Bonjour,
2 soldats de la 11ème section des secrétaires d’Etat-Major trouvent la mort dans les combats de la première bataille de Picardie: François Louis BRETESCHE, sergent à la 11e SSEMR, tué à l’ennemi le 28 septembre 1914 et Edmond Louis GUIGNAUDEAU, "soldat", mort à Albert (Somme) des suites de ses blessures le lendemain, 29 septembre 1914.
Existe-t-il un JMO des sections de Secrétaires d'Etat-Major? ou un historique? Comment et avec combien d'effectifs fonctionnaient ces sections ? Merci par avance pour vos réponses,
Bien cordialement,
Françoise
11ème section des secrétaires d'Etat-Major
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- Arnaud Carobbi
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Re: 11ème section des secrétaires d'Etat-Major
Bonjour Françoise,
Il n'existe pas à ma connaissance d'Historique des sections de secrétaires d'état-major dans la mesure où il ne s'agit pas d'une unité constituée (je ne suis pas sûr que le mot soit le bon...) : les secrétaires sont répartis dans les différents états majors (25 dans une division... http://chtimiste.com/regiments/divisioncestquoi.htm , 4 dans un état major de brigade...).
En espérant que ces premiers éléments succincts puissent être complétés par d'autres intervenants.
Bien cordialement,
Arnaud
Il n'existe pas à ma connaissance d'Historique des sections de secrétaires d'état-major dans la mesure où il ne s'agit pas d'une unité constituée (je ne suis pas sûr que le mot soit le bon...) : les secrétaires sont répartis dans les différents états majors (25 dans une division... http://chtimiste.com/regiments/divisioncestquoi.htm , 4 dans un état major de brigade...).
En espérant que ces premiers éléments succincts puissent être complétés par d'autres intervenants.
Bien cordialement,
Arnaud
Le site du Parcours du combattant de 14-18 : Trésor d’archives n°68 – En avant la musique ! Auxerre, 1908 : présentation et écoute d'une séance de musique militaire. 21/06/2025
Re: 11ème section des secrétaires d'Etat-Major
Bonjour,
Il y a une section de secretaire d'etat major par corps d'armee elle fait partie de ses elements "organiques" et porte le N° de ce corps 11eme section = 11eme corps d'armee, a priori il devrait y en avoir de strace dans le JMO si il existe du corps d'armee
sont aussi elements organiques:
11emeescadron du train des équipages militaires
11eme section de secrétaires d'état-major et du recrutement
11eme section d'infirmiers militaires
11eme section de commis et ouvriers militaires d'administration
Il faut se mefier du terme section car les effectifs de ces unites n'ont rien à voir avec une section d'infanterie (nous avions encore recemment ce type de probleme dans le service de sante ou les sections de ramassage et les sections de triage avaient des effectifs humains et materiels plus proches de la compagnie que de la section)
cordialement
Pierre
Il y a une section de secretaire d'etat major par corps d'armee elle fait partie de ses elements "organiques" et porte le N° de ce corps 11eme section = 11eme corps d'armee, a priori il devrait y en avoir de strace dans le JMO si il existe du corps d'armee
sont aussi elements organiques:
11emeescadron du train des équipages militaires
11eme section de secrétaires d'état-major et du recrutement
11eme section d'infirmiers militaires
11eme section de commis et ouvriers militaires d'administration
Il faut se mefier du terme section car les effectifs de ces unites n'ont rien à voir avec une section d'infanterie (nous avions encore recemment ce type de probleme dans le service de sante ou les sections de ramassage et les sections de triage avaient des effectifs humains et materiels plus proches de la compagnie que de la section)
cordialement
Pierre
pierre
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Re: 11ème section des secrétaires d'Etat-Major
Bonsoir Françoise,
Bonsoir à tous,
Dans cette Instruction sur le Service des Etats-Majors, du 20 février 1900 ( mise à jour jusqu'en mai 1906), le rôle des secrétaires est évoqué à l'article 6 :
"Les secrétaires font, sous la direction des officiers d'administration, les écritures et tous les travaux d'importance secondaire. Ils sont répartis entre les sections dans les états-majors où cette division est effective, et, autant que possible, spécialisés.
