328e régiment d'infanterie
Citations
J.O. du 9 août 1915 page 5507
(Ordre du 10 juin 1915.)
VALLIER (Désiré-Lucien), lieutenant-colonel, commandant le 328e régiment d'infanterie :
Depuis plusieurs mois a su, avec un régiment qu'il a remarquablement entraîné et commandé, faire face à toutes les éventualités.
DEGUISNE (Charles-Oscar), sous-lieutenant de réserve au 328e régiment d'infanterie :
s'est fait remarquer à l'école de bombardiers et pionniers comme aux tranchées de première ligne.
J.O. du 31 décembre 1915 page 9688
(Ordre du 21 novembre 1915.) LE 328e RÉGIMENT D'INFANTERIE : sous les ordres de son chef, le lieutenant-colonel
VALLIER, pendant les journées des 30 et 31 octobre 1915, soumis à un bombardement d'une violence inouïe par obus de tous calibres qui bouleversa entièrement tranchées, boyaux de communication et abris, et qui décima ses effectifs ; en butte à des attaques violentes et réitérées, menacé sur son flanc gauche, le 328e régiment d'infanterie, non seulement a maintenu dans son intégrité absolue le front confié à sa garde, mais encore, par des contre-attaques remarquables d'entrain et de vigueur, a rétabli la situation compromise à sa gauche et a fait subir à l'ennemi des pertes énormes ; le 328e vient d'ajouter une page glorieuse à son historique.
LAROCHE (Claude-Louis), chef de bataillon, commandant le 4e bataillon du 328e régiment d'infanterie : prototype du grand citoyen et du parfait soldat. Familiarisé avec l'esprit de sacrifice et de dévouement qui était sa règle de conduite. Bien que dans sa 63e année et ayant eu ses deux fils tués à l'ennemi, apportait dans l'austérité forcée de la vie de campagne une joyeuse bonne humeur réconfortant les courages. A commandé le 30 octobre une forte contre-attaque qui a atteint son but et qu'il a électrisée par son exemple. Tué glorieusement le lendemain matin en chargeant l'ennemi en tête de son bataillon.
MENISSIER (Louis-Philibert), lieutenant de réserve au 328e régiment d'infanterie : tué glorieusement à la tête de sa compagnie en conduisant celle-ci à une contre-attaque qui a été couronnée de succès.

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HECQUET (Prosper-Léon-Georges), capitaine à titre temporaire au 328e régiment d'infanterie : a pris une part particulièrement brillante aux combats des 30 et 31 octobre 1915, à la tète de sa compagnie ; puis, ayant reçu mission de contre-attaquer l'ennemi qui menaçait le flanc de la position, a chargé à la baïonnette à plusieurs reprises avec une belle crânerie et une énergie farouche, infligeant à l'ennemi de lourdes pertes et le rejetant en désordre dans ses lignes.
HAXAIRE (Germain-Jean-Baptiste), lieutenant à titre temporaire, commandant la 20e compagnie du 328e régiment d'infanterie : parfait chef d'unité sous tous rapports. Remarquable de sang-froid et d'autorité. S'est de nouveau signalé dans les combats des 30 et 31 octobre, par son énergie indomptable et l'ascendant qu'il sait exercer sur ses hommes.
FILLON (Léon), lieutenant de réserve au 328e régiment d'infanterie : déjà blessé grièvement une première fois au début de la campagne. A été mortellement atteint le 20 octobre dernier alors qu'il dirigeait avec une intelligence, une bravoure digne d'éloges et un sens remarquable du terrain les travaux offensifs d'organisation d'un secteur nouvellement conquis.
COULON (André-Alfred), sous-lieutenant de réserve au 328e régiment d'infanterie : par son attitude noble et son opiniâtre énergie, a réussi, au prix de lourdes pertes, à maintenir sa section en position sous un bombardement d'une extrême violence, contribuant puissamment, à l'heure de l'assaut, à l'échec ennemi. (30-31 octobre 1915.)
