Bonsoir à tous,
Ma recherche consiste à trouver des détails sur les combats du 24,25 et 26 Août 1914 secteur de Réméréville près de Nancy où se trouvait déployé le 125e RI (quelles étaient les unités allemandes engagées en face ?).
Je suis particulièrement intéressé par les derniers moments d'un aïeul Auguste DILHAC ss Lnt de rés "tué à l'ennemi" le 25/08/14 comme le précise sa fiche MPF. J'ai déjà consulté les JMO, SDG, MDH où j'y ai trouvé tous les renseignements "techniques" sur cet aiëul... Je cherche maintenant les "plus" privés, récits de camarades officiers ou de la troupe, photo etc... afin de donner une couleur à l'histoire de cet aïeul oublié tombé au front.
Merci pour votre aide.
Xaboon 49
J'ai fait une recherche auparavant sur le forum mais je n'ai pas trouvé d'éléments se rapportant à la personne que je recherche.
125e RI Août 1914
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Charraud Jerome
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Re: 125e RI Août 1914
Bonjour
En réalité, il fallait chercher "Bataille du grand couronné".
pages1418/forum-pages-histoire/bataille ... 6807_1.htm
Il y a quelques infos à glaner
Pensez à aller voir le blog de Christian Terrasson sur le 125e:
http://histoiredeguerre.canalblog.com/
Cordialement
Jérôme Charraud
En réalité, il fallait chercher "Bataille du grand couronné".
pages1418/forum-pages-histoire/bataille ... 6807_1.htm
Il y a quelques infos à glaner
Pensez à aller voir le blog de Christian Terrasson sur le 125e:
http://histoiredeguerre.canalblog.com/
Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."
Re: 125e RI Août 1914
Bonjour à tous,
Bonjour Jérôme,
Si tu me l'autorises, je voudrais compléter en indiquant :
- le 125 RI appartient à la 17e DI/9 CA (tu me vois venir, Cies 9/3 et 9/4 dans le secteur du Grand Couronné, à cette date les 9/1 et 9/2 sont en Belgique)
- et donc la lecture des JMO est très riche.
Cordialement,
Louis.
Bonjour Jérôme,
Si tu me l'autorises, je voudrais compléter en indiquant :
- le 125 RI appartient à la 17e DI/9 CA (tu me vois venir, Cies 9/3 et 9/4 dans le secteur du Grand Couronné, à cette date les 9/1 et 9/2 sont en Belgique)
- et donc la lecture des JMO est très riche.
Cordialement,
Louis.
Re: 125e RI Août 1914
Bonjour à tous,
Je pense que Christian n'est pas en mesure de répondre de suite mais nul doute qu'il le fera !
Cordialement, Hervé.
Je pense que Christian n'est pas en mesure de répondre de suite mais nul doute qu'il le fera !
Cordialement, Hervé.
Les régiments de Béthune et Saint-Omer : les Poilus du Pas de Calais et d'ailleurs :
http://bethune73ri.canalblog.com/
http://saintomer8ri.canalblog.com/
NOUVEAU : http://dunkerque110eri.canalblog.com/
Recensement des Poilus des 16e et 56e BCP
http://bethune73ri.canalblog.com/
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Recensement des Poilus des 16e et 56e BCP
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joel guyonneau
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Re: 125e RI Août 1914
bonsoir
voici les operations d une cie du 114e jumeau du 125, les 24 25 et 26 aout 14
Lundi 24.
Minuit. On vient me prévenir que le bataillon part tout de suite. On évacue les tranchées sans bruit pour venir s’installer à 3h45 à Cercueil [aujourd’hui ce village s’appelle Cerville]. Toute la brigade est rassemblée à proximité de ce village avec son artillerie et sa cavalerie. Il paraît qu’hier une forte troupe ennemie s’était avancée sur notre droite et qu’elle avait subi un échec sérieux.
7h30. En ce moment on entend un terrible duel d’artillerie. Nos bombardiers semblent tirer sur la forêt de St Paul et sur la ligne Valaine sous Amance – Réméréville – Hoéville . Quel tapage infernal.
14h30. Nous partons de Cercueil pour la direction forêt de St Paul – Réméréville – Erbéviller en suivant la route comme axe.
Arrivés à la lisière Est de la Forêt de St Paul le bataillon est déployé. Nous marchons sur notre axe avec une vitesse vraiment exagérée.
