Bonjour,
est ce que les soldats partis sur le front bénéficiaient de permissions pour retourner dans leur région d'origine ?
Plus précisément, un soldat parti à la guerre en 1914 puis rentré officiellement fin 1918 a t il bénéficié de permissions
pour retrouver ses proches ou autres ?
Si tel est le cas, quelle était la durée "approximative" ainsi que la périodicité ?
merci
cordialement
Permission des soldats.
Re: Permission des soldats.
Bonsoir,
En utilisant le moteur de recherche, vous avez déjà de bons éléments de réponse ici:
pages1418/forum-pages-histoire/duree-pe ... 1403_1.htm
En utilisant le moteur de recherche, vous avez déjà de bons éléments de réponse ici:
pages1418/forum-pages-histoire/duree-pe ... 1403_1.htm
Cordialement Jean Michel
Re: Permission des soldats.
Bonjour,
merci pour ces précieux renseignements
cordialement
Thierry
merci pour ces précieux renseignements
cordialement
Thierry
- RADET Frederic
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Re: Permission des soldats.
Bonsoir.
La question bête du soir…
Est-ce que les soldats allaient en permission avec « armes et bagages » ? (fusil, havresac…)
Frédéric
La question bête du soir…
Est-ce que les soldats allaient en permission avec « armes et bagages » ? (fusil, havresac…)
Frédéric
Courage on les aura !
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
http://www.ouvragedelafalouse.fr/
Re: Permission des soldats.
Bonsoir Frédéric,
Bonsoir à tous,
Je pense que tout le fourbi devait rester dans un dépôt, ce qui signifie une logistique assez sophistiquée. Au demeurant, l'iconographie ne montre pas le soldat rentrant chez-lui avec son equipement de combattant.
Seul point curieux pour moi : Les permissionnaires sont souvent représentés coiffés du casque Adrian. Je n'imagine pourtant pas les Poilus traverser la France avec leur casque d'acier.
Bonne soirée.
Jacques
Bonsoir à tous,
Je pense que tout le fourbi devait rester dans un dépôt, ce qui signifie une logistique assez sophistiquée. Au demeurant, l'iconographie ne montre pas le soldat rentrant chez-lui avec son equipement de combattant.
Seul point curieux pour moi : Les permissionnaires sont souvent représentés coiffés du casque Adrian. Je n'imagine pourtant pas les Poilus traverser la France avec leur casque d'acier.
Bonne soirée.
Jacques
Un Homme n'est jamais tout à fait mort tant qu'il y a quelqu'un pour prononcer son nom.
- LABARBE Bernard
- Messages : 3838
- Inscription : mar. juil. 12, 2005 2:00 am
- Localisation : Aix-en-Provence
Re: Permission des soldats.
Bonjour à tous,
Armes et bagages non. Excepté une ou deux musettes pour aller-retour, provisions de bouche surtout pour le retour (liquides et solides).
Quant au casque je ne sais pas, pourquoi pas ? Il n'était pas lourd et pouvait au moins abriter la tête sous la pluie. J'ai un souvenir témoignage d'une prof d'histoire au lycée (donc il y a longtemps
) qui racontait l'arrivée de son (père ?) à la maison, et quand il a enlevé son casque, tout le monde a vu les cheveux colonisés par des poux.
Cordialement,
Bernard
Armes et bagages non. Excepté une ou deux musettes pour aller-retour, provisions de bouche surtout pour le retour (liquides et solides).
Quant au casque je ne sais pas, pourquoi pas ? Il n'était pas lourd et pouvait au moins abriter la tête sous la pluie. J'ai un souvenir témoignage d'une prof d'histoire au lycée (donc il y a longtemps

Cordialement,
Bernard
-
- Messages : 349
- Inscription : lun. juin 01, 2009 2:00 am
Re: Permission des soldats.
Bonjour à tous,
Le Réglement général du 5 août 1917 sur Les Permissions et Congés (il est précisé : entrée en vigueur à partir du 1er octobre 1917) ne donne aucune précision concernant le devenir du barda ou l'uniforme des permissionnaires.
En revanche, pour ce qui est de l'armement, c'est clair et net :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6112874d.r=%22+5+septembre+1917%22.langFR
Cordialement,
Christian.
Le Réglement général du 5 août 1917 sur Les Permissions et Congés (il est précisé : entrée en vigueur à partir du 1er octobre 1917) ne donne aucune précision concernant le devenir du barda ou l'uniforme des permissionnaires.