POULET (Claude), sous-lieutenant de réserve au 328e régiment d'infanterie : a su maintenir sa section sous un bombardement d'artillerie lourde d'une violence inouïe, imprimant à tous par son sang-froid et sa souriante humeur, un moral supérieur. A été tué glorieusement, face à l'ennemi.
MONIER (Albéric), sous-lieutenant de réserve au 328e régiment d'infanterie : gradé d'une belle tenue morale. Au cours des journées des 30 et 31 octobre 1915, a su, par de judicieuses dispositions, maintenir sa fraction sous un bombardement effroyable d'artillerie lourde et infliger ensuite de sérieux échecs aux assauts répétés de l'ennemi. A été blessé.
PATIN (Lucien-Auguste-Félix), sous-lieutenant de réserve au 328e régiment d'infanterie : entraîneur d'hommes remarquable. Le 30 octobre, s'est élancé à l'assaut avec une fougue irrésistible. Le 31, a maintenu sa section en position malgré des pertes énormes et sous un bombardement d'une extrême violence. Déjà cité pour semblable attitude.
MEUNIER (Jean-Marie), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : blessé mortellement au cours du combat du 30 octobre 1915 en dirigeant activement la défense de la portion de tranchée confiée à ses soins. Officier de devoir et d'énergie.
HAMARD (Léon-Auguste}, sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : tué glorieusement en chargeant l'ennemi à la tête de sa section.
MAHÉ (Paul-Louis), sous-lieutenant à la 19e compagnie du 328e régiment d'infanterie : chargé le 30 octobre de diriger une contre-attaque contre des fractions ennemies s'avançant sur le flanc gauche du sous-secteur, a exécuté cette opération avec une fougue et un élan remarquables. S'est encore signalé le lendemain par son énergie et son sang-froid en contenant les partis ennemis qui voulaient tourner nos positions.
DUFLOS (Paul), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : le 30 octobre 1915, a été tué à la tête de sa section en s'opposant au passage de l'ennemi qui tentait de franchir nos lignes.
NEMOZ (Victor-Auguste), sous-lieutenant de réserve au 328e régiment d'infanterie : chargé avec sa section de créer une tranchée en un point violemment bombardé, ayant eu onze hommes mis hors de combat, blessé lui-même ; a refusé de se faire panser et est resté à son poste jusqu'à achèvement de son travail. Blessé mortellement le 31 octobre en chargeant l'ennemi avec une bravoure admirable.
WARABIOT (Louis), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : a, le 30 octobre 1915, maintenu sa section pendant un bombardement d'une violence inouïe. A été blessé grièvement à la tête pendant l'attaque allemande au moment où il faisait le coup de feu assis sur le parapet de la tranchée, donnant ainsi un bel exemple de courage et de mépris de la mort.
DELANNOY (Robert-Paul-Modéran), sous-lieutenant au 328e régiment d'infanterie : a vigoureusement enlevé sa section le 30 octobre 1915 pour, exécuter une contre-attaque, afin d'arrêter une colonne allemande qui tentait de tourner nos positions. A rejeté les Allemands hors de nos lignes avec de grandes pertes et a fait de nombreux prisonniers.
COFFINEY (René-Emile-Jules), médecin aide-major de 1ère classe au 328e régiment d'infanterie : n'a cessé dans les travaux d'assainissement du champ de bataille de faire preuve d'un absolu mépris du danger. Au moment où s'engageait le combat du 30 octobre, a quitté le poste de secours qui se trouvait en arrière pour se porter en avant auprès du chef de corps et lui offrir son concours à toutes fins utiles. Blessé grièvement à la tête par un éclat d'obus au cours du trajet.
COUTURIER (Georges-Ernest), sous-lieutenant à la compagnie de mitrailleuses du 328e régiment d'infanterie : a été mortellement atteint, le 30 octobre 1915, en se portant avec quelques hommes au devant d'un groupe d'ennemis qui tentaient d'installer une mitrailleuse.