C’est ainsi que sans avoir pu souffler un moment, nous pouvons atteindre Erbéviller à la nuit noire. Cette marche folle s’est effectuée sous une mitraille épouvantable. Je me demande comment mes hommes et moi avons pu marcher sous le feu sans être morts 20 fois. Oh ! Ces obus éclatant à tout instant autour de nous.
En arrivant à Erbéviller nous recevions du feu de tous les côtés. Je n’avais plus qu’une section avec moi : celle de Bastian.
Quand nous atteignons le village les balles pleuvaient de tous les côtés. Nous nous étions placés près de l’église dans l’espoir de nous trouver à l’abri. À ce moment les Prussiens chassés du village reviennent en contre-attaque. Nous nous reportons à l’abri du côté inverse mais ils avaient placé des mitrailleuses dans le clocher et c’est à bout portant qu’ils tirèrent sur les unités éparses du régiment.
Enfin nous avons rassemblé tant bien que mal nos éléments de compagnie et nous sommes rentrés à Réméréville. Les allemands mirent immédiatement le feu à l’église.
Le village de Réméréville étant occupé par nos troupes nous avons pu laisser nos hommes se reposer dans les champs autour du village. Pour mon compte, j’étais trempé de sueur, n’ayant pu changer ni me couvrir, j’ai grelotté de froid toute la nuit. Nous avons consommé nos vivres de réserve. J’ai eu 2 blessés et 6 disparus. J’ai perdu mon couteau.
Mardi 25.
Après une nuit à peu près sans sommeil sur un semblant de paille dans une grange aux portes grandes ouvertes, nous avons rassemblé nos hommes vers 3h30 pour faire le café. À 5h10 nous repartions à l’attaque d’Erbéviller. Le commandant ayant été blessé la veille, c’est Conscience qui a pris le commandement du bataillon. Je suis resté en réserve. Après avoir défendu le front un certain temps, on prononça une attaque générale qui semblait avoir des chances de réussir. Malheureusement notre artillerie qui connaissait notre mission défensive, voyant le 125e qui sortait de ses tranchées, le pris pour de l’ennemi et tira sur lui une série de coups de canon qui clouèrent sur place bon nombre de camarades du 125e. Parmi les morts il faut compter les capitaines Puissesseau et Arnichand.
Il se produisit un fléchissement qui détermina un mouvement général de retraite. J’avais organisé avec ma cie une position de repli. À notre gauche une cie du 32e ayant battu en retraite sans me prévenir, je me suis brusquement trouvé tourné par ma gauche et j’ai du battre en retraite précipitamment. Pendant ce mouvement de recul j’ai été criblé de projectiles et j’ai laissé une quinzaine d’hommes (tués ? ou blessés / 9 [19 ?] blessés – 1 disparu).
Nous sommes venus nous installer à cheval sur la route à la lisière Est de la forêt de St Paul où un bataillon de chasseurs (le 44e de réserve) est venue me rejoindre. Il est 16h30. Toutes les autres cies du régiment sont parties. Seul je reste. J’ai une envie folle de rentrer rejoindre le régiment en arrière bien que n’ayant reçu aucun ordre.
Vers 18h le régiment ne m’ayant donné aucun moyen de subsistance et ayant déjà consommé mes vivres de réserve la veille, j’étais inquiet. Tout heureusement la voiture à viande du 125e me délivra 100k de viande. Je n’avais pas de pain. J’avais rassemblé ma cie sur la route pour partir après le repas et mes hommes avaient commencé leurs feux sous bois quand tout à coup des coups de fusil se firent entendre. Affolement général. Chacun se jeta par la nuit noire sur les faisceaux. Ce fut un moment d’angoisse pour moi. Si une attaque s’était produite à ce moment il y aurait eu sûrement panique. Tout heureusement c’était une erreur d’une sentinelle.
Le moment d’émoi terminé, j’ai pu à grand peine remettre ma cie dans les tranchées mais les feux ayant été éteints, la viande ne put être cuite et les hommes ne mangèrent pas.
À minuit le bataillon de chasseurs reçut l’ordre d’aller occuper une position très en arrière. Je pris sur moi de partir avec lui ne pouvant assurer la garde de toute une lisière de bois à moi tout seul. Nous sommes donc partis à 1h. du matin. À Cercueil je me suis présenté au général de brigade qui m’a dit de rester avec ma cie à Pulnay où je suis arrivé à 3h30 du matin.