En revanche, pour ce qui est de l'armement, c'est clair et net :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6112874d.r=%22+5+septembre+1917%22.langFR
Cordialement,
Christian.
Christian Baroin
"Pourvu qu'ils me laissent le temps"
"Pourvu qu'ils me laissent le temps"
- LABARBE Bernard
- Messages : 3838
- Inscription : mar. juil. 12, 2005 2:00 am
- Localisation : Aix-en-Provence
Re: Permission des soldats.
Bonjour,
Il devait y avoir une différence entre le règlement et son application stricte, comme souvent (Voir le règlement sur la rédaction des JMO !...) Quand mon GP a été fait prisonnier le 3 juin 1918 il a du abandonner son sac dans lequel se trouvait un pistolet allemand qu'il comptait bien entendu ramener chez lui à la prochaine permission. Hors il n'était pas du genre à se moquer du règlement, et encore moins risquer de voir sa permission supprimée sans parler d'autres sanctions. Cela dit il est assez aisé de cacher un pistolet sur soi, je suppose que les fouilles (si elles avaient lieu) devaient être du "vite fait"...
Peut-être avez-vous des exemples d'armes de poing ramenées lors de permissions ? Il y a eu des grenades car je me souviens avoir vu sur une fiche N-MPF un mort par accident de grenade en permission.
Cordialement,
Bernard
Il devait y avoir une différence entre le règlement et son application stricte, comme souvent (Voir le règlement sur la rédaction des JMO !...) Quand mon GP a été fait prisonnier le 3 juin 1918 il a du abandonner son sac dans lequel se trouvait un pistolet allemand qu'il comptait bien entendu ramener chez lui à la prochaine permission. Hors il n'était pas du genre à se moquer du règlement, et encore moins risquer de voir sa permission supprimée sans parler d'autres sanctions. Cela dit il est assez aisé de cacher un pistolet sur soi, je suppose que les fouilles (si elles avaient lieu) devaient être du "vite fait"...
Peut-être avez-vous des exemples d'armes de poing ramenées lors de permissions ? Il y a eu des grenades car je me souviens avoir vu sur une fiche N-MPF un mort par accident de grenade en permission.
Cordialement,
Bernard
Re: Permission des soldats.
Bonsoir à toutes et à tous,
Pour en revenir à la réglementation et tout savoir ou presque sur les permissions :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6244683c/f538
Référence que je viens d'indiquer, sujet : Permissions dites en "torpillage".
Bonne lecture
Geneviève
Pour en revenir à la réglementation et tout savoir ou presque sur les permissions :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6244683c/f538
Référence que je viens d'indiquer, sujet : Permissions dites en "torpillage".
Bonne lecture
Geneviève
Wittgenstein Ludwig (1889-1951). "La philosophie est la lutte contre l'ensorcellement de notre entendement par les moyens de notre langage" P.I. § 109
- Jean RIOTTE
- Messages : 5774
- Inscription : sam. nov. 05, 2005 1:00 am
Re: Permission des soldats.
Bonjour à tou(te)s,
Je re-lis actuellement "Vie des martyrs et autres récits des temps de guerre" (Editions Omnibus) de Georgrs DUHAMEL.
J'y relève, à l'instant, cette observation de l'épouse du médecin-écrivain dans une lettre à son mari:
"Je viens de voir repartir la tête basse, suivi de tous ses enfants silencieux et de sa femme, le voisin qui voit se terminer aujourd'hui sa permission. Il retourne aux tranchées, il quitte son joli petit pays tranquille, sa maison, les siens, ses bêtes et il sait bien où il va. Le jour du départ on se demande si ces permissions sont un bien ou non. Et pourtant, ils ont été tous si heureux pendant 6 jours."
Cordialement,
Jean RIOTTE
Je re-lis actuellement "Vie des martyrs et autres récits des temps de guerre" (Editions Omnibus) de Georgrs DUHAMEL.
J'y relève, à l'instant, cette observation de l'épouse du médecin-écrivain dans une lettre à son mari:
"Je viens de voir repartir la tête basse, suivi de tous ses enfants silencieux et de sa femme, le voisin qui voit se terminer aujourd'hui sa permission. Il retourne aux tranchées, il quitte son joli petit pays tranquille, sa maison, les siens, ses bêtes et il sait bien où il va. Le jour du départ on se demande si ces permissions sont un bien ou non. Et pourtant, ils ont été tous si heureux pendant 6 jours."
Cordialement,
Jean RIOTTE