Le plus ancien des secrétaires gradés est désigné pour être leur chef et fait exécuter les prescriptions du chef d'état-major relatives à la garde et à la tenue intérieure des bureaux, à la discipline et au service des plantons."
Durant le Service en campagne, les officiers d'état-major étaient chargés de diverses missions (transmission des ordres, reconnaissance du terrain, guidage des troupes, etc, voir Art.22). Il est précisé dans ce même article :
"L'officier d'état-major chargé d'une mission a le droit de demander, dans la limite de ses instructions, aux commandants de troupe ou aux chefs de service tous les renseignements et tous les moyens (escortes, chevaux, etc.) nécessaires à l'exécution de sa mission.
Ceux-ci ont le devoir de lui donner toute l'assistance en leur pouvoir pour en faciliter l'accomplissement.
A grade égal, l'officier d'état-major chargé d'une mission exerce le commandement sur tous les autres officiers employés à la même mission.
Toute mission doit être suivie d'un compte rendu, écrit ou verbal."
Vos deux soldats accompagnaient peut-être un officier d'état-major...
Malheureusement, même s'il y a eu un rapport écrit, l'article 19 précise :
"Révision annuelle des archives : Art.19 A la fin de chaque année, les archives sont révisées avec soin. Tous les documents devenus inutiles sont détruits ou renvoyés au ministère de la guerre ; on ne conserve, en fait de pièces reçues, que celles ayant trait à des affaires qui sont susceptibles d'être reprises ou de créer un précédent."
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6129943n.r=service+des+etats-majors.langFR
Cordialement
Christian
Bonsoir à tous,
Dans cette Instruction sur le Service des Etats-Majors, du 20 février 1900 ( mise à jour jusqu'en mai 1906), le rôle des secrétaires est évoqué à l'article 6 :
"Les secrétaires font, sous la direction des officiers d'administration, les écritures et tous les travaux d'importance secondaire. Ils sont répartis entre les sections dans les états-majors où cette division est effective, et, autant que possible, spécialisés.
Le plus ancien des secrétaires gradés est désigné pour être leur chef et fait exécuter les prescriptions du chef d'état-major relatives à la garde et à la tenue intérieure des bureaux, à la discipline et au service des plantons."
Durant le Service en campagne, les officiers d'état-major étaient chargés de diverses missions (transmission des ordres, reconnaissance du terrain, guidage des troupes, etc, voir Art.22). Il est précisé dans ce même article :
"L'officier d'état-major chargé d'une mission a le droit de demander, dans la limite de ses instructions, aux commandants de troupe ou aux chefs de service tous les renseignements et tous les moyens (escortes, chevaux, etc.) nécessaires à l'exécution de sa mission.
Ceux-ci ont le devoir de lui donner toute l'assistance en leur pouvoir pour en faciliter l'accomplissement.
A grade égal, l'officier d'état-major chargé d'une mission exerce le commandement sur tous les autres officiers employés à la même mission.
Toute mission doit être suivie d'un compte rendu, écrit ou verbal."
Vos deux soldats accompagnaient peut-être un officier d'état-major...
Malheureusement, même s'il y a eu un rapport écrit, l'article 19 précise :
"Révision annuelle des archives : Art.19 A la fin de chaque année, les archives sont révisées avec soin. Tous les documents devenus inutiles sont détruits ou renvoyés au ministère de la guerre ; on ne conserve, en fait de pièces reçues, que celles ayant trait à des affaires qui sont susceptibles d'être reprises ou de créer un précédent."
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6129943n.r=service+des+etats-majors.langFR
Cordialement
Christian
Christian Baroin
"Pourvu qu'ils me laissent le temps"
"Pourvu qu'ils me laissent le temps"
Re: 11ème section des secrétaires d'Etat-Major
Bonjour
"Vos deux soldats accompagnaient peut-être un officier d'état-major...
Malheureusement, même s'il y a eu un rapport écrit, l'article 19 précise :
"Révision annuelle des archives : Art.19 A la fin de chaque année, les archives sont révisées avec soin. Tous les documents devenus inutiles sont détruits ou renvoyés au ministère de la guerre ; on ne conserve, en fait de pièces reçues, que celles ayant trait à des affaires qui sont susceptibles d'être reprises ou de créer un précédent."