DEFAIX (Gaston-Paul), matricule 010650, adjudant de réserve au 328e régiment d'infanterie : le 30 octobre 1915, lors d'une attaque ennemie, a pris spontanément le commandement de la compagnie de mitrailleuses, privée d'officiers, et a organisé le service des différentes pièces avec un zèle et un à-propos qui ont beaucoup contribué à enrayer l'avance de l'ennemi.
DEVAUX (Théophile-Louis-Alcide), matricule 2846, adjudant à la 14e compagnie du 328e régiment d'infanterie : sous-officier très méritant, consciencieux et dévoué, a, sous un bombardement violent, maintenu courageusement sa section par son énergie et sa belle attitude au feu. Mortellement frappé au cours de l'action. Déjà cité à l'ordre de l'armée.
PUJAT (Joseph-Pierre), matricule 1063, adjudant à la 16e compagnie du 328e régiment d'infanterie : tué glorieusement le 30 octobre 1915 en entraînant sa section à l'assaut dans une furieuse contre-attaque.
USANNAZ (Joris-Georges), matricule 1382, sergent à la 16e compagnie du 328e régiment d'infanterie ;
et
CAGNIEUX (Albert), matricule 016611, sergent à la 16e compagnie du 328e régiment d'infanterie : Après avoir mené à bien une contre-attaque, ont été tués en travaillant à organiser la position conquise.
MAILLARD (Jean), matricule 1856, caporal au 328e régiment d'infanterie : a été, dans les attaques des 30 et 31 octobre 1915, d'une intrépidité et d'une bravoure absolument exemplaires.
ROSILLE (Elie-Eugène-Victor), matricule 10156, caporal à la 16e compagnie du 328 régiment d'infanterie : jeune gradé merveilleux d'enthousiasme, tué le 30 octobre sur le parapet ennemi, a dit en mourant à ses camarades : « Dites à mes parents que je suis mort en brave ».
MARESSELLE (Eugène), soldat de 2e classe au 328e régiment d'infanterie, matricule 501 : agent de liaison du chef de bataillon, a, pendant l'attaque du 30 octobre, assuré, sous un violent bombardement, la liaison avec les unités de première ligne. A été enseveli par l'explosion d'un minenwerfer ; a eu les deux tympans perforés. A continué son service de liaison.
MESTRALLET (Camille), soldat de 2e classe, cycliste du chef au 4e bataillon du 328e régiment d'infanterie : blessé une première fois pendant la reconnaissance du sous-secteur, n'a pas voulu être évacué. Quelques jours après, prévenu qu'un obus de gros calibre venait de bouleverser un abri occupé par des hommes d'une compagnie de son bataillon s'est précipité sous un bombardement violent pour porter secours à ses camarades ensevelis qu'il a pu retirer des décombres.
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Elie Eugène Victor
ROSSILLE
Mort pour la France le 30 octobre 1915 à Sommepy-Tahure - à Tahure, (Marne)
Né le 5 avril 1894 à Saint-Dizier (Haute-Marne)
caporal au 328e régiment d'infanterie (328e RI)
Classe1914 - Bureau de recrutement de Romans-sur-Isère (Drôme) - Matricule au recrutement : 340
Lieu de transcription du décès : Valence (Drôme)
MESTRALLET (Camille) né le 18 mars 1892 à Pont de Beauvoisin (Isère)
N° matricule 913 au recrutement de l'Isère - Classe 1912
Incorporé au 99e régiment d'infanterie à compter du 9 octobre 1913.
Passé au 328e régiment d'infanterie le 1er juillet 1915 - n° matricule au corps au 328e régiment d'infanterie : 9633.
Blessé évacué le 22 octobre 1915 sur l'hôpital de Châtelguyon (Puy-de-Dôme)
Hôpital de Vichy centre neurologie
en convalescence cinq mois le ...
Hôpital Bourgoin le ?
Hôpital Lyon le ?
Hôpital de Crémieu le ?
Après sa blessure classé service auxiliaire par la commission spéciale de réforme du Rhône le 7 mai 1917 pour blessure de guerre
Archives départementales de l'Isère
Document 11NUM/1R1515_05 Bourgoin, matricules n° 900-1000. ( 1912 )