les chiffres bruts demeure ce qui est bien plus difficilement perceptible, et inquantifiable, à savoir l'infini des perceptions, des sentiments, des réactions des poilus. Il y a de quoi faire...
Eric Mansuy