Décoré de la médaille de verdun de la Médaille de la Victoire et de la Médaille Commémorative (seule médaille que j'ai entre les mains)
sur le certificat de la médaille de verdun on peu lire
AUTRET René Soldat 118 RI Thiaumont - bois navé en 1916 (qu'elle info peut on en tiré ?)
les "légende de famille" a sont sujet sont :
Qu'il a été entérés vivant par un obus, et qu'il a prié la Dame de quilinen (chapelle a landrévarzec) et que ça lui aurait donné la force de creusé de c'est main pour sortir de ça tombe.
je n'est malheuresement pas grand chose a sont sujet,
je suis preneur de toute information relavite a la 118 RI merci d'avance
Une première réponse très rapide.
Les Bretons (118e, 116e , 19e ...) étaient à VERDUN, secteur Carrières d'Haudremont/Bois Nawé /Ravin de la Dame (dit aussi Ravin de la Mort) en Avril 1916. Il y pleuvait des obus jusqu'à 20000 par jour sur leur secteur (ref: le JMO du 116e RI).
Au 116, j'ai un tout jeune Officier qui a ainsi été par 3 fois enterré et s'en est sorti à chaque fois ...
La Ferme de Thiaumont se situe sur la droite du Ravin de la Dame. Mon GPm y est lui-même passé en Mai 1916 lors de la tentative de reprise du Fort de DOUAUMONT .
Sans vouloir établir une échelle des valeurs, ô combien secondaire , on dit que c'était l'un des endroits les plus dangereux du champ de bataille de VERDUN.
Le cas de René AUTRET est donc tout à fait crédible d'autant qu'en de pareilles circonstances la solidarité entre Poilus n'était pas un vain mot pour essayer de ressortir les copains enterrés.
Une lecture du JMO du 118e RI à cette période , via Mémoire des Hommes, devrait vous en apprendre beaucoup plus .
merci pour ces précision très intéressante !
je suis effectivement en train de lire (ou plutôt déchiffrer) le JMO j'ai vraiment du mal a lire certain mots (pas du tout habituer a ce style d'écriture)
donc cela me prend énormément de temps mais il et vrai que l'on apprend beaucoup de chose.
par raport au diplôme de la médaille de verdun on peu donc en déduire qu'il c'est affirmé lors de cette bataille ?
Dans la nuit du 16 au 17 avril, les 1er et 3e bataillons sont relevés et vont cantonner à Verdun.
Seul, le 2e bataillon (commandant Cazin) reste en ligne, avec deux compagnies en premières ligne, au bois Nawé.
Le 17 avril, dès le lever du jour, le pilonnement de nos lignes recommence ; bouleversant toutes nos défenses. Une nombreuses artillerie de tranchée entre en action. Les lignes téléphoniques sont coupées, les défenses accessoires nive-lées , les mitrailleuses enterrées.
A 10 h. 45, les allemandes déclenchent leur attaque d’in-fanterie. A 11heures, le colonel apprend que le Saillant OF est tourné et que les Allemands avancent et se déploient en tirailleurs et attaquent la tranchée Derrien et la tranchée Rivalain, dont ils s’emparent. Les deux bataillon du 19e subissent des pertes élévées, un bataillon du 62e et des éléments du 116e viennent prendre position à gauche de notre ligne, en liaison avec des éléments de la 43e brigade. En même temps, le 9e bataillon de chasseurs à pied, en position à notre droite, subit une autre attaque.
La 8e compagnie, qui se trouve en réserve aux batteries de
Fleury, reçoit l’ordre d’assurer la liaison entre le 19e et les chasseurs à pied, et ensuite de contre-attaquer.
Les pertes sont terribles, le 2e bataillon (5e,6e et 14e C.M.) formant saillant, a perdu 60 pour cent de son effectif, mais il tient jusqu’au soir à 16 heures, repoussant les attaques furieuses de l’ennemi ; son héroïsme lui est fatal, car, cerné de toutes parts, ce qui reste des trois unités est faite prison-nier, après un combat corps à corps des plus acharnés.
Epuisés après un séjour de vingt jours en premières ligne, sous un déluge de projectiles, les débris du régiments sont relevés.
Le 118e, comme tant d’autres de nos régiments, a lar-gement payé sa part. Il s’est sacrifié lui aussi pour la défense de Verdun !
Du 29 mars au 17 avril il a perdu :
2 officiers et 195 hommes tués ;
25 officiers et 887 hommes ont été mis hors de combat (tué, blessés, disparus).
L’effectif le 29 mars était de :
73 officiers et 2.629 hommes, soit 1 sur 3 mis hors de combat.
Le 17 avril est le jour le plus meurtrier pour le 118e RI de son passage à Verdun.
La liste nominative de l'historique indique 34 décès ce jour alors que pour le passage à Verdun c'est environ 204 décès au total.
très intéressant, il faudra que je me procure l'historique du 118 ème ce livre doit être très intéressant,
par contre il faudrai que je trouve dans qu'elle compagnie il été, peut on trouver cela dans sont registre de matricule au archive ?
Je suis à la recherche de renseignements sur mon arrière-grand-oncle Paul-Alexis Urruty mort le 17 avril 1916, il faisait partie du 118e RI. Comment un bayonnais pouvait-il se retrouver à Quimper? Comment se faisait le recrutement?
Alexou
Si avant la guerre la majorité des recrues effectuaient leur service militaire dans leur région, ce n'était pas une règle absolue.
Et après la déclaration de la guerre, encore moins. C'était selon les nécessités.