"Vos deux soldats accompagnaient peut-être un officier d'état-major...
Malheureusement, même s'il y a eu un rapport écrit, l'article 19 précise :
"Révision annuelle des archives : Art.19 A la fin de chaque année, les archives sont révisées avec soin. Tous les documents devenus inutiles sont détruits ou renvoyés au ministère de la guerre ; on ne conserve, en fait de pièces reçues, que celles ayant trait à des affaires qui sont susceptibles d'être reprises ou de créer un précédent."
pierre
Re: 11ème section des secrétaires d'Etat-Major
Bonjour
"Vos deux soldats accompagnaient peut-être un officier d'état-major...
Malheureusement, même s'il y a eu un rapport écrit, l'article 19 précise :
Bonjour;
"Révision annuelle des archives : Art.19 A la fin de chaque année, les archives sont révisées avec soin. Tous les documents devenus inutiles sont détruits ou renvoyés au ministère de la guerre ; on ne conserve, en fait de pièces reçues, que celles ayant trait à des affaires qui sont susceptibles d'être reprises ou de créer un précédent."
Attention je crois qu'il y a méprise, la production de documents administratifs dans une armee est impressionnante, il faut y inclure les notes de services etc. donc (et on continue de nos jours) périodiquement on expurge les archives des unites (un registre des constatations actuellement par exemple est garde au corps ( ans puis adressé aux archives, les registres d'incorporation idem, les notes de service non permanentes sont parfois detruites rapidement, mais je ne pense pas qu'un rapport d'engagement ou d'autres evenements "graves" soit détruit il sera lui verse aux archives "centrales" dans le cas de ces deces ne serait ce que pour etablir les fiches il y a automatiquement eu des documents et sauf destruction "accidentelle" il en reste des trace, le probleme est où? mais pas y en a t'il? car une section d'etat major même si elle ne fait pas "corps" est automatiquement rattachée pour administration subsistance discipline etc. a un systeme support qui tient les actes administratifs. ne serait ce que pour le suivi chancellerie (decoration avancement) etc.donc il y a obligatoirement ^production d'archive les concernan ts et conservation des archives "permanentes"
Cordiualement
Pierre
"Vos deux soldats accompagnaient peut-être un officier d'état-major...
Malheureusement, même s'il y a eu un rapport écrit, l'article 19 précise :
Bonjour;
"Révision annuelle des archives : Art.19 A la fin de chaque année, les archives sont révisées avec soin. Tous les documents devenus inutiles sont détruits ou renvoyés au ministère de la guerre ; on ne conserve, en fait de pièces reçues, que celles ayant trait à des affaires qui sont susceptibles d'être reprises ou de créer un précédent."
Attention je crois qu'il y a méprise, la production de documents administratifs dans une armee est impressionnante, il faut y inclure les notes de services etc. donc (et on continue de nos jours) périodiquement on expurge les archives des unites (un registre des constatations actuellement par exemple est garde au corps ( ans puis adressé aux archives, les registres d'incorporation idem, les notes de service non permanentes sont parfois detruites rapidement, mais je ne pense pas qu'un rapport d'engagement ou d'autres evenements "graves" soit détruit il sera lui verse aux archives "centrales" dans le cas de ces deces ne serait ce que pour etablir les fiches il y a automatiquement eu des documents et sauf destruction "accidentelle" il en reste des trace, le probleme est où? mais pas y en a t'il? car une section d'etat major même si elle ne fait pas "corps" est automatiquement rattachée pour administration subsistance discipline etc. a un systeme support qui tient les actes administratifs. ne serait ce que pour le suivi chancellerie (decoration avancement) etc.donc il y a obligatoirement ^production d'archive les concernan ts et conservation des archives "permanentes"
Cordiualement
Pierre
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Re: 11ème section des secrétaires d'Etat-Major
Bonjour,
et merci Arnaud, Pierre et Christian pour vos réponses qui mettent sur la voie d'autres recheerches.
A bientôt, et bien cordialement,
Françoise
et merci Arnaud, Pierre et Christian pour vos réponses qui mettent sur la voie d'autres recheerches.