Mercredi 26.
En arrivant j’ai fait coucher mes hommes dans un champ, je suis allé trouver le commandant Kieffert cdt le régiment (le colonel et le lt-colonel étant blessés) pour avoir des distributions de vivres. Ces distributions assurées, nous sommes partis à 8h00 direction Réméréville.
En arrivant à la lisière Est de la forêt de St Paul où je me trouvais précisément la nuit précédente, le bataillon a pris la formation de combat derrière le 125, je me trouvais en tête du bataillon. Au moment où nous tournions la corne SE de ce bois, une douzaine de gros obus à mélinite éclatèrent sur une cie du 125 clouant sur place 25 hommes. Comme nous suivions d’assez près, il se produisit une certaine terreur : une dizaine d’hommes de ma cie se retirèrent vivement en arrière. Je ne les vis plus de la journée. J’ai flétri comme il convenait ce manque de courage.
Une fois la rafale passée et le premier moment de panique disparu, nous avons repris le mouvement en avant et nous sommes venus nous établir dans le petit bois de la cote 293. (1800m Ouest d’Hoéville)
Nous avions devant nous le 125e organisant la cote 293. Tout le 1er bataillon du régiment se trouvait réuni presque en formation compacte dans ce vrai nid à obus. Si jamais l’ennemi avait pu repérer notre position un millier d’hommes pourraient être fauchés en quelques minutes. Il n’en a rien été fort heureusement.
Du haut de notre observatoire nous avons assisté au plus formidable duel d’artillerie auquel j’ai jamais assisté. En l’espace d’une heure une bande de terrain de plus de 4km de long sur autant de large a été battue et impitoyablement rasée. Le moindre groupe de tirailleurs allemands s’est trouvé décimé. Les morts jonchaient le sol. Les blessés se plaignaient et les brancardiers dont la besogne commença immédiatement eurent fort à faire. L’artillerie allemande est loin de valoir la notre.
Quand nos artilleurs ont commencé ce que j’appelle le balayage du champ de bataille ils ne le laissent plus avant que tout soit détruit. C’est effrayant de voir les ravages causés. La cavalerie ennemie est également très inférieure. Leurs fantassins ont autant de mordant que les nôtres.
Une grosse pluie a marqué la fin de la journée. Rassemblement a l’entrée du village. Café – distributions – cuisson de la viande pour le lendemain. Bref tout s’est terminé après minuit. Cerclage du cantonnement. J’ai dormi avec le 2e peloton dans la paille pendant 3 heures.
cdlt
voici les operations d une cie du 114e jumeau du 125, les 24 25 et 26 aout 14
Lundi 24.
Minuit. On vient me prévenir que le bataillon part tout de suite. On évacue les tranchées sans bruit pour venir s’installer à 3h45 à Cercueil [aujourd’hui ce village s’appelle Cerville]. Toute la brigade est rassemblée à proximité de ce village avec son artillerie et sa cavalerie. Il paraît qu’hier une forte troupe ennemie s’était avancée sur notre droite et qu’elle avait subi un échec sérieux.
7h30. En ce moment on entend un terrible duel d’artillerie. Nos bombardiers semblent tirer sur la forêt de St Paul et sur la ligne Valaine sous Amance – Réméréville – Hoéville . Quel tapage infernal.
14h30. Nous partons de Cercueil pour la direction forêt de St Paul – Réméréville – Erbéviller en suivant la route comme axe.
Arrivés à la lisière Est de la Forêt de St Paul le bataillon est déployé. Nous marchons sur notre axe avec une vitesse vraiment exagérée.
C’est ainsi que sans avoir pu souffler un moment, nous pouvons atteindre Erbéviller à la nuit noire. Cette marche folle s’est effectuée sous une mitraille épouvantable. Je me demande comment mes hommes et moi avons pu marcher sous le feu sans être morts 20 fois. Oh ! Ces obus éclatant à tout instant autour de nous.
En arrivant à Erbéviller nous recevions du feu de tous les côtés. Je n’avais plus qu’une section avec moi : celle de Bastian.
Quand nous atteignons le village les balles pleuvaient de tous les côtés. Nous nous étions placés près de l’église dans l’espoir de nous trouver à l’abri. À ce moment les Prussiens chassés du village reviennent en contre-attaque. Nous nous reportons à l’abri du côté inverse mais ils avaient placé des mitrailleuses dans le clocher et c’est à bout portant qu’ils tirèrent sur les unités éparses du régiment.
Enfin nous avons rassemblé tant bien que mal nos éléments de compagnie et nous sommes rentrés à Réméréville. Les allemands mirent immédiatement le feu à l’église.
Le village de Réméréville étant occupé par nos troupes nous avons pu laisser nos hommes se reposer dans les champs autour du village. Pour mon compte, j’étais trempé de sueur, n’ayant pu changer ni me couvrir, j’ai grelotté de froid toute la nuit. Nous avons consommé nos vivres de réserve. J’ai eu 2 blessés et 6 disparus. J’ai perdu mon couteau.
Mardi 25.
Après une nuit à peu près sans sommeil sur un semblant de paille dans une grange aux portes grandes ouvertes, nous avons rassemblé nos hommes vers 3h30 pour faire le café. À 5h10 nous repartions à l’attaque d’Erbéviller. Le commandant ayant été blessé la veille, c’est Conscience qui a pris le commandement du bataillon. Je suis resté en réserve. Après avoir défendu le front un certain temps, on prononça une attaque générale qui semblait avoir des chances de réussir. Malheureusement notre artillerie qui connaissait notre mission défensive, voyant le 125e qui sortait de ses tranchées, le pris pour de l’ennemi et tira sur lui une série de coups de canon qui clouèrent sur place bon nombre de camarades du 125e. Parmi les morts il faut compter les capitaines Puissesseau et Arnichand.
Il se produisit un fléchissement qui détermina un mouvement général de retraite. J’avais organisé avec ma cie une position de repli. À notre gauche une cie du 32e ayant battu en retraite sans me prévenir, je me suis brusquement trouvé tourné par ma gauche et j’ai du battre en retraite précipitamment. Pendant ce mouvement de recul j’ai été criblé de projectiles et j’ai laissé une quinzaine d’hommes (tués ? ou blessés / 9 [19 ?] blessés – 1 disparu).
Nous sommes venus nous installer à cheval sur la route à la lisière Est de la forêt de St Paul où un bataillon de chasseurs (le 44e de réserve) est venue me rejoindre. Il est 16h30. Toutes les autres cies du régiment sont parties. Seul je reste. J’ai une envie folle de rentrer rejoindre le régiment en arrière bien que n’ayant reçu aucun ordre.
Vers 18h le régiment ne m’ayant donné aucun moyen de subsistance et ayant déjà consommé mes vivres de réserve la veille, j’étais inquiet. Tout heureusement la voiture à viande du 125e me délivra 100k de viande. Je n’avais pas de pain. J’avais rassemblé ma cie sur la route pour partir après le repas et mes hommes avaient commencé leurs feux sous bois quand tout à coup des coups de fusil se firent entendre. Affolement général. Chacun se jeta par la nuit noire sur les faisceaux. Ce fut un moment d’angoisse pour moi. Si une attaque s’était produite à ce moment il y aurait eu sûrement panique. Tout heureusement c’était une erreur d’une sentinelle.
Le moment d’émoi terminé, j’ai pu à grand peine remettre ma cie dans les tranchées mais les feux ayant été éteints, la viande ne put être cuite et les hommes ne mangèrent pas.
À minuit le bataillon de chasseurs reçut l’ordre d’aller occuper une position très en arrière. Je pris sur moi de partir avec lui ne pouvant assurer la garde de toute une lisière de bois à moi tout seul. Nous sommes donc partis à 1h. du matin. À Cercueil je me suis présenté au général de brigade qui m’a dit de rester avec ma cie à Pulnay où je suis arrivé à 3h30 du matin.
Mercredi 26.
En arrivant j’ai fait coucher mes hommes dans un champ, je suis allé trouver le commandant Kieffert cdt le régiment (le colonel et le lt-colonel étant blessés) pour avoir des distributions de vivres. Ces distributions assurées, nous sommes partis à 8h00 direction Réméréville.
En arrivant à la lisière Est de la forêt de St Paul où je me trouvais précisément la nuit précédente, le bataillon a pris la formation de combat derrière le 125, je me trouvais en tête du bataillon. Au moment où nous tournions la corne SE de ce bois, une douzaine de gros obus à mélinite éclatèrent sur une cie du 125 clouant sur place 25 hommes. Comme nous suivions d’assez près, il se produisit une certaine terreur : une dizaine d’hommes de ma cie se retirèrent vivement en arrière. Je ne les vis plus de la journée. J’ai flétri comme il convenait ce manque de courage.