A bientôt, et bien cordialement,
Françoise
Re: 11ème section des secrétaires d'Etat-Major
Bonsoir,
Permettez-moi de rebondir sur votre sujet, ayant eu moi-même un grand-père à la 11ème Section de Secrétaires d’Etat-major :
Henri-Nicolas Arcouët a été mobilisé au 93ème Régiment d’Infanterie, a servi à la 11ème SSEM à Nantes, puis au 3ème Groupe d’Aviation (ou d'Aérostation ?) à Versailles. Il retourne au Japon en 1919 dans le cadre de la Mission Militaire Française d’Aéronautique au Japon (MMFAJ) en tant qu’interprète de langue japonaise (Sous-lieutenant à titre fictif).
Quelques décorations Françaises (Croix de Guerre 14-18, Croix du Combattant, Médaille des Blessés, Médaille de la Grande Guerre, Médaille de la Victoire), Japonaises (Ordre du Trésor Sacré (6ème Classe), médailles aéronautiques), et Belge (Ordre de Léopold).
Appart ça, quelques bribes retenues d’échanges oraux avec mon père défunt ainsi qu’avec sa sœur, mais rien de bien vérifiable... Aucune information sur son activité en 39-45. Je cherche donc à en savoir un peu plus sur son parcours militaire.
Mon grand-père est né en 1896 à Beyrouth, Syrie (Liban actuel) de parents Français expatriés. Il quitte Nantes pour le Japon vers l'age de 10 ans pour y rejoindre sa mère, veuve et remariée. Il reçoit vraisemblablement son ordre de mobilisation des services consulaires français au Japon où il a vécu et survécu au grand tremblement de terre de 1923 où il perd entre autre son livret militaire.
Henri-Nicolas Arcouët a représenté plusieurs sociétés françaises au Japon et en Thaïlande où il décède en 1969 à Bangkok.
Permettez-moi donc de vous solliciter par rapport à ce que vous pourriez avoir comme autres informations sur la 11ème SSEM, ou sur les activités de François Louis Bretesche et Edmond Louis Guignaudeau au sein de la 11ème SSEM. Connaissaient-ils peut-être Henri-Nicolas Arcouët ?!
Avec mes sincères remerciements.
Cordialement,
Patrick Arcouët
Permettez-moi de rebondir sur votre sujet, ayant eu moi-même un grand-père à la 11ème Section de Secrétaires d’Etat-major :
Henri-Nicolas Arcouët a été mobilisé au 93ème Régiment d’Infanterie, a servi à la 11ème SSEM à Nantes, puis au 3ème Groupe d’Aviation (ou d'Aérostation ?) à Versailles. Il retourne au Japon en 1919 dans le cadre de la Mission Militaire Française d’Aéronautique au Japon (MMFAJ) en tant qu’interprète de langue japonaise (Sous-lieutenant à titre fictif).
Quelques décorations Françaises (Croix de Guerre 14-18, Croix du Combattant, Médaille des Blessés, Médaille de la Grande Guerre, Médaille de la Victoire), Japonaises (Ordre du Trésor Sacré (6ème Classe), médailles aéronautiques), et Belge (Ordre de Léopold).
Appart ça, quelques bribes retenues d’échanges oraux avec mon père défunt ainsi qu’avec sa sœur, mais rien de bien vérifiable... Aucune information sur son activité en 39-45. Je cherche donc à en savoir un peu plus sur son parcours militaire.
Mon grand-père est né en 1896 à Beyrouth, Syrie (Liban actuel) de parents Français expatriés. Il quitte Nantes pour le Japon vers l'age de 10 ans pour y rejoindre sa mère, veuve et remariée. Il reçoit vraisemblablement son ordre de mobilisation des services consulaires français au Japon où il a vécu et survécu au grand tremblement de terre de 1923 où il perd entre autre son livret militaire.
Henri-Nicolas Arcouët a représenté plusieurs sociétés françaises au Japon et en Thaïlande où il décède en 1969 à Bangkok.
Permettez-moi donc de vous solliciter par rapport à ce que vous pourriez avoir comme autres informations sur la 11ème SSEM, ou sur les activités de François Louis Bretesche et Edmond Louis Guignaudeau au sein de la 11ème SSEM. Connaissaient-ils peut-être Henri-Nicolas Arcouët ?!
Avec mes sincères remerciements.
Cordialement,
Patrick Arcouët