Une fois la rafale passée et le premier moment de panique disparu, nous avons repris le mouvement en avant et nous sommes venus nous établir dans le petit bois de la cote 293. (1800m Ouest d’Hoéville)
Nous avions devant nous le 125e organisant la cote 293. Tout le 1er bataillon du régiment se trouvait réuni presque en formation compacte dans ce vrai nid à obus. Si jamais l’ennemi avait pu repérer notre position un millier d’hommes pourraient être fauchés en quelques minutes. Il n’en a rien été fort heureusement.
Du haut de notre observatoire nous avons assisté au plus formidable duel d’artillerie auquel j’ai jamais assisté. En l’espace d’une heure une bande de terrain de plus de 4km de long sur autant de large a été battue et impitoyablement rasée. Le moindre groupe de tirailleurs allemands s’est trouvé décimé. Les morts jonchaient le sol. Les blessés se plaignaient et les brancardiers dont la besogne commença immédiatement eurent fort à faire. L’artillerie allemande est loin de valoir la notre.
Quand nos artilleurs ont commencé ce que j’appelle le balayage du champ de bataille ils ne le laissent plus avant que tout soit détruit. C’est effrayant de voir les ravages causés. La cavalerie ennemie est également très inférieure. Leurs fantassins ont autant de mordant que les nôtres.
Une grosse pluie a marqué la fin de la journée. Rassemblement a l’entrée du village. Café – distributions – cuisson de la viande pour le lendemain. Bref tout s’est terminé après minuit. Cerclage du cantonnement. J’ai dormi avec le 2e peloton dans la paille pendant 3 heures.
cdlt
Re: 125e RI Août 1914
Bonjour,
Le capitaine ARNICHAND Louis Amélie Germain, tombé mortellement frappé en entraînant sa troupe le 24 août 1914.
Cdlt
BB
Le capitaine ARNICHAND Louis Amélie Germain, tombé mortellement frappé en entraînant sa troupe le 24 août 1914.
Cdlt
BB
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - (Éditions des Indes Savantes) - "Le lieutenant de Mandchourie" (Éditions de L'Harmattan)
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terrasson
- Messages : 1251
- Inscription : dim. mai 01, 2005 2:00 am
- Localisation : nouvelle aquitaine
- Contact :
Re: 125e RI Août 1914
bonjour a tous
voila pour info.http://histoiredeguerre.canalblog.com/a ... index.html
bien cordialement Christian terrasson adischats
voila pour info.http://histoiredeguerre.canalblog.com/a ... index.html
bien cordialement Christian terrasson adischats
soldat forcat a pas jamai portat plan lo sac.Es pas l'ome que gana es lo temps vai i mesme pas paur
-
IM Louis Jean
- Messages : 2741
- Inscription : dim. mars 22, 2009 1:00 am
Re: 125e RI Août 1914
Bonsoir à toutes et à tous,
A 30' 03" vous pourrez visionner le bref témoignage du soldat Georges Dupont, du 125e RI, enregistré sur les lieux du combat :
Les Grandes Batailles du Passé - LA MARNE 1914
Cordialement
IM Louis Jean
Etienne
A 30' 03" vous pourrez visionner le bref témoignage du soldat Georges Dupont, du 125e RI, enregistré sur les lieux du combat :
Les Grandes Batailles du Passé - LA MARNE 1914
Cordialement
IM Louis Jean
Etienne
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Re: 125e RI Août 1914
Bonjour
Voici la tombe du capitaine Puissesseau du 125 RI tombé le 24 08 1914 a Réméreville 54
Bien cordialement Jean-Louis.
Voici la tombe du capitaine Puissesseau du 125 RI tombé le 24 08 1914 a Réméreville 54
Bien cordialement Jean-Louis.
Dites le a tous, " Il ne fait pas bon mourir".
Re: 125e RI Août 1914
Bonjour
voici la fiche du capitaine Puisseseau, tué a l'ennemi ! par l'artillerie Française
voici la fiche du capitaine Puisseseau, tué a l'ennemi ! par l'artillerie Française
Dites le a tous, " Il ne fait pas bon mourir".